CDU
Publié le 18/02/2012
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La Christlich-demokratische Union (CDU, Union chrétienne-démocrate), dont l'importante section bavaroise porte le nom de Christlich-soziale Union (CSU, Union chrétienne-sociale), a longtemps dominé la scène politique de l'Allemagne fédérale. Elle perd le pouvoir au profit de la SPD (Sozialdemokratische Partei Deutschlands) en 1969, mais redevient le premier parti politique après les élections de 1976....
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de Ia grosse Industrie et I'appui des masses conserva-
trices protestantes du Nord, tout en ralliant les travail-
leurs catholiques de gauche.
II fait de Ia CDU un peril
europeen et atlantiste, garantit Ia propriete et le libera-
lisme economique, tout enintroduisant des reformes
sociales, et place I'Allemagne federale sur une vole que
meme Ia SPD, lorsqu'ellearrivera au pouvoir,devra
respecter.
4 La mort du a vieux (a Der AlteAdenauer) annonce
le declin de la CDU.
S'il se fait reraplacer des 1963 par
Ludwig Erhard (artisan du a miracle economique alle-
mend .), qui aura lui-meme pour successeur Kurt Georg
Kiesinger, ilse mefie de I'agressif Franz-Josef Strauss.
Celui-ci, chef inconteste de la CSU ba'raroise, n'arrivera
donc jamais a s'imposer a l'echelle de l'Allemagne.
Mais
Kiesinger n'a pas l'envergure de Willy Brandt qui meile
en 1969, pour Ia premiere foie, Ia SPD au pouvoir.
Au
successeur de Brandt, le chancelier Helmut Schmidt, Ia
CDU n'oppose, lors deselections federales d'octobre
1976, qu'un homme de l'appareil,Helmut Kohl, dont
('eminence grise est Rainer Bartel.
5 En 1976, les programmes de Ia CDU et de la SPD
n'ont que des divergences mineures.
La CDU, Ewes
avoir vilipende l'Ostpolitlk (politique
del'Est) lancet?
par Willy Brandt,enterinera, audernier moment, en
mars 1976,
('accord
germano- polonais, qui
consacre
pourtant les changements de frontiere
(aligne Oder-
Neisse issus de la Melte du III° Reich.
Cependant,
le climat general d'incertitude ecenomique et les acti-
vites terroristes de groupuscules anarchisants (4, Bande
Baader-Meinhof .) redonnent espoir a la CDU qui axe
sa propagande electorale sur l'ordre et Ia securite.
de la grosse Industrie et l'appui des masses conserva
trices protestantes du Nord, tout en ralliant les travail leurs catholiques de gauche.
Il fait de la CDU un
parti européen et atlantlste, garantit la propriété et le libéralisme économique, tout en introduisant des réformes
sociales, et place l'Allemagne fédérale sur une voie que même la SPD, lorsqu'elle arrivera au pouvoir, devra
respecter.
4 La mort du « vieux » (« Der Alte », Adenauer) annonce
le déclin de la CDU.
S'il se fait remplacer dès 1963 par
Ludwig Erhard (artisan du « miracle économique alle
mand »), qui aura lui-même pour successeur Kurt Georg
Kieslnger, il se méfie de l'agressif Franz-Josef Strauss.
Celui-ci, chef incontesté de la CSU bavaroise, n'arrivera
donc jamais à s'imposer à l'échelle de l'Allemagne.
Mais Kiesinger n'a pas l'envergure de
Willy Brandt qui mène
en 1969, pour la première fois, la SPD au pouvoir.
Au
successeur de Brandt, le chancelier Helmut Schmidt, la
CDU n'oppose, lors des élections fédérales d'octobre
1976, qu'un homme de l'appareil, Helmut Kohi, dont
l'éminence grise est Rainer Barzoï.
5 En 1976, les programmes de la CDU et de la SPD n'ont que des divergences mineures.
La CDU, après
avoir vilipendé l'Ostpolitik (politique de l'Est) lancée
par Wiliy Brandt, entérinera, au dernier moment, en mars 1976, l'accord germano-polonais, qui consacre
pourtant les changements de frontière (« ligne
Oder¬
Neisse ») issus de la défaite du III e Reich.
Cependant,
le climat général d'incertitude économique et les acti vités terroristes de groupuscules anarchisants (« Bande
Baader-Meinhof ») redonnent espoir à la CDU qui axe
sa propagande électorale sur
l'ordre et la sécurité..
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