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Réflexion personnelle sur le syndicalisme d’hier à aujourd’hui et de demain

Publié le 18/05/2011

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   Face à l’ampleur des récentes manifestations dans notre pays. L’appel de l’ensemble des organisations syndicales, dénonçant le manque de concertation avec les principaux acteurs du gouvernement.  M le ministre du travail, en charge du dossier par M le 1er ministre.  A engagée une action d’urgence sur la reforme des retraites. Cette réforme à été contradictoire avec les us et coutumes de la négociation syndicale.  Une négociation aussi importante peut prendre plusieurs trimestres voire une année avant d’aboutir.  Les organisations syndicales n’ont pu empêcher le gouvernement d’agir.    Depuis la crise économique des années 1970-1980, le mouvement syndical français est remis en cause. Malgré une tendance à la baisse partout dans le monde, le taux de syndicalisation français est un des plus faibles des pays industrialisés et un de ceux qui à le plus reculé depuis les années 1980, atteignant 9% des effectifs des salariés. A cela s’ajoute une forte chute de la participation de 64% à 34% aux Prud’hommes. Il faut savoir aujourd’hui, un comité d’entreprise sur deux est géré par des non syndiqués.  Alors peut-on parler d’une crise et d’une remise en cause de la place des syndicats et des syndiqués dans notre société    Avant de parler du présent, puis-ce projeter dans le futur, il faut s’appuyer sur le passé  Les origines du syndicalisme français : 

« Face à cette situation se créent des sociétés de secours mutuel.

Elles essayent de structurer un espace dediscussion sur les conditions de travail afin d'imposer les changements.La lutte des classes est mise en lumière suite à la révolte des Canuts lyonnais, leur revendication ouvrière portaitsur le droit de vivre de son travail, elle à été réprimé dans leSang.Avec l'essor industriel.

La deuxième partie du XIXe siècle marque l'affirmation du mouvement syndical.

Des loisimportantes suite à une multiplication de grèves vont se succéder.

Le 25 mai 1864 abroge le délit de coalition, lagrève n'est plus un délit.La naissance de la commune de Paris et celle de plusieurs villes de province marque l'organisation de plus en plusforte du monde du travail.

La répression sera féroce.

La loi de 1874 institue le corps de l'inspection du travail.

Puis le21 mars 1884 une loi dite Waldeck Rousseau, accorde la liberté syndicale.

La structure du mouvement syndical vamettre en place une série de groupement sur le plan local, national et professionnel.

Création des Bourses du travailqui se montent en centres de solidarités ouvrières.

Organisation des salariés, s'intéressant plus particulièrement à laformation, l'emploi et créant de nombreux services sociaux d'entraide….Les fédérations professionnelles sur la base du métier créent la CGT en 1895.

Dissoutes au début de la SecondeGuerre mondiale par le gouvernement de Vichy, les confédérations se constituent pendant la résistance et setrouvent renforcées à la libération (5.5 millions d'adhérents.

Dans le cadre de la reconstruction d'après-guerre, l'états'appuie sur un compromis social fondé sur la légitimité de la Résistance.

La libération va être le nouvel essor dudroit du travail.

Création des comités d'entreprises, de la sécurité sociale….Depuis la loi du 16 avril 1946, sous le Front populaire, les élections des délégués du personnel sont obligatoires dansles établissements de onze salariés et plus.En 1947 une scission frappe la CGT divisée par la guerre froide.

Création de Force Ouvrière.

Un phénomène de massese propage.

Les syndicats se détachent au fur et à mesure des politiques.La grève 1968 la plus importante de l'histoire de France.

Aboutit aux accords de Grenelle qui consacrent lareconnaissance de la section syndicale d'entreprise, il existe trois catégories de représentants du personnel :Les délégués du personnelLes délégués syndicauxLes membres du Comité d'entreprise. Le syndicalisme à donc évolué à travers les ans, vers de nouvelle forme, celle que nous connaissons aujourd'hui.Mais a-t-il vraiment sa place dans la société Française du XXI siècle ?Durant la période du Fordisme.

Le système se caractérisait par une production de masse, des modes de productionstandardisées, des tâches parcellisées et structures organisationnelles rigides.

Les revendications syndicalesportaient principalement sur les salaires et les négociations collectives.

La désindustrialisation des économies àprovoqué un bouleversement de la population active, tout en réduisant la pertinence de l'action syndicale.La nature du travail s'est modifiée, il en va de même pour les entreprises : on remarque ces dernières années lamultiplication des groupes financiers, la disparition des entreprises familiales.

La monté des dirigeants investisseursau détriment des dirigeants entrepreneurs.

La naissance des PME dont un tiers ont moins de dix salariés donc peude présence syndicale, ce qui existe dans les grandes entreprises n'est pas relayé dans les PME.

La culture ouvrièreétant moins forte.

Les crises économiques les délocalisations provoquent un chômage de masse et un sentimentd'insécurité.

Quant une personne est exclut dans notre société, il est difficile de la syndiqué.

La société deconsommation, l'endettement des familles verrouille les mouvements de grève qui sont moins suivis.

La segmentationdu marché du travail, la flexibilité, la multiplication des (CDD ; intérim), pousse à l'individualisme.

La société forme lespersonnes à penser individuellement au détriment du collectif, nous sommes en permanente compétition.Mais, un des problèmes résident dans le fait que les syndicats continent d'agir de manière conventionnelle.

Lespréoccupations individuelles tiennent une place si importante que les organisations syndicales ne peuvent plus secantonner à des revendications collectives.L'évolution de la population active modifie la composition traditionnelle du syndicat et affaiblie leur l'efficacité dansla défense des droits des salariés.Face à la naissance d'associations, collectif ou groupe de pression.

L'émergence des mouvements alter mondialisteset la monté en puissance des manifestations contre les pays du G8.

L'association ATTAC mène des actions en vuede la reconquête, par les citoyens, du pouvoir qu'exerce la finance sur la vie politique, économique, sociale etculturelle.

Elle organise des conférences des réunions publiques.

Ces associations montrent à quel point l'existencedes syndicats est remise en question.Face à la concurrence des ces mouvements sociaux, les mouvements syndicaux doivent refonder leur légitimité enréaffirmant leur idéologie et en renouvelant leurs actions de revendication. La banalisation de la forme syndicale, la montée de l'individualisme dans notre sociétéComment faire franchir une nouvelle étape au syndicalisme français ?L'avenir du syndicalisme français est-il celui d'un avocat, modérateur des positions salariales ? Faut-il envisager dedépasser la sociologie syndicat / patronat par un début d'un partenariat plus constructif entre des ennemishistoriques.Depuis la fin du fordisme l'environnement économique et politique à été modifier.

La crise économique se caractérisepar la baisse de la productivité, et la croissance du chômage, l'augmentation de la compétition internationale, dansles pays industriels est la principale conséquence de la crise de l'emploi.

La globalisation de l'économie se caractérisepar un accroissement du capital financier, cela à eu pour conséquence la précarisation de l'emploi.La constitution d'alliances stratégiques avec d'autres groupes permettrait aux syndicats de répondre à certainesproblématiques posées par les transformations économiques et sociales de notre temps.

Les alliances permettraientaux organisations syndicales de susciter de nouvelles adhésions.

Pour que le syndicalisme retrouve sa vitalité, il doit. »

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