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Paracelse

Publié le 15/03/2012

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... Son père était médecin et chimiste. Il commença ses études à l'école d'Augsburg en Autriche. En 1507, âgé de quatorze ans, il fréquenta les universités d'Europe: Bâle, Tübingen, Vienne, Wittenberg, Heidelberg et Cologne, dans l'espoir de rencontrer des professeurs dont il pourrait respecter les idées. Il avait une forte personnalité et émettait ses opinions sans détours. Ses professeurs et les autorités s'offusquaient vite de son attitude, de ses interventions et de ses remarques pertinentes. Cependant, il fut gradué en sciences médicales, d'abord à Vienne, puis à Ferrare en Italie, en 1716. Vers la même époque, il se fit appeler Paracelse qui signifie (élevé) 'au-dessus de Celsus'; il voulait exprimer ...

« Médecine Ci-dessus: Peinture représentant Paracelse au cours d'une confé- rence sur l'Elixir Vitae, l'eau de la vie.

Ce produit magique ne devait pas seulement prolonger la vie mais permettre aussi de changer des métaux non précieux en or, pour donner naissance à la pierre philosophale.

Les conférences de Paracelse étaient très appréciées par ses étudiants, mais elles ren- daient ses collègues et ses criti- ques furieux, parce qu'il ensei- gnait, par principe, en allemand et non en latin, comme il sied à un savant.

Lorsque Paracelse ne trouvait pas un terme, il en inven- tait souvent un nouveau, mais sans le définir.

C'est ce qui rend une partie de son oeuvre incom- préhensible.

Quelques-uns de ses termes, comme 'zinc' ou 'alcool' sont devenus courants.

Comme Hippocrate, Paracelse croyait au traite- ment médical de la personne entière du patient et au pouvoir de guérison de la nature.

Il franchit une étape importante en direction de la guérison par homéopathie, lorsqu'il déclara que, 'admi- nistré en petites doses, ce qui rend un homme ma- lade le guérit également'.

D'après certaines rumeurs, il aurait trouvé un moyen efficace de lutter contre la peste: une pilule faite de pâte et d'une infime partie des excréments du patient.

Bien que sa conception de la médecine fut purement scientifique en principe, il considérait la magie - ou du moins 'la force mentale' - comme un élément important de la guérison.

Le psychologue suisse du XXe siècle, Carl Jung, voyait en Paracelse le pionnier de 'la thérapeuti- que psychologique reposant sur l'expérience et les examens'.

Paracelse était extrêmement rapide dans son dia- gnostic ou dans le dépistage d'une maladie déter- minée.

Il déclara que 'la résolution et l'imagina- tion permettent de tout mener à terme'.

Il trouvait l'astrologie ridicule, mais recherchait des vérités fondamentales dans l'alchimie.

'La magie est imprégnée d'une grande sagesse..., la raison n'est que sottise.' Il surmonta le fossé entre la vieille alchimie et les nouvelles sciences de la chimie.

En- suite, il se consacra, comme d'autres après lui, à l'étude de la chimiothérapie, thérapeutique par les substances chimiques.

Paracelse fut le premier à prétendre que les maladies pulmonaires chez les mineurs étaient provoquées par la respiration de vapeurs de métaux, et non par les mauvais esprits.

Il fut également le premier à établir une relation entre l'apparition fréquente d'un goitre (affection de la glande thyroïde) dans certaines régions et le manque de matières minérales dans l'eau potable de ces régions.

Un de ses plus grands ouvrages fut le Die grosse Wundartzney (Le grand livre de la chirurgie), publié en 1536.

Grâce à ce livre, il bénéficia de la protection des autorités.

Il mourut le 24 septem- bre 1541 dans une auberge de Salzbourg, où il s'était rendu pour entrer au service du prince- archevêque, le duc Ernst von Beieren.

Certains prétendent qu'il fut empoisonné, d'autres qu'il succomba en état d'ivresse, à des blessures, pro- voquées par une chute.

23 Medecine Comme Hippocrate, Paracelse croyait au traite- ment medical de la personne entiere du patient et au pouvoir de guerison de la nature.

II franchit une etape importante en direction de la guerison par homeopathie, lorsqu'il declara que, 'admi- nistre en petites doses, ce qui rend un homme ma- lade leguerit egalement'. D'apres certaines rumeurs, it aurait trouve un moyen efficace de !utter contre la peste: une pilule faite de pate et d'une infime partie des excrements du patient. Bien que sa conception de la medecine fut purement scientifique en principe, it considerait la magie - ou du moins 'la force mentale' - comme un element important de la guerison. Le psychologue suisse du XXe siecle, Carl Jung, voyait en Paracelse le pionnier de 'la therapeuti- que psychologique reposant sur l'experience et les examens'. Paracelse etait extremement rapide dans son dia- gnostic ou dans le depistage d'une maladie deter- minee.

11 declara que 'la resolution et l'imagina- tion permettent de tout mener a terme'.

II trouvait I'astrologie ridicule, mais recherchait des verites fondamentales dans l'alchimie.

'La magie est Ci-dessus: Peinture representant Paracelse au cours d'une confe- rence sur /'Elixir Vitae, l'eau de la vie.

Ce produit magique ne devait pas seulement prolonger la vie mais permettre aussi de changer des metaux non precieux en or, pour donner naissance a la pierre philosophale.

Les conferences de Paracelse etaient tres appreciees par ses etudiants, mais elles ren- daient ses collegues et ses criti- ques furieux, parce qu'il ensei- gnait, par principe, en allemand et non en latin, comme it sled a un savant.

Lorsque Paracelse ne trouvait pas un terme, it en inven- tail souvent un nouveau, mais sans le definir.

C'est ce qui rend une partie de son oeuvre incom- prehensible.

Quelques-uns de ses termes, comme 'zinc' ou 'alcool' sont devenus courants.

impregnee d'une grande sagesse..., la raison n'est que sottise.' II surmonta le fosse entre la vieille alchimie et les nouvelles sciences de la chimie.

En- suite, it se consacra, comme d'autres apres lui, l'etude de la chimiotherapie, therapeutique par les substances chimiques.

Paracelse fut le premier a pretendre que les maladies pulmonaires chez les mineurs etaient provoquees par la respiration de vapeurs de metaux, et non par les mauvais esprits. II fut egalement le premier a etablir une relation entre l'apparition frequente d'un goitre (affection de la glande thyrokle) dans certaines regions et le manque de matieres minerales dans l'eau potable de ces regions. Un de ses plus grands ouvrages fut le Die grosse Wundartzney (Le grand livre de la chirurgie), publie en 1536.

Grace a ce livre, it beneficia de la protection des autorites.

II mourut le 24 septem- bre 1541 dans une auberge de Salzbourg, ou it s'etait rendu pour entrer au service du prince- archeveque, le duc Ernst von Beieren.

Certains pretendent qu'il fut empoisonne, d'autres qu'il succomba en etat d'ivresse, a des blessures, pro- voquees par une chute. 23. »

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