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L'Ecole de Chicago

Publié le 16/01/2012

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Þ     Première école de Chicago

La socio née aux usa dans un pays en pleine croissance éco et urbaine. Les thèmes de la ville de l’immigration, des ghettos , de l’acculturation, vont être au cœur des premières réflexions pour cette nouvelle science. Aussi bien plus qu’en Europe et sous l’impulsion pionner de Lester Ward la socio succombe-t-elle  rapidement au charme d’une expertise sociale explicitement vouée à l’éclairage des politiques réformistes. En tant que discipline autonome la socio américaine s’affirme dans la dernière décennie du 19ème siècle. William Sumner (1840-1910) est le premier prof attitré de socio à partir de 1876. Il est l’auteur de Folkways qui est un ouvrage teinté de spencerisme qui se veut fondateur d’une science attentive aux coutumes, aux mœurs et à la morale. En 1892, grâce à un financement privé  est fondé à Chicago, sous la houlette d’Albion Small, le premier département de sociologie. Si d’autres universités lui emboitent le pas comme Columbia avec Giddins ou Harvard avec Sorokin, c’est Chicago qui donne tout son élan à la socio naissante. Au début du 20ème la socio connait un développement considérable sans comparaison possible avec les pays européens. Plus de 200 institutions de l’enseignement supérieur sont alors concernés par cette discipline. Jusqu’aux années 30 le soutien financier de l’état, de groupes privés comme la fondation Rock Feller, de comités, d’associations, contribuent à piloter le développement d’une sociologie qui passe progressivement de préoccupations morales à un souci accru de scientificité. Sur le plan théorique la socio américaine 

« E.

Burgess s’inscrit dans la suite théorique des travaux de Park.

Fidèle à la logique microsociologique de leurs prédécesseurs, Park et B développent dans leur célèbre Introduction to the sience and sociology une comparaison mécaniste.

Pour eux le système social peut se comprendre à l’image du cosmos en termes d’élément et de force.

Mais leurs travaux reposent aussi sur un emprunt explicite à l’écologie animale.

De cette discipline et de Darwni, Park retiendra une idée force « dans un champ spatial limité il existe un ensemble (dés)équilibré de liaisons entre éléments ».

à l’instar de l’équilibre du milieu naturel il faut concevoir l’équilibre d’une communauté humaine comme une mixte de forces entre règne humain et règne technique.

S’intéressant à Chicago, ville en pleine croissance démo, les sociologues démontrent comme l’arrivée de vagues successives d’immigrés diffé rents a été déterminante par l’occupation de l’espace.

La ville se construit sur le modèle de cercles concentriques.

Ensemble au sein duquel chaque anneau ou portion d’anneau possède une forte homogénéité ethnique et sociale.

Espace de concurrence et de c ommunication, la ville se recompose au rythme incessant des nouvelles installations, expulsions et aussi des ascensions professionnelles.

C’est pourquoi alors même qu’elle produit d’avantage de rationalité, de planification, la ville en même temps engendre de la désorganisation.

A l’image de Chicago l’instabilité de l’équilibre urbain du à l’hétérogénéité entre les quartiers et à la mobilité résidentielle des individus, est source de ségrégation, de délinquance, de marginalité.

La ville est enfin définie e n opposition aux sociétés locales traditionnelles.

A nouveau proche des analyses de Zimmel, Park met l’accent sur la complexité, l’anonymat, l’impersonnalité, la superficialité des contacts qui caractérisent le monde urbain.

En s’intéressant aux ghettos, W irth se situe dans ce même ensemble de préoccupations.

Il insiste sur l’impact décisif de la société urbaine industrielle qui comprend la dépersonnalisation, la différenciation sociale accrue et le remplacement des contacts primaires donc affaiblissement d es liens de parenté et disparition du voisinage.

Au profit des contacts secondaires, adhésion à des groupes d’intérêt formels, justement ce qui constitue pour les chercheurs le mode de vie urbain.

D’autres études portant sur la marginalité ou encore la ség régation raciale.

Chicago utilise des outils qualitatifs comme les lettres, les journaux intimes, les récits de vie, l’observation et les entretiens  conflits avec Columbia et Harward à cause de ça.

⇒ 2 ème école de Chicago Dans les années 40, arrive une de uxième génération de chercheurs.

Ils se consacrent plus à l’étude des institutions et des milieux professionnels.

Bien que ces sociologues aient utilisé de nombreuses méthodes quantitatives et qualitatives, historiques et biographiques, ils sont reconnus p our avoir introduit en sociologie une nouvelle méthode d’investigation largement inspirée des méthodes ethnologiques qui est l’observation participante.

Cette méthode leur permet de comprendre le sens que les acteurs sociaux donnent aux situations qu’ils v ivent.

Goffman, Becker, Strauss et Freidson.

Entre ces deux écoles il y a eu un chercheur important : Hughes.

Il est connu pour ses recherches sur le travail.

Pour lui le travail est un objet de ka plus haute importance car il permet d’étudier les relatio ns entre individus.

Etudier le travail est étudier les arrangements sociaux et psychosociaux.

Permet d’examiner les processus d’acceptation, de tolérance et de valorisation face aux autres.

Pour lui les statuts ne sont pas définis à priori ils naissent de l’interaction des acteurs qui ont des rôles sociaux différents.

Afin de comprendre la division du travail, Hughes propose de dégager différentes notions : la profession, le métier, le sale boulot, le licence et le mandat.

Il part du principe selon. »

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