Les Races : Classification des races humaines. Les races blanches.

« Ethiopiens du bloc négro-africain et enfin d'avoir reconnu la race ainou, petit groupe blanc enclavé dans des populations jaunes.

HuxLEY, en 1868, sera le premier à atti­ rer l'attention des savants sur les Austra­ liens, race primitive qu'il considérait comme une des plus importantes.

Ainsi, petit à petit, les principales races aujourd'hui connues acquéraient droit de cité et comblaient les lacunes des premières classifications.

DENIKER, en 1900, comptait vingt-sept races et vingf-deux sous-races qui demeurent encore aujourd'hui les éléments de base de toute nomenclature (Les Races et les peuples de la terre, 2" éd., Masson 1926).

Le principal mérite de cet auteur est d'avoir compris l'impossibilité de définir une race par un seul critère, err eur dans laquelle étaient tombés beaucoup de ses devanciers .

Deniker a tenté d'isoler des groupes naturels obtenus par combinaison de plusieurs caractères.

Au cours de la première moitié du xx" siè­ cle, de nombreux autres essais ont vu le jour.

La découverte des groupes sanguins et les progrès de la Génétique ont amené certains auteurs à abandonner le point de vue traditionnel de l'Anthropologie classi­ que et à substituer aux caractères métri­ ques et morphologiques des données phy­ siologiques et plus particulièrement séro ­ logiques.

En 1952, W.

C.

Bovo (Génétique et Races humaines, Payot, 1952) a proposé une clas­ sification raciale basée sur les fréquences des gènes responsables des différents grou­ pes sanguins.

Il admet l'existence de six ca­ tégories raciales : le groupe européen pri­ mitif (hypothétique), le groupe européen (caucasique), le groupe africain (négrolde), le groupe asiatique (mongoloïde), le groupe amérindien et le groupe australolde.

Sans nier l'intérêt d'une telle tentative, nous sommes obligés de signaler ce qu'elle a d'arbitraire et d'insuffisant.

La classifi­ cation de Boyd est basée sur un seul ca­ ractère qui semble bien indépendant des autres caractères anthropologiques, puisque tout essai de corrélation a jusqu'à présent échoué.

Les résultats des enquêtes séro­ anthropologiques ne concordent pas avec les classifications raciales de l'Anthropolo­ gie classique.

Ceci ne diminue en rien la valeur des recherches sérologiques; il faut simplement souhaiter qu'elles se multiplient pour qu'il soit possible « de réaliser la synthèse des données jusqu'ici divergentes dues au compas et à la lancette :.

(Sauter 1952).

Dans le présent travail, nous adopterons la classification de H.

V.

VALLOIS qui cons­ titue la tentative la plus récente (1951) et la plus complète pour établir une hiérar­ chie des races humaines actuelles .

Nous sui­ vrons le plan général de cet auteur , auquel nous ferons de fréquents emprunts.

NOMENCLATURE DES PRINCIPALES RACES HUMAINES ACTUELLES (d'après H.

V.

Vallois : Les Races humaines , Presses Universitaires, 1951).

EUROPE AFBIQUIII ASIE OctANIE ADBIQUJI Primitives vedda australienne éthiopienne mélano·hindoue négrito Noires mélano · africaine mélanésienne négrille khoisan nordique aïnou est- européenne anatolienne Blanches dinarique touranienne alpine sud-orientale méditerranéenne indo -af~hane sibérienne polynésienne eakimo nord-mongole amllrindienne Jaunes centro-mon~ole sud -mon~ole indonésienne 1. »