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Les inégalités hommes/femmes au travail

Publié le 02/09/2012

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Comparativement à celle des hommes, la promotion salariale des jeunes femmes qui démarrent leur vie professionnelle se révèle donc plus délicate lorsqu’elles changent d’employeur que lorsqu’elles n’en changent pas. Ces différences sont pour partie liées aux arbitrages qui s’exercent au sein des couples lorsque l’un des membres est amené à changer d’emploi. Ceux-ci s’opérant le plus souvent au bénéfice de l’homme, une partie des mobilités féminines, tant internes qu’externes, correspondent probablement à des ajustements permettant de composer avec les impératifs de carrière du conjoint. Ainsi, selon qu’elles ont effectué ou non une mobilité et que cette mobilité a été ou pas assortie d’une promotion, l’évolution de salaire durant la quatrième et la cinquième année de vie active varie de neufs points pour les femmes célibataires. Le contraste est particulièrement net après un changement d’entreprise : une mobilité externe est globalement moins avantageuse pour les femmes en couple et se solde même par une diminution moyenne de 8 % de la rémunération si elle n’est pas assortie d’une promotion. En revanche, avoir des enfants apparaît moins discriminant pour l’évolution salariale des femmes que le fait de vivre en couple. Il est aussi à noter que le fait d’être célibataire avant de changer d’entreprise favorise, toutes choses égales par ailleurs, l’avancement salarial des femmes mais pénalise celui des hommes. D’autres facteurs peuvent influencer différemment la carrière salariale des hommes et des femmes. Par exemple, habiter Paris ou en Île-de-France bénéficie davantage à ces dernières tandis qu’être né hors de France n’apparaît défavorable que pour les salariés masculins. 

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« E:\ECJS Elisa et Léa\3-La-Femme-au-Travail-w.jpg Explication de document : Ce document est une caricature du magasine VD où l'on voit une mère et son petit garçons et elle énumère son quotidien.

Elle porte une robe et des chaussures atalons, ou l'on a toujours représentés la femme telle qu'elle, mais elle a un casque de sécurité, un marteau et des clous ce qui montre aussi qu'elle commence à prendreune place égalitaire auprès de l'homme.

Mais le coté femme au foyer prend le dessus, car elle doit exécutée toute les tâches pénibles et jongler avec son travail.

Cen'est toujours pas facile de faire la part des choses… Comparativement à celle des hommes, la promotion salariale des jeunes femmes qui démarrent leur vie professionnelle se révèle donc plus délicate lorsqu'elleschangent d'employeur que lorsqu'elles n'en changent pas.

Ces différences sont pour partie liées aux arbitrages qui s'exercent au sein des couples lorsque l'un desmembres est amené à changer d'emploi.

Ceux-ci s'opérant le plus souvent au bénéfice de l'homme, une partie des mobilités féminines, tant internes qu'externes,correspondent probablement à des ajustements permettant de composer avec les impératifs de carrière du conjoint.

Ainsi, selon qu'elles ont effectué ou non unemobilité et que cette mobilité a été ou pas assortie d'une promotion, l'évolution de salaire durant la quatrième et la cinquième année de vie active varie de neufs pointspour les femmes célibataires.Le contraste est particulièrement net après un changement d'entreprise : une mobilité externe est globalement moins avantageuse pour les femmes en couple et sesolde même par une diminution moyenne de 8 % de la rémunération si elle n'est pas assortie d'une promotion.

En revanche, avoir des enfants apparaît moinsdiscriminant pour l'évolution salariale des femmes que le fait de vivre en couple.

Il est aussi à noter que le fait d'être célibataire avant de changer d'entreprisefavorise, toutes choses égales par ailleurs, l'avancement salarial des femmes mais pénalise celui des hommes.

D'autres facteurs peuvent influencer différemment lacarrière salariale des hommes et des femmes.

Par exemple, habiter Paris ou en Île-de-France bénéficie davantage à ces dernières tandis qu'être né hors de Francen'apparaît défavorable que pour les salariés masculins.Au bout du compte, au cours des quatrième et cinquième années de vie professionnelle, la rémunération des hommes augmente plus rapidement (+ 18 %) que celledes femmes (+ 13 %).

Ce faisant, l'écart de salaire se creuse : il passe de 8 à 11 %.

Après cinq années de vie active, il varie de 3 % pour les salariés exerçant uneprofession intermédiaire jusqu'à 16 % pour les ouvriers.

Ces débuts de vie professionnelle laissent des traces à long terme.

Si avec l'ancienneté dans l'entreprise etl'expérience sur le marché du travail, les femmes obtiennent une reconnaissance professionnelle, en termes d'évolution de gains, équivalente voire supérieure à leurscollègues masculins, le plus souvent, le retard qu'elles ont accumulé en début de parcours professionnel ne peut être comblé.

Un tel rattrapage semble d'autant plusdifficile que les entreprises sont, dans l'ensemble, mal préparées à la gestion des secondes parties de carrière.

En outre, les conditions de mobilité des femmes endébut de parcours professionnel font apparaître en creux d'autres facteurs que la simple logique de carrière et d'évolution professionnelle.

Au cours de cette période,elles semblent disposer d'une moindre confiance des employeurs.

Tout se passe comme si la mise en couple et la possible naissance d'enfants perturbaient le contratde confiance tacite qui les lie à leur employeur.

En anticipant de longues périodes d'absence, voire un désinvestissement professionnel, ces derniers entérinent dans lerapport salarial des préjugés, liés au rôle des femmes dans la sphère domestique, dont le bienfondé reste à démontrer.

Rien en effet n'indique que l'investissementprofessionnel des femmes pâtit effectivement de leur calendrier familial.

Si désengagement il peut y avoir de la part de certaines, n'est-il pas plutôt la conséquenced'une moindre reconnaissance salariale et professionnelle faite aux femmes ? Sans doute, l'amélioration de leur sort professionnel passe-t-elle par un élargissement,voire une redéfinition, des critères sur lesquels on juge la performance dans les entreprises. Conclusion : Malgré les années qui passent et les idées qui changent, la plupart de la population a toujours ces fameux préjugés sur la femme.

Mais cela commence a changé grâceaux journées pour la femme comme la journée contre les violences faites aux femmes le 25 novembre ou encore la journée de la femme érigée en 1982 par legouvernement socialiste (aujourd'hui elle n'a plus un caractère protestataire) qui a lieu tout les 8 mars.

Mais aussi par des lois comme celle de 2000 « Loi en faveur dela parité hommes/femmesen politique.

»Les hommes ont du souci à se faire.. »

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