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Les reptiles (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 11/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les euryapsides, proches des parapsides, ont une paire de fosses temporales également haut placées, mais bordées par un bourrelet osseux. Dans ce groupe, dont les espèces ont toutes disparu, on trouve les placodontes mais également les sauroptérygiens, avec les plésiosaures, reptiles marins contemporains des dinosaures.

 

Les diapsides ont deux paires de fosses temporales placées l'une au-dessus de l'autre. Ils regroupent, entre autres, les thécodontes et des reptiles plus connus comme les dinosaures, les ptérosaures (reptiles volants), les lépidosauriens (dont font partie les actuels squamates), les rhynchocéphales et les crocodiliens. Seules les lignées des crocodiliens, des squamates (lézards et serpents) et des rhynchocéphales (une seule espèce) ont persisté jusqu'à aujourd'hui.

 

Groupes actuels_

 

Les reptiles sont actuellement représentés par 4 ordres d'importance inégale, représentant quelque 7 000 espèces.

Chez le sphénodon, le dimorphisme sexuel est important : le mâle mesure plus de 60 cm alors que la femelle est beaucoup plus petite (45 cm), de couleur plus claire, avec une tête plus étroite.

 

Les sphénodons, dont la croissance est lente et longue, vivraient très vieux, plus de 100 ans. Leur maturité sexuelle survient vers l'âge de 20 ans. Tous les 4 ans, les femelles s'accouplent avec les mâles. Les œufs sont pondus 9 mois plus tard et enfouis dans le sol pour une durée d'incubation de 15 mois. Ainsi, les jeunes sortant tout juste de l'œuf ont été conçus 2 ans auparavant 

« rampent efficacement en employant divers modes de reptation.

Les reptiles peuvent grimper aux arbres et certains sont d'excellents nageurs.

Quelques espèces (lézards volants) ont la possibilité de planer grace à une membrane de peau reliant leurs membres.

Les vrais reptiles volants (ptérosaures) ont disparu avec les dinosaures.

En revanche , comme certains dinosaures , des lézards sont capables d'adopter un mode de locomotion bipède pour courir, dressés sur leurs pattes arrières.

f·BhjU:i' ·HUUI Le régime alimentaire des reptiles est très varié.

On compte aussi bien des herbivores , des omnivores (qui mangent de tout) que des carnivores dévorant des proies de toutes tailles.

Quelques-uns sont charognards.

Tous les serpents et les crocodiles sont carnivores ainsi que la moitié des tortues, l'autre moitié étant herbivore .

Certaines espèces se nourrissent d'un aliment unique : algues pour certaines tortues marines et pour l'iguane marin des fles Galapagos, fourmis pour certains serpents.

THERMORÉGULATION Les reptiles sont des animaux poïkilothermes , c'est-à-dire que la température de leur corps dépend directement de celle de l'environne­ ment, à la différence des oiseaux et des mammifères, animaux homéotherme s (ou endothermes), chez lesquels un processus interne maintient la tempé­ rature corporelle constante.

Toutefois , les reptiles peuvent modifier leur comportement pour élever leur tempé­ rature et ainsi augmenter leur métabo­ lisme et leur capacité d'action.

• Ils vont s'exposer dans les endroits ensoleillés ou "s'allongent» pour avoir le ventre en contact avec le sol chauffé par les rayons solaires.

• À l'inverse , ils se réfugient dans les zones d'ombre (par exemple sous les pierres ou dans le sol) lorsque la chaleur est trop importante.

• Pendant l'hiver, dans les régions tempérées , les reptile s n'ont plus une température interne suffisamment élevée pour être actifs.

Ils vivent en léthargie , bien à l'abri dans le sol ou dans toute autre cachette.

iiUQiJ.J,lii5il·U1 Les reptiles possèdent, à la différence des amphibiens, des organes copulateurs (érectiles chez le mâle ) si bien que la fécondation est toujours interne, et non pas externe comme chez les amphibiens.

OVIPARilt La plupart des reptiles sont ovipares , c'est-à-dire qu'ils pondent des œufs.

Ces œufs ont la particularité de posséder une coquille, à la différence de ceux des amphibiens, si bien qu'ils peuvent être pondus à terre .

Grace à cette coquille, les reptiles sont devenus indépendants du milieu aquatique.

En outre, l'œuf possède un sac amniotique (amnios), rempli de liquide , dans lequel baigne l'embryon .

Il contient également un sac vitellin avec les réserves néces saires au développement embryonnaire.

OVOVIVIPARITt Certaines espèces sont ovovivipares et cette caractéristique s'est développée indépendamment chez différents groupes de serpents et de lézards .

Dan s l'ovoviviparité, le petit, dans son œuf, se développe dans le corps de sa mère .

Dans ce cas, ponte et éclosion se rapprochent jusqu'à être confondues: la femelle donne naissance à des petits déjà formés.

VtVIPARITt Elle s'observe chez quelques espèces (par exemple le lézard vivipare).

Dans la viviparité, il y a réduction , plus ou moins importante selon les espèces , de la coquille et développement d'un placenta (structure d'échange entre l'embryon et sa mère) rudimentaire.

PARTHtNOGENBE Quelques lézards sont exceptionnellement parthénogénétiques , c'est dire que les femelles peuvent donner nais sance à des petits sans intervention d'un mâle.

JEUNES Dès leur sortie de l'œuf, les petits, qui ressemblent à des adultes en miniature , sont autonomes.

La mortalité des jeunes est très forte au cours de la première année et seulement 10% à 30% d'entre eux parviendront à l'age adulte.

LONGtviTt Dans l'ensemble, les reptiles vivent vieux.

On y observe même des records de longévité à l'échelle de l'ensemble du groupe des vertébrés : plus d'un siècle pour les crocodiles et les tortues terrestres .

13·Mi4•iiiij ,~ij:i 1 • La grande majorité des reptiles est sédentaire, occupant un domaine vital dont la taille dépend de l'environnement et de l'espèce .

Ce domaine tend à être plus vaste dans les régions désertiques .

En outre, il est généralement plus petit pour les espèces herbivores que les carnivores.

Le domaine est parsemé de zones particulières (abris, lieux d'exposition au soleil, points d 'affût ), visitées selon des horaires relativement réguliers .

Si le milieu est favorable , une vipère, par exemple, peut vivre dans un espace de quelques mètres carrés.

• Quelque s espèces de serpents sont migratrices, mais parcourent des distance s relativement courtes.

Seules les tortues marines sont capables de long parcours (la tortue verte peut s'éloigner de plus de 2 000 km de son aire de reproduction !).

• La plupart des espèces vivent en solitaires ou se regroupent autour des sources de nourriture .

Seul l'iguane herbivore des Col6pagos semble avoir une attirance pour une certaine vie sociale , • La défense d 'un territoire et l'hostilité entre membre s d'une même espèce semblent assez rares, sauf au moment de la reproduction .

RÉPARTITION ET HABITAT Les reptiles sont surtout présents dans les régions chaudes, mais nombre d'espèces se rencontrent dans les régions tempérées .

Certaines, comme le lézard vivipare et la vipère péliade vivent même à deux pas du cercle polaire .

Dans les régions chaudes, on les trouve dans pratiquement toutes les niches écologiques .

Les reptiles sont très majoritairement des animaux terrestres.

• En milieu aride on les observe aussi bien dans les sables des déserts que dans les zones rocheuses et les éboulis.

• Dans les pairies, les forêts ou les steppes, ils recherchent généralement le couvert végétal pour se protéger .

• Occasionnellement, certaines espèces se réfugient dans les arbres ou les arbustes mais , dans les forêts tropicales, d'autres sont devenue s véritablement arboricoles.

Ces arboricoles appartiennent au groupe des serpents mais aussi à celui des lézards (iguanes , caméléons ...

) .

• On trouve également des espèces fouisseuses qui s'enfoncent dans les sols assez meubles pour vivre dans des terriers qu'elles creusent elles-mêmes .

Des reptiles vivent en milieu marin (serpents, tortues ...

), d 'autres en eau douce et certaines espèces, grace à leur peau imperméable , passent de l'eau douce à l'eau salée.

Certains serpents sont tellement bien adaptés au milieu aquatique qu'ils n'ont pas besoin de revenir sur la terre ferme pour pondre.

CROUPES PARTICULIERS DE REPTILES Il s'agit du sphénodon , unique représentant du groupe des rhynchocéphales et des reptiles fouisseurs du groupe des amphisbéniens.

Ces derniers sont beaucoup moins connus que les groupes les plus importants (tortues, lézards, serpents et crocodiles).

lES RHYNCHOdPHALES De nos jours , l'ordre des rhyncho­ céphales n'est plus représenté que par une seule espèce, le sphénodon (Sphenodon pundatus), ou encore Tuatara , ce qui signifie« pointes sur le dos " dans la langue des Maoris de Nouvelle-Zélande .

Son allure générale est proche de celle d'un iguane.

Découverte Il a été décrit pour la première fois en 1831 par le Dr Gray du British Museum , à partir d'un simple crâne .

Son découvreur l'apparente aux lézards et le baptise sphénodon (« dents en pointes» ).

En 1840, le Dr Gray dispose de spécimens entiers, mais il ne fait pas le rapprochement avec son observation antérieure, et décrit une nouvelle espèce, Hatteria pundata.

Trois ans plus tard, le célèbre paléontologue du British Museum, Sir Richard Owen, observe des similitudes entre le squelette du sphénodon et ceux de reptiles fossiles d 'Afrique du Sud.

li les regroupe sous le nom de rhynchocéphales et des différencie des lézards .

De fait, le sphénodon peut être considéré comme un fossile vivant car il ressemble à l'Homeorosaurus du jura ssique supérieur: il n'a donc pratiquement pas changé depuis 140 millions d'années! Habitat Si les ancêtres lointains du sphénodon étaient présents sur tous les continents, aujourd'hui il ne survit plus que sur une quarantaine d11ots rocheux protégés par leur inaccessibilité , le long du littoral de la Nouvelle -Zélande (îles du détroit de Cook) et au large de la côte septentrionale.

Il y a peu, il était encore présent sur l'ensemble de la Nouvelle­ Zélande .

Fort heureusement , il fut déclaré espèce protégée en 1953 et i l ne semble plus menacé d'exti nction .

Morphologie C'est un reptile de bonne taille Gusqu'à 70 cm de long) et de morphologie relativement lourde .

Il se rapproche des amphibiens par certaines caractéristiques du cerveau, par son style de locomotion et par ses cavités cardiaques , plus primitives que celles des reptiles .

Il se différencie des lézards car il n'a pas d'organe copulateur et ses dents ne se renouvellent pas.

Par contre, comme un vrai lézard , il est capable d'abandonner la partie terminale de sa queue (autotomie) pour leurrer les prédateurs.

Alimentation Essentiellement nocturne, le sphénodon sort la nuit de son terrier pour se nourrir d 'insecte s (grillons, coléoptères, cloportes ...

), de vers, de mollusques (escargots), d'œufs et même, à l'occasion, d'oisillons , de petites grenouilles et de jeunes lézards .

Reproduction Chez le sphénodon, le dimorphisme sexuel est important : le mâle mesure plus de 60 cm alors que la femelle est beaucoup plus petite (45 cm), de couleur plus claire , avec une tête plus étroite.

Les sphénodons, dont la croissance est lente et longue, vivraient très vieux, plus de 100 ans.

Leur maturité sexuelle survient vers l'age de 20 ans.

Tous les 4 ans, les femelles s'accouplent avec les mâles.

Les œufs sont pondus 9 mois plus tard et enfouis dans le sol pour une durée d'incubation de 15 mois .

Ainsi, les jeunes sortant tout juste de l'œuf ont été conçus 2 ans auparavant! LES AMPHISBtNIENS OU AMPHISBÈNES Ce groupe de reptiles squamates (parents des serpents et lézards) est encore assez méconnu : ses représentants semblent à mi-chemin entre les lézards et les serpents.

Il comporte quatre familles et l'on connaît environ ISO espèces (dont les genres Rhineura , Amphisbena, Trogonophis , Pachycalamus ou Diplometopon) .

Leur taille moyenne est comprise entre 10 et 40 cm.

Ils vivent en Amérique tropicale , en Europe méridionale, en Afrique et au Moyen -Orient.

Tous sont des animaux fouisseur s, qui s'aventurent peu en surface.

L:anatomie des amphisbéniens est adaptée à leur habitat souterrain.

• Ils ont un corps vermiforme, long et annelé, dépourvu de pattes, comme les serpents.

Leur allure générale est toutefois plus lourde et plus lente que celle des autres reptiles fouisseurs.

• Leur peau , assez translucide, laisse voir les vaisseaux sanguins.

• Leurs yeux, inutiles dans l'obscurité souterraine, sont atrophiés et leurs paupière s sont soudées.

• La tête, dont les narines sont orientées vers l'arrière , a le même profil que la queue , assez courte.

Cette particularité permet aux amphisbéniens de se déplacer aussi rapidement vers l'avant que vers l'arrière , par des mouvements d'ondulation.

• Tous les amphisbènes connus sont insect ivores .

• Certains sont ovipares (pondent des œufs) et d'autres ovovivipares (les œufs se développent dans le corps de la femelle).

Quelques mythes sur les reptiles Beaucoup de personnes pensent, à tort, que les serpents adorent le lait.

Certains fermiers vont jusqu'à croire que les serpents boivent directement aux pis des vaches et font tarir leur lait.

Dans les mythes de certaines tribus amérindiennes, la Terre est une énorme tortue.

Légende urbaine : dans les années 1970, une rumeur persistante signalait la présence de crocodiles dans les égouts des grandes villes.. »

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