Devoir de Philosophie

L'éjaculation prématurée

Publié le 30/04/2012

Extrait du document

Une autre méthode évidente est de pénétrer la femme très progressivement et très doucement, et de rester couché un moment dans une position de profonde pénétration. Le pénis de l'homme peut rester presque immobile, tandis que le pubis bouge de gauche à droite contre la région clitoridienne de la femme, l'amenant donc ainsi à l'orgasme. Pour aider à retarder son propre orgasme, l'homme peut aussi essayer d'appliquer un produit anesthésiant sur le gland de son pénis avant la relation sexuelle.

« Ci-dessous: Un homme peut ap­ prendre à surmonter l'inconvé­ nient de l'éjaculation prématurée en apprenant à contrôler sa ré­ ponse sexuelle .

Le traitement ré­ clame la participation active de la femme.

Il peut se concentrer sur d'autres sujets.

Beaucoup essaient d'abord de s'intéresser à autre chose, un ennui domestique ou profes­ sionnel par exemple, ou décompter à partir de cent, mais ce procédé n'est pas nécessaire­ ment efficace.

Un autre moyen consiste à éviter l'abandon total, essentiel à la satisfaction complète de l'orgasme.

Une autre méthode évidente est de pénétrer la femme très progressivement et très douce­ ment, et de rester couché un moment dans une position de profonde pénétration.

Le pé­ nis de l'homme peut rester presque immobi­ le, tandis que le pubis bouge de gauche à droite contre la région clitoridienne de la femme, l'amenant donc ainsi à l'orgasme.

Pour aider à retarder son propre orgasme, l'homme peut aussi essayer d'appliquer un produit anesthésiant sur le gland de son pénis avant la relation sexuelle.

De telles méthodes permettent à l'homme de retarder son éjaculation dans une certaine mesure, mais, comme elles peuvent diminuer son propre plaisir, elles ne sont pas totale­ ment satisfaisantes.

D'autre part, un remède n'est complet et efficace que si la femme joue un rôle actif dans la thérapie.

Ceux qui souffrent d'un cas aigu d'éjacula .

tion prématurée essaient souvent de diminuer leur excitation en décourageant leur parte­ naire de toucher leurs organes génitaux du­ rant le prélude.

Beaucoup de médecins et de conseillers se­ xuels ont recommandé ce moyen, mais, en 1956, le docteur James Sem ans, de la Duke University School of Medecine à Durham, en Caroline du Nord, publia un document où il déconseillait cette solution.

Dans Premature Ejaculation: A New Ap­ proach (Nouvel aspect de l'éjaculation pré­ maturée), il recommandait une stimulation génitale et contrôlée.

Masters et Johnson adoptèrent cette méthode, avec cepen­ dant l'une ou l'autre adaptation: parmi leurs cent quatre-vingt-six patients soignés au cours des onze années de recherches, quatre seulement ne purent répondre au traitement.

La technique est très simple et peut être adoptée par tout couple.

En réalité, même les couples qui ne connaissent pas un cas d'éja­ culation prématurée en tireront profit, car un contrôle accru de l'éjaculation peut ajouter à leur propre plaisir.

Tout d'abord, le couple doit prendre le temps du jeu sexuel, avec, comme premier objectif, d'exercer la réponse de l'homme.

La séance peut se terminer par la relation sexuelle, mais après vingt à trente minutes au moins, au cours desquelles ils se concentrent sur l'action.

Pour commencer, la femme s'assied, appuyée sur un coussin contre la tê­ te du lit.

L'homme est couché sur le dos, en­ tre ses jambes, il tourne la tête vers elle, avec les jambes accrochées autour des cuisses de sa femme.

La femme manipule alors le pénis de l'hom­ me et provoque l'érection.

Elle continue à le stimuler jusqu'à ce qu'il lui signale que l'éja­ culation est imminente.

A ce moment, la femme accomplit 'la pression'.

Le pouce sur le frein (la partie du dessous du pénis), juste sous l'extrémité, et deux doigts de chaque côté du sillon du gland, elle presse fortement et maintient sa pression pendant environ quatre secondes.

Cette manoeuvre diminue le besoin d'éjaculation, et, après trente secondes environ, la femme peut re­ commencer la stimulation.

Quand l'homme signale de nouveau l'imminence de l'or­ gasme, la femme applique encore la pression.

Ils peuvent recommencer cette opération quinze à vingt fois avant que l'homme éjacu­ le finalement, ce qui est important, car autre­ ment, l'accumulation de liquide prostatique peut provoquer de l'inflammation sur le gland.

Si l'homme ne parvient pas à se con­ trôler et éjacule prématurément, ce fait doit être accepté comme partie du processus d'ap­ prentissage.

Quand le couple a atteint un certain degré de contrôle, les partenaires peuvent procéder à la pénétration vaginale.

Ils choisissent une position où la femme est au-dessus et ne fait pas de mouvements de poussée.

Le but est d'apprendre à l'homme à s'habituer au senti­ ment d'insertion, et s'il manifeste qu'il est sur le point d'éjaculer, la femme n'a qu'à se soulever et à presser le pénis.

Après quelques séances de cette sorte, 1 'homme peut essayer quelques mouvements de poussée et, plus tard, il découvrira probablement qu'il peut suffisamment prolonger le coït pour que les deux partenaires atteignent l'orgasme.

251. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles