Colette par Dominique Aury Il n'y a pas de malentendu de la gloire.
Publié le 05/04/2015
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Colette par Dominique Aury Il n'y a pas de malentendu de la gloire. Si Colette est morte dans une sorte d'apothéose, elle le doit à la confiance qu'elle avait éveillée, sans l'avoir cherchée jamais, chez les femmes, chez les garçons et les filles de vingt ans. On prêche sans cesse les adolescents et les femmes, Colette n'a jamais prêché ; on les accable d'interdits, Colette n'a jamais rien défendu. Elle représente la plus étroite, mais la plus naturelle des libertés : celle qui règne dans un univers purement féminin où ni le social ni le religieux n'interviennent. Depuis les premières Claudine, Colette ne s'est jamais départie de cette retenue qui permet de braver les usages, et que les femmes, lorsqu'elles écrivent, abandonnent pourtant si volontiers. Elle a repris s...
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