IUT
Publié le 27/12/2011
Extrait du document
1. Le nombre croissant de bacheliers (39 000 en 1955, 96 525 en 1965 et probablement 145 000 en 1969) gonfle dangereusement les effectifs de l'enseignement supérieur qui, en France (contrairement à la plupart des autres pays), n'institue aucun barrage à l'entrée des facultés. Les jeunes gens plus ou moins doués, qui désirent faire des études supérieures, n'avaient jusqu'à ces derniers temps que le choix entre les concours des Grandes Ecoles et l'entrée dans une faculté qui dispense un enseignement théorique dont l'aboutissement demande deux ou trois ans pour la licence.