Devoir de Philosophie

James Watt par H.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

watt
James Watt par H. W. Dickinson Un coup d'oeil sur l'histoire de la technique jusqu'au début du XIXe siècle suffit à nous convaincre de ce que James Watt, du fait de la diffusion mondiale de ses inventions, en est une des principales figures. Certes, il n'a pas inventé la machine à vapeur, mais s'il n'a fait que perfectionner un appareil existant, il en développa à tel point les ressources que son oeuvre équivaut pleinement à celle de l'inventeur. Depuis au moins deux siècles, philosophes et inventeurs étaient à la recherche d'une somme d'énergie capable de fournir une force supérieure à celle qu'on obtenait des muscles des animaux, des roues hydrauliques ou des moulins à vent. Comment y parvenir ? L'effet explosif de la poudre à canon était généralement connu, on savait également que des combustibles végétaux ou minéraux pouvaient, par ébullition, transformer l'eau en vapeur, en vase clos, et qu'on pouvait ainsi obtenir une pression. Mais comment contraindre ces agents à un travail régulier et continu ? On apprit, en 1643, par les expériences barométriques d'Evangelista Torricelli et de Blaise Pascal, que l'atmosphère a un poids propre et qu'elle exerce, dans toutes les directions, une pression dont l'intensité dépend de l'altitude au-dessus du niveau de la mer. Les expériences faites par Jean de Hautefeuille et d'autres au moyen de la poudre à canon n'eurent pas de succès. Ce fut le contraire pour la vapeur. L'une des voies, la plus naturelle, consistait à employer la pression de la vapeur, produite dans une chaudière appropriée, à refouler l'eau directement, ainsi que l'avait fait, avec quelque succès, Thomas Savery, en 1698. L'autre, moins simple, était de laisser l'atmosphère exercer une pression sur un piston dans un cylindre ou au-dessous duquel la vapeur pourrait être condensée par un jet d'eau froide. Le premier de ces procédés était voué à l'échec, du fait que la technique de l'époque n'était pas en état de construire des chaudières pouvant résister à la pression requise. Le deuxième fut essayé, pour la première fois, par Denis Papin, vers 1690, mais il ne suivit pas plus avant dans cette voie. C'est à Thomas Newcomen qu'il revint de perfectionner une machine basée sur ce principe, qu'il acheva en 1712. Cette machine avait un mouvement alternatif simple et pendant plus d'un demi-siècle elle demeura le moyen le plus efficace de pomper l'eau. C'est à Cartsdyke, aujourd'hui englobé dans la ville de Greenock, que James Watt naquit, le 19 janvier 1736. Il était le sixième de huit enfants, dont cinq moururent en bas âge. Il n'est pas surprenant que James ait été un enfant délicat à élever et c'est pourquoi sa mère le gardait beaucoup auprès d'elle. A l'école il ne manifesta aucune aptitude particulière, jusqu'au jour où, vers treize ou quatorze ans, il s'initia aux mathématiques. A l'âge de quatorze ans, il n'était pas préparé à un métier, comme la plupart de ses condisciples. Bien que James n'eût pas subi d'apprentissage, il avait passé beaucoup de temps dans l'atelier paternel - son père était entrepreneur et armateur - et y avait acquis une grande adresse dans le maniement des outils et connaissait tous les instruments de navigation, en sorte que, lorsqu'il fallut prendre une décision concernant son avenir, il déclara désirer devenir constructeur d'appareils mathématiques. Comme il n'y avait, ni à Greenock, ni même à Glasgow, un maître capable de l'instrui...
watt

« par H.

W.

Dickinson. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles