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Les chevaliers

Publié le 17/01/2022

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Une caste de guerriers

Cette guerre « joyeuse « nécessite un équipement coûteux : un cheval dressé et équipé pour le combat, une épée, un haubert ou cotte de mailles et un casque appelé heaume pour se protéger. Elle est menée par deux sortes de personnages : des chevaliers sans terre au service d'un maître qui les entretient, mais aussi  des riches guerriers possédant un domaine familial ou conquis grâce à leur renommée (le « fief de haubert «), qui tend à devenir héréditaire. Ainsi dès le xiie siècle, la chevalerie devient synonyme de noblesse et obéit à des règles imposées par l'Église. Ses membres en font un ordre très fermé, réservé à ceux qui sont de « bonne race «.

« L'HISTOIRE DU MONDE LA CHEVALERIE Réglementer la chevalerie Le comportement des premiers chevaliers est à l'image de la société du début du Moyen Âge : forts avec les faibles, arrogants avec les pauvres, ils sont toujours prêts à se parjurer (à violer leurs serments) et à se battre pour des broutilles.

L'Église décide d'établir des règles pour limiter leurs abus : la paix de Dieu, instaurée en 989, exige des chevaliers qu'ils protègent les populations non armées (paysans , moines , marchands ...

), et la trêve de Dieu interdit, à partir de 1027, les combats pendant certaines périodes de l'année.

L'Église pèse aussi de tout son poids pour que la chevalerie devienne un ordre doté de règles précises .

À partir du x11• siècle, au cours d'une cérémonie religieuse, le futur chevalier s'engage en premier lieu à servir l'Église et à partir à la croisade contre les Infidèles, puis à obéir à son seigneur, et enfin à se faire le champion du Bien, de la Justice et de !'Honneur.

Une longue initiation Vers 7 ans, le fils du seigneur est séparé de sa mère pour devenir page au service d ' un parrain , la plupart du temps son oncle maternel ou le suzerain de son père.

Il le sert en tout comme un domestique .

À 14 ans, il devient écuyer, c'est-à-dire qu ' il porte l'écu (le bouclier) de son maître .

Il apprend à monter à cheval et à manier les armes, parfois à lire et à écrire .

160 • La cérémonie de l'adoubement Vers 21 ans, le jeune homme est armé chevalier.

Après avoir prié toute la nuit vêtu d'une tunique rouge, couleur du sang qu'il devra répandre pour la foi et la justice, il assiste à la messe et reçoit les symboles de sa fonction : les éperons, l'épée et la courroie qui la soutient ou baudrier.

L 'adoubement : le futur chevalier jure sur l'Évangile de servir Dieu ; de respeaer les femmes , les orphelins et les pauvres, de se montrer courtois et loyal .

Puis son parrain lui frappe la tête et les épaules du plat de la main , pour lui apprendre l'humilité face à son seigneur .

Cet acte, appelé adoubement (d'adouber , frapper), donne le nom à l'ensemble de la cérémonie.

Maintenant chevalier et en attendant de recevoir un fief, il chevauche de pays en pays, de tournois en aventures .

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Les chevaliers de la Table ronde De nombreux poèmes et romans mettent en scène le légendaire roi gallois Arthur et ses douze chevaliers.

C'est pour trouver le Graal (vase qui aurait recueilli le sang du Christ) qu'ils accomplissent tant de prouesses ; parfois aussi pour plaire à une Dame, comme Lancelot du Lac, amoureux éperdu de Guenièvre, épouse d'Arthur.

Cet amour-dévotion pour une Dame idéalisée fut appelé « amour courtois».

Chanté de château en château par les trouvères de langue d'oil (au nord) et surtout par les troubadours de langue d'oc (au sud), il contribua à adoucir les mœurs rudes des chevaliers.. »

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