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Frédéric Mistralpar André BerryIl naquit à Maillane, non loin de Saint-Rémy-de-Provence, le 8 septembre1830.

Publié le 05/04/2015

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Frédéric Mistral par André Berry Il naquit à Maillane, non loin de Saint-Rémy-de-Provence, le 8 septembre 1830. Son enfance champêtre au mas du Juge, sur le domaine du patriarche campagnard qu'était son père, a quelque chose d'évangélique, de même ses études à l'école rurale de Saint-Michel-de-Frigolet, puis au pensionnat Dupuy, en Avignon. Bachelier à Nîmes, puis licencié en droit à Aix, il devait, pour tout usage de ses diplômes, rejoindre paisiblement le mas paternel, où l'appelait une vocation déjà très mûre : fruit, en grande partie, de l'amitié nouée par lui avec son répétiteur en Avignon, Joseph Roumanille. C'est de l'alliance de l'aîné et du cadet, bientôt rejoints par d'autres poètes patoisants, que devait sortir, le 21 mai 1854, la Déclaration de Font-Ségugne. Là, ce jour-là, les nouveaux écrivains provençaux, s'affublant du nom de " félibres ", prirent l'engagement de remettre en honneur la langue de leur terroir. Puis Mistral rentra dans son mas. Le 2 février 1859 paraissait le poème de Mireio : le premier exemplaire fut envoyé à Lamartine qui, par un " entretien " mémorable de son Cours familier de littérature, en assura le succès. Suivirent Calendau (1867), Lis Isclo d'or (1875), Nerto (1884), Lou Tresor dou Felibrige (1886), La Reino Jano (1890), Lou Pouemo dou Rose (1897), Moun Espelido... (Mes origines... 1906), Lis Oulivado (1912). La vie du poète, depuis 1854 jusqu'à son décès survenu le 25 mars 1914, devait rester celle de l'ermite de Maillane : sans autres épisodes qu'un mariage heureux, deux déménagements dans la commune même, d'illustres visites et quelques dépl...


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