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Oscar WILDE: vie et oeuvre

Publié le 10/06/2011

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Oeuvres:    - Poèmes (1881) ;  - le Prince heureux et autres contes (1888) ;  - le Portrait de Dorian Gray (1891), son unique roman ;  - le Crime de lord Arthur Saville (1891) ;  - l'Eventail de lady Windermere (1892) ;  - Une femme sans importance (1893) ;  - Salomé (1893), pièce de théâtre traduite en français pour Sarah Bernhardt et illustrée par Aubrey Beardsley ;  - De l'importance d'être constant (1895) ;  - Un mari idéal (1895) ;  - la Ballade de la geôle de Reading (1898) ;  - De profundis (posthume, 1905).

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« d'esthétique, ce disciple de John Ruskin, maître à penser du courant préraphaélite, professe une passion exclusivepour l'apparence des choses, l'aspect purement esthétique des oeuvres d'art ou de la nature, sans se soucier deleur utilité morale.

Le livre, qui se conclut sur l'utilité de profiter pleinement de chaque instant car la vie est courte,en s'appliquant à chercher « non le fruit de l'expérience, mais l'expérience elle-même », fascine profondément Wilde,qui décrira plus tard dans De profundis l'étrange influence qu'il eut sur sa vie.Son arrivée en 1874 au Magdalen College d'Oxford, malgré les réticences de son père, marque le début d'une grandeaventure : il va devoir s'affirmer face aux grands esprits d'Angleterre.Tout en continuant à peaufiner son personnage de dandy anticonventionnel aux penchants sexuels ambigus, OscarWilde s'épanouit pleinement à Oxford, s'efforçant d'être plus brillant que sérieux. L'AMOUR DE LA BEAUTÉIl multiplie les amitiés, fréquentant toutes sortes de personnalités, et intègre une loge de francs-maçons, exalté parle décorum et les rites qui s'y rattachent.

Wilde se surpasse pour paraître excentrique et se forger une sorte delégende : « Ce qui est vrai dans la vie d'un homme, ce n'est pas ce qu'il fait mais la légende qui se développe autourde lui.

» Cette légende commence à devenir célèbre, à en juger par les histoires qui circulent sur le compte deWilde.

Épris de belle vaisselle, Wilde achète des vases en porcelaine bleue de Sèvres afin d'y placer des lis, sesfleurs fétiches, emblème des préraphaélites, et s'exclame : «Je trouve chaque jour plus difficile de vivre à la hauteurde ma porcelaine bleue !»Cette boutade fait le tour d'Oxford : Wilde, qui voulait tant être célèbre, intrigue, provoquant tour à tour le mépriset l'envie.

Il retrouve Ruskin et Pater, les deux écrivains qui l'ont marqué, et développe une très forte amitié avec lepremier.

Ruskin loue lui aussi l'esthétisme, mais non pour l'art détaché de toute règle ou nécessité morale, à ladifférence de Pater.

Wilde louvoiera longtemps entre ces deux tendances.

En 1875, lors d'un voyage en Italie encompagnie de Ruskin, il rencontre Florence Balcombe, qui est son premier amour.À la même époque, il mène un jeu trouble à Oxford, s'affiche en compagnie d'étudiants connus pour leurs moeurshomosexuelles, sans pour autant s'attirer d'ennuis.

Un an plus tard, son père meurt en laissant un héritage bienmoins lourd que prévu.

Wilde devra toute sa vie jongler avec les soucis d'argent, la prévoyance n'étant pas son fort.Il rêve d'être poète, écrivain, il écrit sans cesse des poèmes, au sujet de ses voyages, de sa presque fiancéeFlorence, de ses émotions du moment.Le plus important de ceux-ci est Ravenna, sorte d'élégie sur la déchéance de Rome écrite à la suite de son voyagedans la cité en 1877.

Alors qu'il achève non sans turbulences ses études d'oxonien, son poème est couronné en1878 par le Newdigate Prize décerné chaque année à Oxford, prémices de ses futurs succès. ÊTRE UN GÉNIEDiplômé, Wilde quitte Oxford et abandonne l'idée d'y devenir professeur, même si l'endroit lui tient spécialement àcoeur.

Il part s'installer à Londres.

Grâce aux nombreuses relations qu'il a nouées à Oxford, il est rapidementintroduit dans les soirées huppées.

Si sa plume ne lui a pas encore permis de se faire un nom dans les lettres, sesattitudes et ses tenues extravagantesle font remarquer.

À 23 ans, il fait jaser par ses manteaux et ses vestes improbables.Les critiques d'art, en relatant les vernissages des peintres, mentionnent souvent ce jeune homme qui n'a pas froidaux yeux.

Wilde s'enthousiasme pour ces articles et décide de devenir critique à son tour.

Ses articles, qui luiressemblent, sont excessifs, admirent ou détestent.

Il devient un homme en vue, en tant qu'esthète et hommed'esprit.Ses théories sur la beauté de l'art commencent à se répandre.Il rencontre les deux grandes actrices de l'époque, Sarah Bernhardt et Lillie Langtry.

Elles s'amusent de ce poèteimprévisible, classé comme esthète mais qui ne peut s'empêcher de teinter ses écrits de parodie...

Wilde proclamevolontiers qu'« il n'est de vérité en art dont le contraire ne soit aussi vrai ».

Sa relation avec Florence s'achève :elle épouse Bram Stoker, futur auteur de Dracula.En 1880, Wilde commence à songer au théâtre.

Il se lance dans l'écriture de Vera ou les Nihilistes, pièce qui estretirée de l'affiche la veille de la première en raison de l'attentat perpétré contre le tsar de Russie.

Vera relate eneffet l'histoire d'une jeune révolutionnaire qui se bat pour son amant emprisonné et prépare un attentat contre letsar.

L'héroïne est déchirée entre ses idéaux politiques et sa passion amoureuse.La pièce, très républicaine, reçoit un accueil mitigé.

Son premier recueil de poésie, Poèmes, publié en 1881, est enrevanche apprécié, même si quelques critiques déplorent ses positions immorales et ses idées contradictoires.Alors que Wilde entame la rédaction de sa deuxième pièce, La Duchesse de Padoue, très aristocratique cette fois, ilreçoit une proposition inattendue d'un producteur new-yorkais qui lui demande de venir aux États-Unis faire unetournée de conférences sur l'esthétisme.

Il embarque en décembre 1881 et parvient à destination en janviersuivant, annonçant aux douaniers :«Je n'ai rien à déclarer en dehors de mon génie.

» LA CONQUÊTE DES LETTRES L'ENVOLPourvu en tenues fidèles à sa réputation d'extravagant, sa conférence sur la Renaissance anglaise en poche, Wildeest prêt à affronter un cyclede deux cents conférences.

Celles-ci sont un succès, Wilde est jugé excellent causeur.

Il développe ses théoriessur la beauté, proposant d'embellir les apparences pour enrichir la vie intérieure et mener ainsi à bien « la quête du. »

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