Green Peace

« Green Peace 11s biliser les investissements des compagnies exploitantes.

La disparition des rorquals, cachalots et autres mégap­ tères ne serait plus justifiée par une incontestab~e utilité.

5 Les estimations des années 60 chiffraient à 200 000 le nombre des rorquals bleus subsistant dans les eaux aus­ trales.

Une seule campagne en tuait 30 000.

La Commission internationale de pêche à la baleine (IWC), instituée en 1932 pour limiter le nombre des captures, diminue d'une année à l'autre les quotas des prises autorisées : 17 611 en 1977-78, 16 352 en 1978-79 (pour l'ensemble des céta­ cés).

Green Peace met en doute l'action de la commission.

Le mouvement fait remarquer que les quotas ne sont plus atteints depuis 1972, ce qui prouverait une dramatique raréfaction des baleines et une protection tacHement accordée aux pêcheries.

Comme l'ONU en 1972, il réclame un moratoire de dix ans sur toute chasse baleinière afin de laisser à la population menacée le temps de se repro­ duire.

6 Sur les lieux de pêche, les combattants de Green Peace repèrent un baleinier, mettent les canots à la mer et interposent -non sans risques -un bouclier humain entre la bête et le harpon, jusqu'à ce que le chasseur abandonne.

Ainsi auraient-ils sauvé des centaines de céta­ cés.

Les pêcheurs redoutent désormais l'apparition d'un des rafiots du mouvement.

«Le Combattant-de-l'arc-en­ ciel », par exemple, est un vieux chalutier que des béné­ voles ont remis à flot près de Londres avec 300 livres de capital initial.

Il a déjà emporté au large de l'Islande et des Orcades vingt-deux militants (dont quatre femmes) de huit nationalités.

A terre, l'équipage multiplie les confé­ rences afin de provoquer dans le public le choc psycho­ logique qui fera que dans les parages, la chasse à la baleine « ne sera jamais plus comme avant "· .,..

Voir aussi : Ecosystème, Faune.. »