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HDA Ravel Bolero

Publié le 23/05/2017

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FICHE 4 « Le Boléro » op. 81, Musique de ballet pour orchestre en do majeur de MAURICE RAVEL Thématique ART, RUPTURE ET CONTINUITÉ Auteur Maurice RAVEL Œuvre « Le Boléro » op. 81 Genre Musique de ballet pour orchestre en do majeur Année Oeuvre réalisée en 1928 Durée Environ 15 minutes Première Le 22 novembre 1928 au théâtre national de l’Opéra par l'orchestre Straram et les ballets d'Ida Rubinstein, dans une chorégraphie signée Bronislava Nijinska et des décors d’Alexandre Benoits. Walther Straram dirigeait l'orchestre. Orchestration Cordes : premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses, 1 harpe Bois : 1 piccolo, 2 flûtes, l'une jouant aussi du piccolo, 2 hautbois, l'un jouant du hautbois d'amour, 1 cor anglais, 2 clarinettes si ?, l’une jouant de la petite clarinette mi ?, 1 clarinette basse si ?, 2 bassons, 1 contrebasson, 1 saxophone soprano en si ?(*) et 1 saxophone ténor en si ? Cuivres : 1 petite trompette en ré (joué de nos jours sur une trompette piccolo en la), 3 trompettes en ut, 3 trombones, 1 tuba Percussion : 2 tambours, 3 timbales en sol, ut et mi, grosse caisse, cymbales à mains, tam-tam, célesta Argumentation du choix Le tableau « La persistance de la mémoire » ou « Les montres molles » est le meilleur exemple artistique influencé par le concept de l’espace-temps, tel que développé par Einstein dans sa théorie de la relativité, mais on peut l'encadrer aussi dans le concept de rupture et continuité. Rupture et continuité  Au début de la décennie des années 1930, Dalí trouve son propre style, son langage particulier et la forme d’expression qui l’accompagneront toujours et, bien qu’il change et qu’il évolue, ce seront, dans le fond, ceux que nous connaissons tous et qui le définissent si bien. Un mélange d’avant-garde et de tradition. Ses premières toiles impressionnistes restent en arrière, ainsi que ses oeuvres influencées, entre autres mouvements, par le cubisme, le purisme et le futurisme. Avec « La persistance de la mémoire » Dalí est complètement intégré dans le surréalisme et c’est le début de sa consécration comme peintre. Il reprend cette évocation vingt ans plus tard, sous l'influence manifeste de sa lecture artistique des avancées scientifiques (de la physique quantique en particulier), avec une toile intitulé "Désintégration de la persistance de la mémoire". Le temps Albert Einstein explique la dilatation du temps de la manière suivante : « Si nous placions un organisme vivant dans une boite on pourrait s'arranger pour que cet organisme, après un temps de vol aussi long que voulu, puisse retourner à son endroit d'origine, à peine altéré, tandis que les organismes correspondants, qui sont restés dans leur position initiale auraient depuis longtemps cédé la place à de nouvelles générations. Car pour l'organisme en mouvement, la grande duré du voyage était un court instant, à condition que le mouvement ait été effectué quasiment à la vitesse de la lumière. » D’après les principes établis par Einstein, le temps a perdu son caractère absolu et fixe pour devenir une notion fluide et malléable tel que esquissée par Dali. Concrètement, on retrouve la définition donnée précédemment de la dilatation du temps à travers les montres molles. D’ailleurs, le tableau est communément connu sous le titre ‘’Les montres molles’’ et non par son appellation originale. Si en observant le tableau, la première chose qui nous frappe est les montres molles, on constate cependant la présence d’une montre, qui apparaît rigide, contrairement aux trois autres, et normale, excepté le fait qu’elle soit retournée et recouverte de fourmis. Par ailleurs, la rigidité de cette montre, un peu particulière, semble être dûe au changement de référentiel. En effet, on peut voir qu’elle  est entièrement  située sur le support. On considère donc que l’observateur se place sur le support et observe de là les changements. On rappelle que la dilatation du temps n’existe que pour l’observateur et que ces effets sont variables en fonction du changement de référentiel. Les images du temps se traduisent dans le langage courant par des métaphores que tout le monde doit saisir sans difficulté : le temps s’écoule, le cours du temps (métaphore du fluide), la vie se consume (image du feu), les heures s’égrènent (métaphore minérale), le temps tourne (métaphore spatiale, circulaire). Il est remarquable que toutes ces métaphores passagères présentent un rapport avec les instruments que l’homme a construits pour mesurer le temps. L'espace Dans cette peinture espagnole, l’observateur peut percevo...
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« EXAMEN HISTOIRE DES ARTS - DNB 2016 - Ruscu Albert-Octavian 3ème B ARTS, RUPTURE ET CONTINUITÉ I.

Argumentation du choix Le tableau « La persistance de la mémoire » ou « Les montres molles » est le meilleur exemple artistique influencé par le concept de l’espace-temps, tel que développé par Einstein dans sa théorie de la relativité, mais on peut l'encadrer aussi dans le concept de rupture et continuité. Rupture et continuité Au début de la décennie des années 1930, Dalí trouve son propre style, son langage particulier et la forme d’expression qui l’accompagneront toujours et, bien qu’il change et qu’il évolue, ce seront, dans le fond, ceux que nous connaissons tous et qui le définissent si bien.

Un mélange d’avant-garde et de tradition.

Ses premières toiles impressionnistes restent en arrière, ainsi que ses oeuvres influencées, entre autres mouvements, par le cubisme, le purisme et le futurisme.

Avec « La persistance de la mémoire » Dalí est complètement intégré dans le surréalisme et c’est le début de sa consécration comme peintre.

Il reprend cette évocation vingt ans plus tard, sous l'influence manifeste de sa lecture artistique des avancées scientifiques (de la physique quantique en particulier), avec une toile intitulé "Désintégration de la persistance de la mémoire". Le temps Albert Einstein explique la dilatation du temps de la manière suivante : « Si nous placions un organisme vivant dans une boite on pourrait s'arranger pour que cet organisme, après un temps de vol aussi long que voulu, puisse retourner à son endroit d'origine, à peine altéré, tandis que les organismes correspondants, qui sont restés dans leur position initiale auraient depuis longtemps cédé la place à de nouvelles générations.

Car pour l'organisme en mouvement, la grande duré du voyage était un court instant, à condition que le mouvement ait été effectué quasiment à la vitesse de la lumière.

» D’après les principes établis par Einstein, le temps a perdu son caractère absolu et fixe pour devenir une notion fluide et malléable tel que esquissée par Dali.

Concrètement, on retrouve la définition donnée précédemment de la dilatation du temps à travers les montres molles.

D’ailleurs, le tableau est communément connu sous le titre ‘’Les montres molles’’ et non par son appellation originale.

Si en observant le tableau, la première chose qui nous frappe est les montres molles, on constate cependant la présence d’une montre, qui apparaît rigide, contrairement aux trois autres, et normale, excepté le fait qu’elle soit retournée et recouverte de fourmis.

Par ailleurs, la rigidité de cette montre, un peu particulière, semble être dûe au changement de référentiel.

En effet, on peut voir qu’elle est entièrement située sur le support.

On considère donc que l’observateur se place sur le support et observe de là les changements.

On rappelle que la dilatation du temps n’existe que pour l’observateur et que ces effets sont variables en fonction du changement de référentiel. Les images du temps se traduisent dans le langage courant par des métaphores que tout le monde doit saisir sans difficulté : le temps s’écoule , le cours du temps (métaphore du fluide), la vie se consume (image du feu), les heures s’égrènent (métaphore minérale), le temps tourne (métaphore spatiale, circulaire).

Il est remarquable que toutes ces métaphores passagères présentent un rapport avec les instruments que l’homme a construits pour mesurer le temps. L'espace Dans cette peinture espagnole, l’observateur peut percevoir l’idée de la contraction des longueurs.

Cependant, cette partie de la relativité restreinte n’est pas totalement évidente, allant même jusqu’a sembler illusoire.

Rappelons que le terme se contracter traduit un état de réduction de la matière en question.

Or, il se dégage du tableau une impression d’allongement des montres molles.

La première chose qui nous frappe en observant le tableau est l’état des montres qui sont malléables. Néanmoins, on peut noter une différence au niveau des dimensions de la montre en bas a gauche.

Cette dernière est nettement plus petite que les autres.

On pourrait penser que ce serait du au fait que la montre ne soit pas du même type que les trois autres.

Mais on remarque qu’elle dispose d’un remontoir semblable à celui des deux autres montres.

De plus, le cadran est identique aussi.

Il est logique de penser que, le thème du tableau étant les montres molles, Dali peindrait toutes les montres molles.

Seulement, il a fait une exception avec cette montre.

Serait-ce une représentation de la contraction des longueurs, notion si abstraite dans la « Persistance de la mémoire ». Le rapport espace-temps Si l’espace est une notion facilement représentable, puisque nous en sommes entourés et que nous pouvons même le parcourir, le temps lui, ne peut être représenté de façon concrète puisque le temps est par nature insaisissable.

Newton considérait l’espace et le temps comme deux notions indépendantes.

Cependant, nous avons vu que la dilatation du temps s’accompagnait systématiquement de la contraction des longueurs, et inversement.

En relativité le temps et l’espace sont deux notions indissociables.

Dans la relativité restreinte, le temps et l’espace sont liés aux phénomènes physiques qui s’y déroulent et peuvent donc être en quelque sorte modifiés.

La notion d’absolu est donc à bannir.

Le tableau « Persistance de la mémoire » est un excellent moyen par lequel Salvador Dali réussit à peindre la notion de l’espace-temps.

Le continuum espace-temps est considéré comme étant flexible aux yeux d’Einstein.

Cette souplesse nous renvoie alors à l’état des montres du tableau.

Il va de soi que celles-ci représentent le temps, mais leur mollesse traduit une certaine notion d’“espace” ou plutôt de longueurs déformées (allongées).

Tout comme le camembert dégoulinant (ayant inspiré Dali, rappelons-le, à la peinture de ce tableau), les montres épousent la forme du support sur lequel elles se trouvent à chaque fois (branche d’arbre, sorte du bureau, ainsi que le foetus).Cela confirme bien que le temps et l’espace sont deux notions totalement indissociables.

Les montres molles représentent donc bien l’influence du temps sur l’espace, et confirment la théorie d’Einstein à propos d’un espace-temps flexible.

II.

Courte biographie de l'auteur. »

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