Napoléon III Président de la République de 1848 à 1852 et empereur des Français de 1852 à 1870, Napoléon III est le fils du roi de Hollande, Louis Bonaparte, et d'Hortense de Beauharnais - donc le neveu de Napoléon Ier.

« Président de la République de 1848 à 1852 et empereur des Français de 1852 à 1870, Napoléon III est le fils du roi de Hollande, Louis Bonaparte, et d' Hortense de Beauharnais ­ donc le neveu de Napoléon Ier .

Il fait ses études en Suisse et à l'école militaire de Thoune.

En 1831 il prend part à l'insurrection des libéraux italiens en Romagne.

En 1832, à la mort du duc de Reichstadt, fils de Napoléon Ier , il se considère comme le chef de la dynastie des Bonaparte.

Ses tentatives pour renverser la monarchie de Juillet (à Strasbourg en 1836 et à Boulogne en 1840) tiennent plus du coup de main que du coup d'État.

En octobre 1840 il est condamné à la réclusion à perpétuité et emprisonné au fort de Ham.

Il parvient à s'évader en 1846, grâce aux vêtements qu'il emprunte au peintre en bâtiment Badinguet.

Le nom du peintre deviendra son surnom.

Il ne revient en France qu'après la révolution de 1848.

Élu député à l'Assemblée constituante, il vote la Constitution de la IIe République et, le 10 décembre 1848, il est élu président de la République.

Son nom lui vaut le soutien de l'armée et permet le coup d'État du 2 décembre 1851 .

Un an plus tard, un plébiscite fait de lui l'empereur des Français sous le nom de Napoléon III.

Il épouse en 1853 la comtesse espagnole Eugénie de Montijo .

Jusqu'en 1860, son pouvoir autoritaire muselle la presse et l'opposition.

La modernisation économique, l'extension du réseau ferroviaire, le développement du système bancaire, les grands travaux dans Paris, l'essor de l'industrie et du commerce ne lui permettent plus de poursuive une politique autoritaire. Il libéralise le régime : droit de grève, liberté de réunion, assouplissement de la censure.

Il engage la France dans la guerre de Crimée entre 1854 et 1856.

Son soutien pour libérer l'Italie de la tutelle autrichienne vaut à la France le rattachement de Nice et de la Savoie.

Il étend l'Empire colonial en Cochinchine, au Cambodge, en Algérie.

Mais l'échec de l'expédition du Mexique et les menaces qui pèsent sur les États pontificaux ne lui permettent pas d'être l'arbitre qu'il voudrait être en Europe. L'attribution de la couronne espagnole au prince de Hohenzollern devient le prétexte à une guerre souhaitée par le chancelier allemand Bismarck pour réaliser l'Empire allemand. En juillet 1870, Napoléon déclare la guerre à la Prusse.

Après la défaite et la capitulation de Sedan (2 septembre), Napoléon III, prisonnier, est déchu de son titre.

L'Empire n'est plus.

L'ex-empereur s'exile en Angleterre, où il meurt le 9 janvier 1873.. »