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Les grands hommes de la Révolution française

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Descendant en ligne directe du frère de louis XIV, chef de la maison d'Orléans, branche cadette des Bourbons. Élu de la noblesse aux états généraux. s'oppose à la politique de son cousin et devient très populaire. Il aspire à devenir roi des citoyens. Élu de Paris à la Convention, régicide, il devient suspect lorsque son fils émigre et que Dumouriez trahit Arrêté à Marseille, jugé à Paris, il est guillotiné le 5 nov. 1793...

« LES MONTAGNARDS Montagna rd et régicide , élu au premier Comtté de salut public (avril 1793) puis réélu en juil.

Partisan de la Terreur comme méthode de gouvernement (sept 1793).

Soutien l'action contre Robesp ierre (juil.

1794).

Victime de la répression post -Thermidor.

En 1795 , élu au Conseil des Cinq Cents, il approuvera le coup d'État de Bonaparte .

ÙlllH (JUll·IAPnm.

1756-1794) Procureur.

Partisan enthousiaste de la Révolution, élu du Cantal à la Convention (sept 1792) .

Régicide, représentant en mission en Normandie contre l'insurrection fédéraliste (été 1793), il est envoyé à Nantes .

Organise la répression contre les royalistes et les modérés : noyades collectives dans la Loire.

Oénoncé au CSP , il est rappelé en fév.

1794.

Décrété d'accusation en sept 1794.

Jugé et guillotiné en déc.

DANTON (GEOIGES, 175!11-1794) Avocat.

Orateur brillant puis animateur du club des Cordeliers .

Partisan enthousiaste des mesures les plus révolutionnaires, organise la pétition antimonarchique violemment réprimée du Champ-de-Mars (juil.

1791) .

Dénoncé , s'exile en Angleterre .

Amnistié, revient à Paris où il joue un rôle auprès du maire Pétion.

Artisan du 1-Août, qui aboutit à la déchéance du roi.

Justifie les massacres de septembre.

Unique Montagnard dans un cabinet girondi n, ministre de la Justice puis de la Guerre.

Élu à la Convention, démissionne du gouvernement Représentant de la Convention en Belgique (déc.

1792 à fév.

1793) ; régicide, il est attaqué pour ses amitiés avec Dumouriez qui vient de trahir .

Membre du CSP en 1793 (avril à juillet) , favorable à la paix et hostile à la Terreur, il est arrêté en mars 1794 et est guillotiné le 5 avril .

Publi e un journal qui le rend célèbre : les Révolutions de France et de Brabant Membre du club des Cordeliers, devient ami de Danton .

Nommé par ce dernier secrétaire général du ministère de la Justice , est élu à la Convention.

Régicide , il s 'attaq u e aux Girondins , mais s'oppose à leur condamnat ion à mort .

Avec son nouveau journal le V ieux Cordelier , devient le chef de file des Indulgents .

Dénoncé par Saint-Just il est arrêté et uillotiné avec Danton .

Dloun (IUll·BAPTim.

1763-1824) Maitre de poste à Sainte-Menehould, il reconnaît Louis XVI en futte, et l'arrête à Varennes {21 juin 1791 ).

Héros, est élu à la Convention .

Montagnard enthousiaste et régicide .

fABIE D'ÉGLVITINE (N.uAilE fABIE, DR, 17511-1794) Poète et homme de théatre , cupide et sans conviction, c'est un ami de Danton .

Instigateur des massacres de septembre , élu à la Convention par Paris .

Personnage trouble -soupçonné dans plusieurs complots politiques et financiers -, il a inventé les noms des mois du calendrier révolutionnaire .

En 1794 , exclu des Jacobins pour concussion , jugé et condamné à mort Guillotiné avec les dantonistes .

Professeur de mathé­matiques et physique.

Élu de la Loire­ Inférieure à la Convention .

- .i.w- ....i Régicide, cet ancien religieux se marie et devient un anticlérical acharné .

Favorable à la déchristianisation , réprime avec rigueur Lyon insurgée .

Attaqu é par Robesp ierre en avr.

1794 sur sa condutte , il participe à Thermidor (juil .

1794).

Amnistié en 1795 par la Convention, il s 'attache à Banas et occupe des taches de police sous le Directoire .

Soutient le coup d'État de Bonaparte.

fOUQUIEl·ÎINYIUE (ANTCllNE fOUQUIEI DIT, 1746-1795) Cousin de Camille Desmoulins , juriste, nommé au ministère de la Justice.

Directeur du jury d'accusation (17 aoOt 1792), il juge les royalistes arrêtés le 10 aoOt 1792 .

Membre du Tribunal révolutionnaire, puis accusateur public, il organise la Terreur judiciaire d'avril 1793 à juil.

1794 .

Légaliste , il s'étonne d'être mis en accusation en 1795 par la Convention .

Condamné à mort et guillotiné (ma i 1795) .

ersonnages ajeurs de la évolution surno mm é 11ncor­uptible >).

Élu par le iers état de l'Artois aux états généraux .

Piètre orateur , il acquiert de l'influence à la Con~uante par sa rigueur .

Fin 1791 , accusateur public auprès du Tribunal crim inel de Paris jusqu'en avr.

1792 .

En aoOt 1792 , membre de la Commune insurrectionnelle de Paris .

Élu montagnard de Paris à la Conve ntion, accusé par les G irondins d'aspi re r à la d ictature, régicide, il obtient la m ise en accusation de ses rivaux.

les Hébertistes puis les Dantonistes .

Memb re du CSP depu is aoOt 1793, on lui prêt e une influence décisive sur l'instauration d e la Grande Terreur décrétée en sept 1793 par la Convention sur proposition de Barère .

A l'origine de l'édtt du maximum pour geler la hausse des prix.

Il s'opposa à la déchristianisatio n et proposa la célébration du culte de l'Etre suprême (juin 1794) .

Ses exigences morales et sa décision de lutter contre la corruption précipttèrent sa chute .

le 9 thermidor, la Convention le décrète d'arrestation .

Réfugié auprès de la Commune de Paris qui lui est restée fidèle, il est blessé, arrêté et guillotiné avec ses amis le 10 thermidor sans jugement SAINT·IUST (Louis, 1767-1794) Lieutenant colonel de la garde nationale en 1789, élu de Soissons à la Convention .

Régicide, proche de Robespierre.

Hostile aux Girondins , il est un très efficace représentant en mission auprès des armées .

!:'Archange de la Terreur (son surnom) partage le sort de l'incor ruptible en Thermidor .

BABEUF (FIANÇotS NolL, DR GRACCHUS, 1760-1797) Gere de commissaire de terrier.

Membre du conseil général de la Somme (1792-1794), journaliste .

Organise une conjuration contre le Directoire , la conjuration des Égaux.

aux accents libertaires et collectivistes .

Arrêté et condamné à mort en lévrier 1797 .

Guillotiné en mai 1797 .

Htam (IACQUES, 1757· 1794) Journaliste .

Représentant de la section Bonne-Nouvelle à la Commune insurrectionne lle de Paris ( 10 aoOt 1792) .

Rédacteur du Père Duchesne, au style violent et o rdurier, s'attaque aux Girondins.

Arrêté , puis libéré (mai 1793) , il con~ue un groupe de radicaux anticléricaux, les Enragés .

En mars 1794, il pousse à l'insurrection contre la Convention.

Décrété d 'arrestation sur rapport de Saint-Just il est guillotiné .

MARAT (IEAN-l'AUL, 1743-1793) Médecin et publiciste .

Il fonde dès 1789 l'Ami du Peuple ..

li lance des appels au soulèvement contre les autorités .

Élu de Paris à la Convention, il a créé les conditions qui ont condutt aux massacres de sept 1792 .

Très populaire chez les sans-culottes, il aspire à la dictature personnelle .

Assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte de Corday .

Son corps est transporté au Panthéon .

Roui JACQUES, 1752· 1794 Prêtre .

Actif durant les soulèvements anti-nobiliaires de 1790 en Saintonge, il vote la Constitution civile du clergé et devient vicaire à Paris.

Membre de la Commune insurrectionnelle après le 10 aoOt 1792 , animateur des Enragés.

Révolté par la m isère , porte-parole des sans-culottes les plus radicaux.

il est arrêté et jugé .

Se suicide en prison.

i!\j :l1i'iti!tijJI Alno1s (CHABLES PHIUPPE COMTE, 1757-1836) Frère cadet de Loui s XVI.

Hostile aux réform es, partisan en 1789 de la manière forte contre les émeutiers e t favorable à la monarchie absolue, il émigre après la prise de la Bastille .

Anime des activités contre-révolu­ tionnaires.

Dirige une tentative de débarquement en 1795sur111e d'Yeu (Bretagne) qui échoue .

Règnera de 1824 à 1830 sous le nom de Charles X.

CHAllETTE (fUNÇOIS ATllAIWiE DE 1A CONDIE, DR, 1763·1796) Officier de marine .

Défend le roi le 10 aoOt 1792 aux Tuileries.

Dirige l'insunection du pays de Retz.

Individualiste, il ne rejoint vraiment jamais l'armée catholique et royale .

Négocie en 1795 avec la République (paix de La Jaunaie, 17 lév.

1795) .

En juillet il reprend la guerre , est nommé commandant en chef de l'armée royale par Louis XVIII.

En lévrier 1796 , capturé et jugé, il est fusillé à Nantes .

CHOUAN (IUll ComUAU, DR IEAN.

1767-1794) Contrebandier .

Avec ses trois frères, il a donné son nom au mouvement insurrectionnel de l'O.

: la Chouannerie.

li meurt lors d'une embuscade en juillet 1794 .

Co1DAY (CllAILOITT DE, 1768-1793) Jeune royaliste normande - arrière­ pettte nièce de Corneille - , se rend à Paris pour assassiner Marat (13 juil.

1793) .

Jugée , guillotinée .

Roi en 1774, ses désirs de réforme se heurtent à son indécision .

Impu issan t il vott ses pouvoirs grignotés jusqu 'à ce qu'il ne sott considéré que comme un frein au mouvement révolutionnaire .

Usant son drott de veto , il s 'isole, espère un coup de force milttaire et décide de passer à l'étranger .

Arrêté à Varennes (21·22 juin 1791), déchu en aoOt 1792, jugé en déc.

1792 , il est condamné à mort par la Convention .

Guillotiné le 21 janv.

1793 .

l'impératrice M arie­ Thérèse, mariée à Loui s XVI, elle est mêlée à des scandales qui ternissent sa popularité (affaire du Collier) .

Hostile à tous compromis, elle pousse le roi à partir à l'étranger .

Haïe par le peuple, elle est victime d'un procès odieux.

Guillotinée en oct 1793 .

financière et budgétaire, il propose la convocation des états géné raux.

Congéd ié par le roi le 11 j u il.

1789 , il est soutenu par le peuple parisien, qui s'empare de la Bastille.

Rappelé au gouvernement le 29 juil ..

il démissionne le 8 sept 1790 après avoir échoué dans sa politique d'emprunts.

Se retire chez lui en Suisse , à Coppet PIOVENCE (Louis STANISW , COMTE DE, 1755-1824) Frère de Louis XVI, à l'encontre duquel il nourrit une profonde jalousie, mène un double jeu avant que l'on découvre qu'il complote avec des royalistes ultras (conspiration de Favras , 1791).

S'enfutt en juin 1791 en Belgique.

Se déclare régent à la mort de Louis XVI, puis Louis XVIII à la mort du dauphin au Temple.

Tente de se faire reconnaitre par les gouvernements européens et revendique les actions des royalistes qui luttent en son nom .

Devra attendre 1814 pour récupérer le trône après l'abdication de Napoléon I".

LES MILITAIRES RÉPUBLICAINS BAIA {FUNÇOIS IOSlPll, 1779-179J) Jeune soldat assassiné en Vendée par des rebelles.

Son destin tragique est utilisé par la Montagne pour en faire un exemple de patriotisme .

Son corps est déposé au Panthéon.

Une légende est créée au théatre et dans des chansons .

li seratt mort en criant : • Vive la République ! •.

BoNAPAm NAPoLio11, 1769-1821 Officier d'artillerie .

S'impose au siège de Toulon comme stratège (déc .

1793) .

Général de brigade, anêté en aoOt 1794, lavé de tout soupçon de robespierrisme.

Organise la résistance de la Convention {13 vendémiaire- 5 oct 1795) .

Commandant en chef de l'armée d1talie (mars 1796) .

Défatt le Piémont et lAutriche (paix de Campoformio, 1797) .

Le Directoire le charge de l'expédition d'Égypte (mai 1798-juil.1799) .

Prend le pouvoir à la sutte du coup d'État du la-Brumaire.

Premier consul jusqu'en 1804, il se fatt nommer empereur (1804-1815) .

HOCHE lAZAU, 1768- G énéral.

Simple soldat en 1789 , général de division en 1793.

Combat les Autrichiens sur le Rhin.

Arrêté en 1794, échappe à la Teneur.

Chargé de réprimer l'insurrection vendéenne, il écrase les émigrés à Quiberon (juil.

1795) , et impose la paix.

Son expédition en Irlande est un échec (déc.

1796) .

Envoyé une nouvelle fois en Allemagne, il y meurt de tuberculose .

MARCEAU (FIANÇOIS MAlc:EAU­ DESGIAYIEIS, OIT, 1769-1796) Milttaire .

Entre dans la garde nationale le 14 juil.

1789, s'engage comme volontaire en 1791.

Combat en Vendée avec succès et est nommé général de division en nov.

1793.

Général de l'armée des Ardennes, puis de Sambre et Meuse.

Vainqueur des Autrichiens , il meurt à Altenkirchen .

ÎOUSSAINT·loUYOTUIE (DOMINIQUE TOUSSAINT DIT, 174:S·l80J) Esclave puis soldat à Saint­ Domingue, il se met au service de la Convention après ·~'l'abolttion de l'esclavage.

Chef de brigade en 1795, il se rend maître de 111e et en chasse les Espagnols .

li se nomme président à vie.

Bonaparte envoie une expédition en 1800 pour le soumettre .. »

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