La fuite des cerveaux : aubaine ou menace pour les pays en développement ?
Publié le 09/02/2012
Extrait du document
«
Il existe certains « effets rétroactifs » comme les transferts de fonds, le retour des migrants
après avoir acquis des connaissances à l’étranger, la formation de réseaux de contacts
commerciaux, les effets des perspectives de migration sur la formation de capital humain,
qui affectent positivement le pays.
On reproche à la fuite des cerveaux de priver les pats en
développement d’une partie de leur capital humain, or la fuite des cerveaux est créatrice de
capital humain dans une certaine mesure.
Les travailleurs qualifiés ont plus de chances de
migrer que les travailleurs non qualifiés.
Le phénomène des migrations qualifiés dépends du
niveau d’éducation et non pas du niveau des capacités intellectuelles, ainsi, il est judicieux
pour un pays émetteur d’investir dans l’éducation en vue des perspectives de migrations.
Les migrations qualifiées permettent ainsi de stimuler la formation de capital humain du pays
émetteur et d’augmenter le taux d’alphabétisation.
Les migrations qualifiées induisent des
transferts d’argent.
Les transferts des migrants constituent un important canal à travers
lequel la fuite des cerveaux peut engendrer des effets positifs indirects pour les pays sources
car ils contribuent au PIB.
Il est intéressant de se demander si les transferts des migrants
qualifiés sont plus importants que ceux des migrants non qualifiés.
Les migrants qualifiés
peuvent envoyer des revenus plus importants mais ils ont tendance à émigrer en famille et
donc à moins envoyer d’argents dans leur pays d’origine.
De plus, la circulation des
cerveaux et les migrations de retour sont positives pour la croissance.
En effet, les migrants
accroissent leurs connaissances et lorsqu’ils reviennent dans leur pays d’origine, cela
engendre des effets bénéfiques sur la productivité et la technologie.
Les migrants
apprennent à maitriser des techniques à l’étranger et contribuent à la diffusion de
technologie en retournant dans leur pays d’origine.
Cela contribue à alimenter la croissance
du pays d’origine.
La fuite des cerveaux crée un réseau de communication entre les pays
hôtes et les pays sources, ce qui facilite les grands déplacements de personnes ainsi que la
circulation des biens.
Cela facilite d’autant plus les transferts de technologies vers les pays
en développement.
Est-il possible de parler de la fuite des cerveaux comme un gain plus qu’une perte pour les
pays en voie de développement ?
De nombreux facteurs doivent être pris en comptes tels que la taille de la population, le
niveau de développement, les politiques éducatives ...afin de quantifier les effets positifs de
l’émigration qualifiée.
Il semble qu’il faille inciter les cerveaux à retourner dans leur pays
d’origine et favoriser la circulation des cerveaux.
Certains parlent même d’une taxe sur les
cerveaux..
»
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