Drogues et Occultisme

« en astral.

A notre époque, le conformisme moral pousse la plupart des occultistes à réprouver officiellement, dans leurs écrits, l'usage des psychotropes.

Il y a pourtant des exceptions, dont on peut croire qu'elles sont la fraction avouée de pratiques bien plus généralisées.

4 La plus marquante est représentée par Alelster Crow­ ley, le 'mage de I'Astrum Argentinum.

Initié de bonne heure aux stupéfiants par Allan Bennett, un Anglais converti au bouddhisme, Crowley en usa largement, ainsi que de l'alcool, au cours des cérémonies magiques qu'il prési­ dait.

Dans ses écrits, il a établi une classification occul­ tiste des drogues, selon l'Arbre séphirotique de la kabbale et le symbolisme des tarots.

Quelques occultistes comme lsrall Regardle (disciple de Crowley puis de Wilhelm Reich) admettent l'usage des drogues comme auxiliaires des opérations occultes, mais conseillent la prudence.

Aldous Huxley (à qui Crowley avait fait connaitre la mescaline) dans " Les Portes de la Perception "• et Henri Michaux dans " Misérable Miracle "• ont décrit leurs voyages dans l'univers psychédélique.

5 La question demeure de savoir si les états de cons­ cience provoqués par les drogues ressortissent aux phé­ nomènes supranormaux ou s'ils manifestent une lntoxl· cation du système nerveux supérieur analogue à la banale ivresse alco~lique .

Les explosions de violence dues à la consommation de l'acide lysergique (LSD) (comme l'affaire Manson aux États-Unis), la lourde rançon pathologique des drogués dans les jeunes générations, l'utilisation possible des psychotropes en cas de guerre (agents Invalidants), contribuent à la prudence dont font preuve à ce sujet les occultistes comme les chercheurs scientifiques.. »