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L' « Américanisation » de la France

Publié le 13/11/2011

Extrait du document

Le terme américanisation a été largement employé au XXe siècle pour décrire l’influence exercée par les États-Unis sur le mode de vie des habitants d’autres pays, répandant ainsi la culture américaine. L’Amérique qui représente depuis son industrialisation, le pays de la réussite sociale grâce au « Self-made man «    Cette dernière se diffuse sous différentes formes : loisirs (cinéma, séries…), alimentation (fast-food), technologie (Apple), codes vestimentaires (jeans, costume...) …  Cette américanisation est aussi désignée par les termes « American way of life « en Europe. Cette attirance pour ce mode de vie a démarré suite à la première guerre mondiale : l'aide que procura l'armée américaine, où elle fut particulièrement efficace sur l'organisation logistique, dans le centre de la France par exemple. La seconde guerre mondiale a permis aux Etats-Unis d’affirmer leur puissance sur tous les plans : économique et militaire en particulier. L’Amérique, qui a permis à l’Europe de repousser la domination nazie, devient alors le symbole de la réussite sociale, de la liberté et s’est imposée comme la seule capable d’aider l’Europe à se reconstruire suite à cette guerre dévastatrice.

Introduction p.3      I L’apparition du phénomène de l’américanisation p.4      I L’intensification du phénomène p.5        I Concrètement, où trouve-t-on l’influence américaine ? p.6      Conclusion p.6

« Après la seconde guerre mondiale, la France est ravagée.

Elle a beaucoup emprunté aux Etats-Unis pour soutenirson économie pendant la guerre.

Les Etats-Unis profitent donc d’un contexte historique favorable à l’expansion de lapuissance Américaine.

Ainsi, James F.

Byrnes, Léon Blum & Jean Monnet signent en mai 1946 l'accord de Blum-Byrnes, qui va permettre à la France de réduire sa dette.

Truman, le ministre des Finances Américain, accorde mêmeun nouveau prêt bancaire à la France dont le montant s’élève à 650 millions de dollars et qui sont remboursables sur35 ans ainsi qu’une aide de 300 millions de dollars.Cet accord n’est pas sans contre partie : en échange de ce prêt, la France offre aux Etats-Unis un moyen depropager leur culture cinématographique.

Truman demande que toutes les salles de cinéma soient ouvertes aux filmsaméricains sauf une semaine par mois.

Les Etats-Unis vont pouvoir exporter leur production hollywoodienne et ainsi,diffuser l’ « American way of life ». Plus tard, en 1947, le secrétaire d'Etat américain George Marshall propose un plan de reconstruction et d'aidefinancière : le plan Marshall, la France obtiendra donc 2 438 millions de Dollars d’aide supplémentaire.

Cette aideapportée pas les américains n’est pas sans raison.

La première est humanitaire : l'Europe est à reconstruire.

Mais ils'agit aussi de trouver des débouchés pour les produits américains car les États-Unis ont connu une forte croissanceliée à l'industrie de guerre (pendant la seconde guerre mondiale) et se demandent comment maintenir cettecroissance après la guerre.

L’exportation s’est présentée comme une solution évidente.

Enfin, avec cette aidefinancière, les États-Unis cherchent à prévenir l'accession au pouvoir des partis communistes en Europe de l'ouestpuisqu’ils craignent que les institutions démocratiques occidentales s'effondrent au profit de l'URSS communiste.Entre 1947 et 1951, les États-Unis consacrent plus de treize milliards de dollars de l'époque au rétablissement de 16pays européens. Répartition des crédits accordés aux pays européens par les Etats-Unis lors du plan Marshall.Les Etats-Unis cherchent à s’imposer comme la seule puissance capable de relever l’Europe de après la guerre.L’Amérique devient le symbole de la réussite ce qui met les Etats-Unis en position de force.I L’intensification du phénomèneC'est à partir de ce moment que tout l'engrenage prend vie.

Pour commencer, les ambassades américaines appellentles résidents Américains vivants sur le territoire Français pour promouvoir le bienfait de cette culture américaine parle biais de meeting.

Ensuite, des méthodes de Gestion Américaine sont enseignées au patronat Français.

C’est àpartir de là que la France comprend l’importance de la publicité pour établir une production de masse et doncfavoriser les ventes.

La méthode enseignée au patronat est celle du Taylorisme.

Elle est mise en place par FrederickWinslow Taylor.

Le taylorisme est apparu en 1880.

Cette méthode repose sur une organisation cherchant à définir"The One Best Way" (la meilleure façon de produire) et permettant ainsi le rendement maximum.A partir des années 50, les naissances augmentent.

Le pays connaît un renouveau aussi bien démographiquequ’économique.

La France commence retrouve une économie stable (trente-glorieuses).

A cette époque le PIB de laFrance atteindra 5,1% alors que celui des pays industrialisés européen est de 4,9% en moyenne.

La productionindustrielle augmente.

C’est le début d’une tertiarisation du travail.

En effet, un nouveau groupe professionnelapparaît : celui des cadres.Afin de diffuser au maximum leur culture, les Etats-Unis adoptent la stratégie du « Soft power ».Le soft power désigne la capacité pour un Etat "A" d'influencer le comportement d'un Etat "B" et d'amener l'Etat "B"à adopter le point de vue de l'Etat "A" par le biais de moyens culturels et/ou idéologiques.Dans notre cas, l’état A serait l’Amérique et l’état B la France ou plus largement l’Europe. La notion de soft power est née dans la décennie 1990 quand les relations internationales étaient en pleinbouleversement du fait de l’effondrement du communisme, qui laissa la superpuissance américaine sans rival.Cette notion reflète la confiance en l’élargissement du modèle politique, économique et culturel américain.L’inventeur de l’expression « soft power » est Joseph S., sous-secrétaire d’État à la Défense sous Clinton.

Ildéveloppa dans Bound to Lead cette notion en réponse aux thèses qui évoquaient l’éventuel déclin américain.D’après lui, le concept de puissance devait être reconsidéré. Le soft power représente une nouvelle forme de pouvoir dans la vie politique internationale contemporaine, qui nefonctionne pas sur le mode de la coercition (la carotte et le bâton), mais sur celui de la cooptation (la capacité defaire en sorte que l'autre veuille la même chose que soi).. »

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