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Madame de Récamier par Pierre Josserand A l'exposition qui commémorait le centenaire

Publié le 05/04/2015

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Madame de Récamier par Pierre Josserand A l'exposition qui commémorait le centenaire de la mort de Chateaubriand, qui se trouvait être aussi le centenaire de sa mort à elle, c'est sans doute la reconstitution du salon de Mme de Récamier à l'Abbaye-aux-Bois qui remporta le plus prestigieux succès. Par une rare fortune, on avait pu réunir le mobilier authentique, palissandre et citronnier, les bergères, les fauteuils, les chaises, le tabouret et le guéridon avec ornementation de sphinx ailés et de palmettes, et la chaise-longue... Et l'on avait fait venir de Lyon Corinne au cap Misène, le grand tableau de Gérard. Mais l'Abbaye-aux-Bois n'est qu'un épisode, le plus long, le plus coloré, le plus glorieux, à vrai dire, et, grâce au tableau peint en 1826 par Dejuinne, le plus populaire, dans la longue vie d'une femme qui y trouva son apothéose, car, à son arrivée dans le couvent de la rue de Sèvres, Mme de Récamier a quarante-deux ans. Encore n'y occupe-t-elle pendant plusieurs années qu'un appartement " sous les combles ", avant de régner sur le premier étage du pavillon de gauche (tout cela démoli en 1907 : la petite rue Récamier, qui est une impasse, en veut garder le souvenir). Et n'évoquer de la divine Juliette que cette image témoignerait d'un goût excessif de la simplification. Jeanne-Françoise-Julie-Adélaïde Bernard était née à Lyon le 13 décembre 1777. On la maria, à quinze ans, en pleine Terreur, à un riche banquier, Jacques-Rose de Récamier, qui en avai...

« par Pierre Josserand. »

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