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Piraterie en Asie du Sud Est

Publié le 11/04/2013

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  « Les incidents de pirateries qui ont affecté la région asiatique ont non seulement menacé les itinéraires de transport du Japon, lequel est une nation commerciale majeure, mais ont eu également la capacité d’affecter négativement la stabilité sociale et la prospérité économique de la région dans son ensemble «[1]. C’est ainsi qu’en septembre 2001, le ministère des affaires étrangères Japonais débutait son discours officiel sur la question de la piraterie en Asie.   La région d’Asie du Sud Est (entre l’océan Indien et l’océan Pacifique) est particulièrement touchée par les actes de piraterie et de violence sur mer.  Plusieurs facteurs expliquent cette concentration d’actes illégaux. Tout d’abord, la situation géographique de cette sous-région fait que les routes maritimes qui passent notamment par le détroit de Malacca, de Singapour, de la Sonde et de Lombok sont très fréquentées. Environ 80 mille navires l’utilisent chaque année. De plus, les Etats de cette régions sont composés de milliers d’îles ce qui pe...
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« provenance du Moyen-Orient, « il y a beaucoup de raisons pour le Japon d'être préoccupé par ce détroit du fait de la piraterie et des attaques maritimes »[3].   Les actes terroristes en Asie du Sud qui ont eu lieu à la fin des années 1990 et début des années 2000 ont sensibilisé les gouvernements d'Asie du Sud aux menaces pesant sur la sécurité maritime.

Ils ont démontré les capacités des groupes terroristes de l'Asie du Sud à mener des attaques en haute mer.

La coopération en matière de sécurité dans l'Asie du Sud s'est alors rapidement accélérée.

Plusieurs nouvelles dispositions ont été créées et une coopération renouvelée avec le Forum régional de l'ASEAN en 2003 pour combattre les menaces de piraterie et les autres questions maritimes et un programme de travail pour mettre en oeuvre le « Plan d'action de l'ASEAN » pour lutter contre les crimes transnationaux.

Dans cette dynamique de renforcement de la lutte contre la piraterie dans cette région, le Japon a joué un rôle moteur.

Une des initiatives phares est celle qui a visé à améliorer la collecte d'informations et leur partage.

16 pays membres, ceux de l'ASEAN, le Japon, la Corée du Sud, la Chine, l'Inde, le Bangladesh et le Sri Lanka ont signé l'Accord régional de coopération sur la lutte contre la piraterie et l'attaque armée contre les navires en Asie (« Regional Cooperation Agreement on Anti-Piracy » ou « ReCAAP ») en novembre 2004.

Le ReCAAP est la première mesure anti-piraterie mise en oeuvre au niveau de gouvernement à gouvernement, il encourage le partage d'informations, la mise en place de capacités anti-piraterie, et a conduit à la création du Centre de partage d'information à Singapour.

Cet accord est novateur dans le fait qu'il introduit la notion d'attaque à main armée ce qui permet d'inclure les actes de pirateries commis sur les eaux territoriales et ainsi complète la convention des nations unis sur le droit de la mer de 1982 qui ne concernait que les attaques commises sur les eaux internationales.

Le ReCAAP a donc mis en place un vrai système de coopération régionale ce qui constitue une étape importante dans la lutte contre la piraterie.   Complément de bibliographie :. »

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