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Pépin le Bref Fils cadet de Charles Martel.

Publié le 05/04/2015

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Pépin le Bref Fils cadet de Charles Martel. Avant de mourir, en 741, ce dernier avait organisé un partage de la Francie entre ses deux fils : à Pépin revient la Neustrie, la Provence, l'Aquitaine et la Bourgogne ; à Carloman l'Austrasie et la Thuringe. Bien que gouvernant en tant que maires du palais, les frères sont les maîtres du royaume. Mais, s'ils exercent un pouvoir de fait, ils n'en détiennent pas pour autant le titre royal. Le trône est vacant depuis la mort de Thierry IV (737). Ils y installent Childéric III, en 743. Acte d'apaisement pour les partisans de la dynastie mérovingienne, mais également volonté de maintenir juridiquement l'unité de l'État. Unité vacillante qu'il faut sans cesse, sur tous les fronts, protéger. Ainsi, secondé par Carloman, Pépin doit faire face à de nombreuses révoltes. Elles sont réprimées en Alsace, en Saxe, chez les Alamans (742-746). Peu après, Carloman abdique en faveur de son frère pour se faire moine à l'abbaye italienne du mont Cassin (747). Pépin soumet seul la Bavière (7...

« Fils cadet de Charles Martel .

Avant de mourir, en 741, ce dernier avait organisé un partage de la Francie entre ses deux fils : à Pépin revient la Neustrie, la Provence, l'Aquitaine et la Bourgogne ; à Carloman l'Austrasie et la Thuringe.

Bien que gouvernant en tant que maires du palais, les frères sont les maîtres du royaume.

Mais, s'ils exercent un pouvoir de fait, ils n'en détiennent pas pour autant le titre royal.

Le trône est vacant depuis la mort de Thierry IV (737).

Ils y installent Childéric III , en 743.

Acte d'apaisement pour les partisans de la dynastie mérovingienne, mais également volonté de maintenir juridiquement l'unité de l'État.

Unité vacillante qu'il faut sans cesse, sur tous les fronts, protéger.

Ainsi, secondé par Carloman , Pépin doit faire face à de nombreuses révoltes.

Elles sont réprimées en Alsace, en Saxe, chez les Alamans (742-746).

Peu après, Carloman abdique en faveur de son frère pour se faire moine à l'abbaye italienne du mont Cassin (747).

Pépin soumet seul la Bavière (749).

Depuis le retrait de Carloman , il reste unique maire du palais.

De nouveau, Austrasie et Neustrie se trouvent réunies entre les mains d'un seul homme.

La fiction royale mérovingienne devient inutile.

Profitant d'une relative paix intérieure, Pépin pense que les conditions sont favorables pour prétendre au trône.

Prudent, il demande conseil au pape Zacharie.

Avis favorable : “ Mieux vaut appeler roi celui qui possède le pouvoir.

” Childéric III est déposé pour incapacité, relégué dans un monastère (751).

Pépin se fait alors élire roi des Francs par une assemblée des grands du royaume, au “ champ de mai ” de Soissons.

C'est un véritable coup d'État, très habilement conçu.

Le principe ancestral de la désignation du roi par son peuple en armes est respecté.

Le lieu choisi pour la cérémonie est également significatif : en choisissant Soissons, Pépin s'inscrit dans la continuité franque et rassure les éléments conservateurs. Reste à justifier que la royauté change de famille.

Conciliante, l'Église vient à l'aide de Pépin, en puisant dans des références bibliques pour trouver un précédent.

Ainsi l'évêque saint Boniface peut-il procéder à une liturgie encore jamais vue en Gaule : le sacrement d'un roi par une onction d'huile sainte (752).

Par cette action, la légitimité de Pépin est désormais établie, mais elle implique des obligations.

Si le souverain est devenu un personnage sacré, envers qui l'obéissance est un devoir religieux, il est tenu, en contrepartie, de pourvoir à la protection de l'Église.

L'occasion se présente en 754 lorsque le pape Etienne II , pressé par l'avance des Lombards sur Rome, vient lui-même trouver le nouveau roi en France pour. »

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