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Mariage dans sous l'orage

Publié le 23/04/2024

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« Année : 2023/2024 Exposé de Français Thème : le mariage dans Sous l’orage Plan Introduction I-Définition du mariage II- Les différentes formes de mariages II- le mariage selon la tradition dans sous l’orage Conclusion Sous l’encadrement de M.

GUEYE Exposants Seydou SOW Moussa COULIBALY Awa DIARRA Aminata SALL Aminata BA n° 1 Youba WAGUE INTRODUCTION D'une part, le poids du passé, l'autorité de la tradition, le prestige des anciens, d'autre part, l'appel de temps nouveaux, l'ouverture et les émois de la jeunesse : la profondeur millénaire de l'Afrique et les horizons stimulants dévoilés par d'autres formes de savoir, ce débat est celui des pères et des fils, et tel est l'orage subi par les peuples africains.

Il est très remarquable en ce roman, si juste d'écriture, si mesuré de ton, de voir ce peuple - ici une famille et un village maliens - sortir de la tourmente sans sacrifices extrêmes : la parole sage a raison des passions, et le désordre de l'histoire finalement s'épuise face à l'ordre de la vie.

Sous l’orage évoque des thèmes essentiels parmi lesquels « l’expression de la condition féminine » qui est le thème de notre exposé. I.

Définition de mariage Le mariage désigne l'union de deux personnes dans le but de fonder une famille.

Il est prononcé après des formalités précises et au cours d'une cérémonie religieuse ou républicaine devant une autorité religieuse ou un officier d'état civil qui recueille les consentements. II- Les différentes formes de mariage Il existe différentes formes de mariage en Afrique.

Parmi celles-ci on peut citer : Le mariage forcé : comme son terme l’indique c’est un mariage sans consentement de l’un des conjoints et c’est souvent la femme qui est sacrifiée soit pour payer une dette de ses parents ou pour des raisons économiques. Le mariage forcé est malheureusement encore une pratique très répandue dans certaines contrés d’Afrique. Le mariage coutumier ou traditionnel : le Sénégal regorge de nombreuses ethnies, certaines sont depuis longtemps installées dans la région, d’autres sont venues plus tard au gré des guerres, conquêtes, sécheresses, etc.

Il existe à peu près 22 ethnies recensées au Sénégal, il faut noter qu’à l’intérieur de chaque ethnie, il existe souvent des sous-groupes qui ont des pratiques similaires dans le but de permettre aux jeunes mariés de se familiariser avec leur famille et belle-famille.

C’est une cérémonie solennelle, rythmé de chants, rires et pleurs quelque fois.

C’est le billet d’entrée de la mariée pour rejoindre le domicile conjugal. Le mariage religieux : Dans un pays laïque, chacune des religions respectent les préceptes et exigences de sa religion, le mariage religieux se célèbre à la mosquée ou à l’église avec la présence de la famille et la belle-famille. Le mariage civil : c’est une union scellée à la mairie, souvent en discrétion avec la présence des témoins. III.

LE MARIAGE SELON LA TRADITION DANS LE ROMAN Avec son roman " Sous l’orage ", Seydou Badian évoque un thème qui a été largement traité, la place du mariage dans une société africaine où le droit coutumier est mis à mal par les nouveaux venus, les Blancs et leurs cultures.

Les nouveaux maîtres imposent des obligations juridiques en porte-à-faux avec les traditions.

Le mariage coutumier n’y échappe pas.

En Afrique, celui-ci ne consacre pas uniquement une alliance entre deux époux.

Le mariage engage aussi et c’est un point essentiel, l’union de deux familles qui se doivent assistance dans une société régie par les solidarités communautaires.

Cet acte crucial ne peut pas être délégué à la seule responsabilité de deux jeunes jouvenceaux irresponsables et cela au titre d’un mariage d’amour.

Ce genre de comportement individualiste est inenvisageable.

Ce serait le reniement des paroles des ancêtres.

Une violation sacrée.

Pourtant les nouvelles générations entendent secouer le joug des interdits pour répondre favorablement à leurs désirs.

Confrontés à ses nouveaux défis, les anciens accusent les colons et leurs écoles.

Des écoles qui égareraient les jeunes des sentiers traditionnels par le martèlement de l’individualisme. Les pouvoirs réservés au père par les usages - sinon par les coutumes – en Afrique, étaient considérables ; puisqu’il arrivait qu’ils décident seuls du sort de leurs enfants en Particulier de leurs filles ».

Il convient de noter que selon la tradition en Afrique noire, il relève à la fois du droit et du devoir du père de bien marier son enfant.

C’est un droit en ce.... »

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