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Dwight David Eisenhower par Serge Hurtig Secrétaire général de la Fondation Nationale

Publié le 05/04/2015

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Dwight David Eisenhower par Serge Hurtig Secrétaire général de la Fondation Nationale des sciences politiques, Paris Trente-quatrième président des États-Unis, le général Eisenhower laisse le souvenir d'un habile négociateur dont le sourire désarmant reflétait un profond optimisme quant à l'avenir de l'Amérique et des valeurs qu'elle incarne. Né en 1890 dans une petite ville du Texas, d'une famille très modeste, Dwight Eisenhower appelé " Ike ", entre dans l'armée par la grande porte : l'académie militaire de West Point, d'où il sort 61e sur 164. La Première Guerre mondiale se termine avant qu'il eût été envoyé en France. Sa carrière se poursuit, avec lenteur, dans les états-majors : auprès du général MacArthur, à Washington puis aux Philippines, auprès du général Marshall à partir de 1941, quand il est nommé général de brigade et chargé de préparer le débarquement en Europe. Désormais, son ascension va être fulgurante : chef des opérations militaires au département de la Guerre, commandant en chef des troupes américaines en Europe, responsable de l'opération Torch (débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord), puis du débarquement en Sicile et en Italie, Eisenhower est nommé en décembre 1943 commandant des forces expéditionnaires alliées, et prépare l'opération Overlord, le débarquement en Normandie. De l'avis de tous ceux qui l'ont alors connu, ces promotions successives étaient pleinement méritées. Sans être un génie militaire, le général Eisenhower faisait preuve d'une compétence étendue, d'une aptitude à l'organisation, à la conciliation, mais aussi à la décision, indispensables à qui avait la responsabilité d'un nombre considérable d'unités appartenant à des pays et à des armes souvent jaloux les uns des autres. Sa cordialité, sa modestie, sa confiance dans ses subordonnés comme en lui-même l'aidèrent à forger un instrument militaire aussi cohérent que le p...

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