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36 En quittant le poste de police de La Mesa dans l'Explorer de Munro, nous empruntâmes Sprint Street pour rejoindre l'autoroute de South Bay, en direction du sud.

Publié le 06/01/2014

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36 En quittant le poste de police de La Mesa dans l'Explorer de Munro, nous empruntâmes Sprint Street pour rejoindre l'autoroute de South Bay, en direction du sud. Villaverde avait décidé de retourner à Aero Drive et de communiquer à son équipe tout ce que nous avions appris jusque-là. Il précisa qu'il inclurait Julia dans le briefing par téléphone à haut-parleur. Un de ses gars s'était porté volontaire pour ramener ma LaCrosse au QG afin que je ne me retrouve pas sans voiture plus tard dans la journée, un service que personne du bureau de New York, je pense, n'aurait songé à me proposer. Le trajet jusqu'à Chula Vista fut sans problème : l'heure de pointe de la fin de journée était encore loin et Munro conduisait avec le sentiment d'urgence que nous éprouvions tous. Les flics de La Mesa avaient fait du bon boulot en localisant Dani Namour et nous avaient envoyé le nom du magasin où elle travaillait. Je leur avais demandé de ne pas la prévenir de notre venue parce que, si elle avait clairement coupé les liens avec les Aigles, nous ne savions rien du reste de sa vie et nous ne pouvions pas être sûrs qu'elle ne déguerpirait pas au premier signe d'intervention des forces de l'ordre. Une des policières de La Mesa avait donc téléphoné à la boutique avec son portable et demandé quels jours Dani travaillait car elle avait été « si serviable » la dernière fois qu'elle était venue... Non seulement Namour travaillait ce jour-là, mais elle assurait le service de milieu de journée. Nous tenions peut-être enfin quelque chose. Je me sentais optimiste puisqu'il était peu probable que ceux qui avaient quasiment supprimé les Aigles de Babylone soient au courant de l'existence de Dani Namour. Quelques rues avant notre destination, le casier de Dani nous parvint par le portable de Munro. Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, elle avait apparemment réussi à garder le nez propre. Excepté deux ou trois contraventions, c'était, semblait-il, une citoyenne modèle. Ce qui était de bon augure pour sa fille. Munro se gara sur le parking devant le grand magasin Macy's et nous marchâmes vers l'entrée principale, indiquée par une tour octogonale surmontée d'une fausse coupole ressemblant de très loin aux dômes du Vatican qui l'avaient probablement inspirée. Un coup d'oeil au plan nous permit de repérer « Vanessa » - la boutique où travaillait Dani -, dans la partie sud du centre commercial, en face d'une médiathèque CVS, et nous prîmes cette direction après que Munro se fut arrêté pour acheter deux sodas, ce qui me rappela que je roulais à vide depuis le matin. Vanessa était une de ces boutiques de luxe qui ne proposent qu'un nombre limité d'articles, tous de grands noms de la haute couture. Une femme élégante et lourdement maquillée, la quarantaine, s'occupait d'une cliente tandis que sa collègue plus jeune, vingt-cinq ans environ, feuilletait un magazine derrière la caisse : Dani. Elle ne ressemblait pas du tout à ce à quoi je m'attendais, puisque je m'étais fait d'elle l'image d'une fille de motard. Ses vêtements, sa coiffure, son maquillage étaient irréprochables. Elle avait manifestement laissé derrière elle cette partie de sa vie, mais j'espérais qu'il restait quand même un lien avec ce monde, un lien aussi fort que le sang, en l'occurrence. Munro demeura devant la porte tandis que j'entrais. -- Mademoiselle Namour ? Elle avait déjà levé la tête et me détaillait. Impossible que je sois venu jusque-là pour acheter une robe. -- Oui ? Son visage commençait à prendre l'expression de quelqu'un qui se rend compte que sa journée va mal tourner. Je lui montrai discrètement mon insigne après m'être assuré que la vendeuse plus âgée ne nous regardait pas. -- Nous pouvons sortir une minute ? Dani lissa le devant de sa veste et se tourna vers sa collègue ou patronne. -- Suzie, j'ai besoin de m'absenter un instant pour aider ce monsieur. Suzie eut un hochement de tête hésitant puis revint à sa cliente. Dani m'indiqua la porte et la franchit derrière moi. -- Les restaurants sont au niveau supérieur. Nous pourrons parler là-bas. D'un signe, j'invitai Munro à nous suivre et nous nous dirigeâmes tous les trois vers l'escalator. Dani avait de toute évidence progressé dans la vie après son passage chez les Aigles et je m'en voulais de éveiller toute cette souffrance, mais notre enquête était au point mort et il nous fallait quelque chose pour edémarrer. Nous nous installâmes à la terrasse d'un de ces restaurants mexicains qui sont un peu au-dessus es Taco Bell mais encore loin de l'authentique cuisine mexicaine. -- Je suis l'agent Reilly, du FBI, attaquai-je. Et voici l'agent Munro. -- DEA, précisa-t-il. Avant que je puisse aller plus loin, elle m'interrompit : -- C'est au sujet de Walker, hein ? Je confirmai. -- J'ai vu les infos, et vous perdez votre temps. Je ne suis au courant de rien, affirma-t-elle d'un ton ferme. e n'ai plus rien à voir avec ces types depuis des années. Sa colère et son amertume jaillirent si subitement que j'en fus presque surpris, bien que des années 'interrogatoire m'eussent appris que les sales trucs se trouvent toujours juste en dessous de la surface, qu'on puisse les voir ou non. -- Votre fille, Naomi, dis-je. C'est l'enfant de Marty, non ? Quand je mentionnai le nom de sa fille, le visage de Dani se durcit. -- Pourquoi vous êtes là ? Naomi ne sait pas quel genre de type était son père et je veux que ça reste omme ça. Munro prit le relais avec un timing parfait. Les mains à plat devant lui sur la table, il adressa à la jeune emme un large sourire. -- Vous avez refait votre vie, on n'est pas là pour tout bousiller. Quand les gens arrêtent de déconner, rouvent un boulot, élèvent leur gosse, paient leurs impôts... ça rend notre travail beaucoup plus facile. Une vie âchée en moins, c'est une mort violente en moins à comptabiliser. Si toutes les copines, les femmes et les ères plaquaient les bandes, combien de temps vous croyez que les gars tiendraient avant de revoir leur choix e vie ? Il lui fit de nouveau son sourire breveté Y-a-pas-plus-sympa-que-moi. Dani se détendit visiblement. Munro avait pincé la corde sensible. Il connaissait son boulot, ce salaud. 'était à mon tour : -- On cherche Gary. On pense qu'il peut nous aider à agrafer les gars qui ont décimé son club. Je ne vous eproche pas de ne pas vouloir être mêlée à ça, mais ces types sont de vrais affreux. Ils ont aussi tué un shérif djoint de San Marcos. Il avait un gosse. Du même âge que Naomi. Je laissai l'info infuser un moment avant de poursuivre : -- Nous pensons que Gary a connu l'un d'eux dans le temps. Nous devons le retrouver, pour savoir à qui ous avons affaire, et nous avons besoin de votre aide pour ça. Dani prit une inspiration et soupira, soudain résignée au fait irréfutable qu'on ne laisse jamais vraiment le assé derrière soi. -- Il ne veut pas qu'on le retrouve et ça me convient parfaitement. Je me débrouille très bien sans eux. Elle se tourna vers Munro et ajouta : -- Comme vous venez de le dire. Il hocha la tête, satisfait qu'elle l'ait écouté. -- Mes parents m'ont quasiment reniée quand j'ai commencé à traîner au club, mais ils m'ont aidée après a mort de Marty. Ils étaient soulagés que je sois encore en vie, je pense. Ils s'occupent de Naomi pour que je uisse travailler. L'année dernière, j'ai payé l'opération au laser de l'oeil de mon père. Il dit qu'il voit mieux aintenant que quand il avait vingt ans. Dani était fière du chemin qu'elle avait parcouru. Et à juste titre. Mais il apparaissait que nous étions venus Chula Vista pour rien. Je vis le regard de Dani dériver. Munro et moi étions depuis assez longtemps dans ce oulot pour la laisser à ses pensées. Au bout d'un long moment, elle revint avec nous. Je me penchai en avant, entant qu'elle avait peut-être rapporté quelque chose de sa rêverie. -- Je ne sais pas où il est. Il m'a dit en partant que Naomi et moi, on lui manquerait beaucoup, mais que es choses changeraient peut-être un jour. Ce jour n'est pas encore venu. Je devais insister, continuer à l'inciter à parler jusqu'à ce que quelque chose remonte à la surface. -- Les gens réussissent rarement à disparaître tout à fait, arguai-je. Ils oublient souvent quelque chose, un étail, un contact, un mot qui leur aurait échappé. Réfléchissez, Dani. Si c'était pour vous une question de vie et e mort et que vous deviez absolument le joindre, comment feriez-vous ? -- Je ne sais pas, répondit-elle, s'efforçant visiblement de trouver quelque chose. Il voulait juste refaire sa ie. Et une étincelle s'alluma dans son regard. -- Vous pouvez peut-être quand même essayer un truc... Quand j'étais enceinte, Marty et moi, on a iscuté de ce qu'on ferait s'il fallait fuir. Je pensais au bébé et le genre de vie que menait Marty m'inquiétait. Il 'a parlé d'un gars que Gary avait connu dans les Marines. Un vrai génie pour les faux papiers. Marty a dit que i ça devenait trop chaud on ferait appel à lui avant de prendre le chemin de la frontière. C'est peut-être ce que ary a fait lorsqu'il a décidé qu'il avait besoin de changer de décor. J'échangeai un regard avec Munro. On tenait peut-être une piste. Quand un type disparaît, il se sert parfois e faux papiers ou de papiers volés, et connaître la source de ces papiers nous aiderait beaucoup. -- Il vous a dit le nom de cet homme ? Elle secoua la tête. -- Non. S'il l'a fait, je ne m'en souviens pas. Désolée. Nouvelle impasse. La chance, ça va, ça vient. -- Si vous le retrouvez, saluez-le de ma part, reprit-elle. Dites-lui que je pense qu'il serait bon pour Naomi 'apprendre à connaître son oncle. Elle se leva, défroissa sa jupe de la main et commença à s'éloigner. Une seconde plus tard, elle se etourna. -- N'oubliez pas, il a sûrement encore moins envie que moi qu'on le retrouve, dit-elle. Puis elle se dirigea vers l'escalier mécanique et disparut. J'appelai Villaverde pour le mettre au courant : il fallait chercher des Marines qui avaient servi à la même période que Walker et Pennebaker, qui avaient été condamnés pour faux ou usage de faux ou avaient eu un casier avant de s'engager. J'eus une autre idée. Plus restrictive et cadrant avec les sentiments des deux motards envers l'armée : -- Cherche des soldats portés disparus au combat ces dix dernières années mais qui ont fait ensuite leur réapparition. Commence par Camp Pendleton. Villaverde saisit immédiatement ce que je suggérais. -- Pennebaker sort de taule et prend l'identité d'un soldat porté disparu ? -- Ouais. Et très probablement quelqu'un n'ayant plus de parents vivants. A mon sens, Pennebaker n'aurait pas voulu faire de peine à la famille d'un soldat mais il n'aurait eu aucun scrupule à tromper le gouvernement. -- Je mets mes gars dessus tout de suite. Tu repasses ici ? Je répondis que nous irions directement à Aero Drive.   Le temps que nous arrivions à son bureau, David était installé à la table de la principale salle de réunion vec deux autres agents et épluchait des livrets militaires. Je me joignis à eux tandis que Munro cherchait un bureau libre pour appeler Corliss. Villaverde m'informa qu'il avait pris contact avec le Bureau des investigations criminelles de l'armée des Etats-Unis, installé sur la base de Marines de Quantico, pour obtenir les fichiers que nous cherchions. Avec l'appui du FBI et de la DEA - sans compter la détermination de la police de San Diego et des services du shérif à ne rien lâcher avant d'avoir trouvé le meurtrier de l'adjoint Fugate -, il n'avait pas eu à palabrer longtemps. Dix-sept soldats correspondaient au profil. Tous avaient été portés disparus au combat à un moment ou à un autre pendant la dernière décennie, mais cinq seulement étaient rentrés au bercail d'une façon ou d'une autre au cours des deux dernières années, ce qui constituait notre créneau pour Pennebaker. La mort de neuf des douze restants avait été confirmée, les trois autres demeurant sur la liste des disparus. Nous essayions de trouver des types nés entre 1970 et 1985 ressemblant assez à Pennebaker pour qu'il puisse endosser leur identité. Un nom s'imposa. Le sergent de Marines Matthew Frye. Né en 1982. Porté disparu en 2003. De retour en 2009. Ne s'était pas présenté à trois rendez-vous pour évaluation psychologique mais avait été finalement réformé au début 2010. Il portait encore ses plaques militaires et avait été identifié par sa soeur, seule parente en vie. Placés côte à côte, Frye et Pennebaker auraient pu passer pour frères. -- Où est Frye, maintenant ? L'un des jeunes agents tapota sur le clavier de son ordinateur portable et le tourna vers Villaverde, qui ous transmit l'information : -- D'après la Sécu, à Los Angeles. Il travaille dans une clinique privée de désintox de Montecito Heights. Il y dort aussi, apparemment. L'adresse de son lieu de travail est aussi celle de son domicile. Appelez ça de l'instinct, ou l'expérience de quinze ans de FBI, je savais que c'était notre homme. ennebaker sort de prison totalement changé mais très probablement encore amer. Il se sent plus soldat u'autre chose mais il en a trop vu et entendu pour reprendre du service. Il doit laisser son passé récent errière lui parce que ces quelques années ont été marquées par des activités criminelles aggravées. Nous avions que Pennebaker et Walker avaient la réputation d'assurer. Sinon, pourquoi quelqu'un aurait-il voulu les mbaucher de nouveau, des années après qu'ils avaient travaillé pour lui ? Ce genre de réputation marche dans les deux sens. Ça collait. Le seul moyen d'avoir une certitude, c'était de le rencontrer en chair et en os. Toute tentative pour le joindre avant risquait de le remettre sur la liste des disparus. Je me tournai vers Villaverde. -- Il faut qu'on aille à L.A. -- A cette heure de la journée, pas question de le faire par la route. Il avait apparemment analysé les faits de la même manière que moi. Il décrocha un téléphone et annonça à la personne se trouvant à l'autre bout du fil qu'il avait besoin d'un hélico. Vingt minutes plus tard, un JetRanger du LAPD nous emmenait dire un mot à un homme dont j'espérais qu'il se révélerait être notre Gourou.

« puisse lesvoir ounon. — Votre fille,Naomi, dis-je.C’estl’enfant deMarty, non? Quand jementionnai lenom desafille, levisage deDani sedurcit. — Pourquoi vousêteslà?Naomi nesait pas quel genre detype étaitsonpère etjeveux queçareste comme ça. Munro pritlerelais avecuntiming parfait.

Lesmains àplat devant luisur latable, iladressa àla jeune femme unlarge sourire. — Vous avezrefait votrevie,onn’est paslàpour toutbousiller.

Quandlesgens arrêtent dedéconner, trouvent unboulot, élèvent leurgosse, paientleursimpôts… çarend notre travail beaucoup plusfacile.

Unevie gâchée enmoins, c’estunemort violente enmoins àcomptabiliser.

Sitoutes lescopines, lesfemmes etles mères plaquaient lesbandes, combien detemps vouscroyez quelesgars tiendraient avantderevoir leurchoix de vie ? Il lui fitde nouveau sonsourire breveté Y-a-pas-plus-sympa-que-moi. Dani sedétendit visiblement.

Munroavaitpincé lacorde sensible.

Ilconnaissait sonboulot, cesalaud. C’était àmon tour: — On cherche Gary.Onpense qu’ilpeut nous aider àagrafer lesgars quiont décimé sonclub.

Jene vous reproche pasdenepas vouloir êtremêlée àça, mais cestypes sontdevrais affreux.

Ilsont aussi tuéunshérif adjoint deSan Marcos.

Ilavait ungosse.

Dumême âgequeNaomi. Je laissai l’infoinfuser unmoment avantdepoursuivre : — Nous pensons queGary aconnu l’und’eux dansletemps.

Nousdevons leretrouver, poursavoir àqui nous avons affaire, etnous avons besoin devotre aidepour ça. Dani pritune inspiration etsoupira, soudainrésignée aufait irréfutable qu’onnelaisse jamais vraiment le passé derrière soi. — Ilne veut pasqu’on leretrouve etça me convient parfaitement.

Jeme débrouille trèsbien sans eux. Elle setourna versMunro etajouta : — Comme vousvenez deledire. Il hocha latête, satisfait qu’ellel’aitécouté. — Mes parents m’ontquasiment reniéequand j’aicommencé àtraîner auclub, maisilsm’ont aidée après la mort deMarty.

Ilsétaient soulagés quejesois encore envie, jepense.

Ilss’occupent deNaomi pourqueje puisse travailler.

L’annéedernière, j’aipayé l’opération aulaser del’œil demon père.

Ildit qu’il voitmieux maintenant quequand ilavait vingtans. Dani étaitfière duchemin qu’elleavaitparcouru.

Etàjuste titre.Mais ilapparaissait quenous étions venus à Chula Vistapourrien.Jevis leregard deDani dériver.

Munroetmoi étions depuis assezlongtemps dansce boulot pourlalaisser àses pensées.

Aubout d’unlongmoment, ellerevint avecnous.

Jeme penchai enavant, sentant qu’elleavaitpeut-être rapportéquelquechosedesarêverie. — Je ne sais pasoùilest.

Ilm’a diten partant queNaomi etmoi, onluimanquerait beaucoup,maisque les choses changeraient peut-êtreunjour.

Cejour n’est pasencore venu. Je devais insister, continuer àl’inciter àparler jusqu’à ceque quelque choseremonte àla surface. — Les gens réussissent rarementàdisparaître toutàfait, arguai-je.

Ilsoublient souventquelque chose,un détail, uncontact, unmot quileur aurait échappé.

Réfléchissez, Dani.Sic’était pourvous unequestion devie et de mort etque vous deviez absolument lejoindre, comment feriez-vous ? — Je ne sais pas, répondit-elle, s’efforçantvisiblement detrouver quelque chose.Ilvoulait justerefaire sa vie.

Etune étincelle s’allumadanssonregard. — Vous pouvez peut-être quandmêmeessayer untruc… Quand j’étaisenceinte, Martyetmoi, ona discuté decequ’on feraits’ilfallait fuir.Jepensais aubébé etlegenre devie que menait Martym’inquiétait.

Il m’a parlé d’ungars queGary avaitconnu danslesMarines.

Unvrai génie pourlesfaux papiers.

Martyadit que si ça devenait tropchaud onferait appel àlui avant deprendre lechemin delafrontière.

C’estpeut-être ceque Gary afait lorsqu’il adécidé qu’ilavait besoin dechanger dedécor. J’échangeai unregard avecMunro.

Ontenait peut-être unepiste.

Quand untype disparaît, ilse sert parfois de faux papiers oudepapiers volés,etconnaître lasource deces papiers nousaiderait beaucoup. — Ilvous adit lenom decet homme ? Elle secoua latête. — Non.

S’ill’afait, jene m’en souviens pas.Désolée. Nouvelle impasse.

Lachance, çava, çavient. — Sivous leretrouvez, saluez-ledema part, reprit-elle.

Dites-luiquejepense qu’ilserait bonpour Naomi d’apprendre àconnaître sononcle. Elle seleva, défroissa sajupe delamain etcommença às’éloigner.

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—N’oubliez pas,ila sûrement encoremoinsenviequemoiqu’on leretrouve, dit-elle. Puis ellesedirigea versl’escalier mécanique etdisparut.. »

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