La Télépathie et la Psychokinésie

« La Télépathie et la Psychokinésie reprises des expéri en ces avec les ca rtes d e Zener, mais sans succ ès.

Un jour , un autre cher­ ch eur ang la is suggéra à Soal d e r evo ir ses résu l­ tats.

En effet, il ava it d éco uvert que certains de ses sujets avaien t chois i soit la figur e qui alla it sortir, soit celle qui était sortie précédemment.

Poursuivant les observa tions de ce cherc h eur , Soal re p é ra deux suj ets qui suivaient cette ten­ dan ce.

Ces expériences con tinu è re nt avec beau­ coup d e succ ès dans les années 1940 .

Toute fo is, e n 1 978, on s'ap erç ut que Samu e l Soal avait lui auss i maquill é ses chiffres.

Un intérêt constant À la mort de Rhin e e n 1980 et après ces révé la­ tions désastr euses, ses travaux aura ient pu t omb e r dans l'oubli .

C'é ta it sans compt er avec Hans B en­ der, un ami alle mand du parapsycho logue, qui ava it c réé dans sa ville de Frib ourg-€n-B risga u un institut qui rest a en activité jusqu 'à sa r etra ite en 1 975.

Bend e r m e na des centaines d'expé riences de pe rception extras ensori elle.

Il s'int ér essa éga le­ m e nt plus particuli ère m e nt aux phénom èn es t els que lespolterg e ists , ou esp rits frapp eurs .

Aux Pays -Bas, WH.

C.

Tenhaeff créa e n 1 953 un institut de recherche rattaché à l'un i versi té d'Utrecht , où il fut nommé professeur de parapsy­ c hol ogie en 1974.

Le département réalisa jus­ qu' en 1 988 des trava ux expérim e ntaux d' un e grande fiabilit é sur les per cep tions extras enso­ rielles, après quoi il dut ferm e r ses portes en rai­ son de restrictions budgétaires.

Les expériences en cours D e puis la fe rme tur e de ces deux institut s, le seul d épartement de parapsyc ho l ogie e n Europ e se trouv e à l'univ e rsit é d'Edimbourg.

Très officie l, il a é té c r éé en 1 985 grâce à l'héritage du célèbre écriva in Arthur K oes tler.

Robert Morris , un anc i en étudi ant de Rhin e, y a été nommé res- 522 ponsable .

Les ch e rc h eur s y r éalisent leurs expé ­ riences dans le cadre le plus scientifique pos­ sible.

Le récepteur de messages mentaux est pla cé dans ce que l' on appe ll e le Ganzfe /d.

Pour optimi ser la r éce ption et limit er au maximum les p erturbations extérie ur es, il met un casque et s'installe dans un f aute uil confort able .

L es éco u­ teurs diffus e nt un son «b l anc " et le s uje t porte d es lun ettes prot ectrices qui é m e ttent une lumi ère l égè r e m e nt ros ée.

Au cours d es exe rc ices , un je u de cinq imag es visue lles très diff ére ntes es t st ocké s ur un ordinat eur qui en sélectionn e un e au hasard.

Le r écep teur décr it l'imag e qui lui vien t à l' esp rit.

Des résult a ts remarq uables ont déjà été ob tenus et, bien que la personne soit souvent incapab le d' identif i er l'image ell e -même , elle .......

Déformés par la puissance de l'esprit humain , ces objets tordus -deux cuillères à thé , une clé , une épingle à cheveux , un trombone , une pince à épiler - sont le résultat d 'une série de tests métapsychiques réalisés sous contrôle scientifique entre 1976 et 1982.

' Faciles à visualiser et à mémoriser, des lignes ondulées , un carré , une étoile , une croix et un cercle sont les cinq symboles utilisés dans les expériences de télépathie menées par J.

B.

Rhine dans les années 1930.

Aujourd 'hui , pour tester les pouvoirs extrasensoriels , on utilise d 'autres symboles , stockés sur ordinateur et sélectionnés au hasard.

peut souven t décr i re une sensa tion ou les émo­ tions que celle-ci évo qu e.

L es app lications pra­ tiques des percep tions extrasensori ell es on t susc ité un grand intérê t au sein d es armées occ identales, en parti culi er lor squ'il fut acquis que des ch e rc h e urs d e l'ex -URSS réalisaient des expérie n ces dans ce domain e.

Cepe ndant, e n 1996 , les autorit és militair es amé ricaines ont fermé une unité d'étud e dans ce domaine , sous prétexte que les résultats n'ét a ie nt pas convain­ cants .

Pour tant, certains des suje ts éta ie nt parve­ nus à détecter l'e mpl aceme nt des inst a llations ir akien nes duran t la gue rre du Golfe.

Bien qu ' il exis t e des preuves d e l'existence possib le d' une sorte de pouvo ir té lé pathique , aucune théorie concluante n'a pu être avancée pour l' explique r.

e·. »