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restaurent

Publié le 22/01/2015

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DEGAUGUE Augustin 1ère S1 Martin DUBOIS Restaurant « Le Palais des Saveurs » Avenue du Lac CHAMPAGNE LES SAULES Monsieur, Je viens de terminer votre roman « Un dîner presque parfait ». Je suis entré dans une librairie pour acheter ce livre , attiré par le titre évocateur pour moi puisque je travaille dans le milieu de la restauration, en m'imaginant passé de bons moments. Lorsque j'ai commencé à le lire, il m'a semblé y trouver quelque chose de familier. Le restaurant décrit dans votre roman s'appelle « Le Manoir du Goût » et se situe au bord...

« il est veuf et père d’une petite fille qu’il ne voit pas souvent car elle est handicapée et placée dans un établissement spécialisé éloigné. Je me suis senti trahi et j’ai senti la colère monter en moi .

très peu de personnes connaissent mon douloureux secret.

Ça ne peut pas être une coïncidence .

Comment avez –vous pu si légèrement dévoiler mon intimité dans ce qui me tient le plus à cœur et qui me touche le plus ? Mais je n’étais pas au bout de mes peines lorsque j’ai continué ma lecture, car le romancier que vous êtes après avoir décrit ma vie privée m’a accablé des pires défauts pour continuer l’intrigue de son livre. L’homme fort et intègre que je suis et qui je pense a toujours fait et fera toujours son métier dans les règles de l’art sans y mêler sa vie personnelle est apparu au fil des pages comme un pauvre type que la douleur intérieure rendait dépressif et agressif, se relâchant dans son travail, autoritaire avec son personnel devant ses clients, bâclant sa cuisine, mélangeant les préparations de ses plats , et trouvant du réconfort dans la boisson allant jusqu’à être incorrect et grossier avec sa clientèle. Bien que je sache qu’il s’agisse d’un roman, je trouve étrange les ressemblances entre les descriptions du restaurant et de mon établissement, et je tiens a vous faire savoir ma désapprobation et ma colère d’avoir dévoilé mon secret intime et d’avoir pour le déroulement de votre histoire, entaché mon intégrité en m’affublant des pires défauts pouvant me porter préjudice dans mon activité, si des clients ayant lu votre livre font le même rapprochement , allant peu-être même jusqu’à déserter le restaurant qui me fait vivre et me permet de subvenir aux besoins de ma petite fille . Je me sens violé,humilié et sallit.

Je ne vous salue pas Monsieur, et j’espère que votre prochain roman ne fera pas de mal à quelqu’un DUBOIS Martin. »

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