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Marquise de Pompadour Petite-fille d'un tisserand du diocèse de Langres, fille de François Poisson, écuyer du duc d'Orléans, au service des frères Paris, et de Louise Madeleine de La Motte, Jeanne Antoinette Poisson appartient au monde de la finance.

Publié le 05/04/2015

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Marquise de Pompadour Petite-fille d'un tisserand du diocèse de Langres, fille de François Poisson, écuyer du duc d'Orléans, au service des frères Paris, et de Louise Madeleine de La Motte, Jeanne Antoinette Poisson appartient au monde de la finance. Elle est confiée, de 1729 à 1733 aux Ursulines de Poissy, puis épouse en 1741, Charles Guillaume Le Normant d'Étioles, écuyer, chevalier d'honneur au présidial de Blois depuis 1737 fermier général en 1751. Intelligente, raffinée, elle fréquen...
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« Petite-fille d'un tisserand du diocèse de Langres, fille de François Poisson, écuyer du duc d'Orléans, au service des frères Paris, et de Louise Madeleine de La Motte, Jeanne Antoinette Poisson appartient au monde de la finance. Elle est confiée, de 1729 à 1733 aux Ursulines de Poissy, puis épouse en 1741, Charles Guillaume Le Normant d'Étioles, écuyer, chevalier d'honneur au présidial de Blois depuis 1737 fermier général en 1751.

Intelligente, raffinée, elle fréquente le salon de Mme Geoffrin et reçoit en son château d'Étioles Crébillon, Fontenelle, Montesquieu ,Voltaire , Bernis...

Elle devient la maîtresse du roi en 1745, peu de temps après la mort de Mme de Châteauroux, se sépare de son mari la même année et reçoit le marquisat de Pompadour.

La nouvelle liaison de Louis XV satisfait le milieu de la finance et de la bourgeoisie.

La marquise s'efforce de distraire son amant enclin à la mélancolie, par le théâtre des Petits Appartements et les réceptions intimes. Elle accroît son influence sur l'esprit du roi et compte parmi les puissances de Versailles.

Elle favorise ainsi la carrière de ses protégés et des membres de sa famille.

C'est elle qui exige le départ d'Orry, en 1745, et son remplacement par Machault d'Arnouville.

Son frère Abel Poisson lui doit d'être nommé directeur général des bâtiments du roi en 1751, et titré marquis de Marigny en 1754.

La marquise exerce un véritable mécénat artistique sur la France, s'entoure des meilleurs artistes, encourage les constructions nouvelles crée la manufacture de Sèvres et l'École militaire.

A partir des années 1750-1751, qui marquent un tournant dans les rapports intimes de Louis XV et de son illustre favorite Mme de Pompadour calque son attitude sur celle de Mme de Maintenon , se rapproche de la religion et participe activement jusqu'à sa mort à la politique royale Elle assiste au travail des ministres et se constitue un parti capable d'agir sur les Conseils du gouvernement.

Elle fait nommer Choiseul ambassadeur auprès du Saint-Siège, en 1753, et Bernis ministre des Affaires étrangères en 1757.

Elle est l'instigatrice du retournement des alliances en 1756 et de la politique étrangère défendue par Choiseul et Bernis.

Elle ressent cruellement les défaites de la France au cours de la guerre de Sept Ans s'efforce d'aider la marine et d'apaiser les querelles religieuses et parlementaires à l'intérieur du royaume.

Par son influence sur les arts et la diplomatie, la marquise de Pompadour fut pendant près de vingt ans le principal soutien d'une politique de grandeur de la France.. »

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