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Afghanistan État de l'Asie centrale, limité au N.

Publié le 15/04/2014

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Afghanistan État de l'Asie centrale, limité au N. par le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, au N.-E. par la Chine, à l'E. et au S. par le Pakistan, et à l'O. par l'Iran. V. ATLAS. Encycl. Géographie physique et humaine. Pays montagneux dont la chaîne centrale, l'Hindou Kouch, est coupée de profondes vallées: Amou-Daria, Hilmand, Kaboul. La steppe domine, adaptée à un climat continental sec, froid en hiver, chaud et aride en été. Terre d'invasion, carrefour ethnique, l'Afghanistan compte encore 1 500 000 nomades. Économie. L'agriculture se cantonne dans les vallées et au pied des montagnes. L'irrigation a permis d'étendre les cultures: céréales, riz, coton. Les moutons karakuls fournissent l'astrakan. Les productions artisanales sont très réputées (tapis de Herat, Kaboul, Kandahar). Le sous-sol est riche (or, charbon, fer, gaz naturel), mais peu exploité par manque de routes et de voies ferrées. Histoire. Par sa situation, ce pays a toujours été exposé aux invasions. Intégré à l'Empire perse (VIe-IVe s. av. J.-C.), conquis par Alexandre, l'Afghanistan a fait partie du royaume de Bactriane, où s'épanouit une civilisation gréco-bouddhique. Islamisé à partir du VIIIe s., le pays est ravagé par les invasions mongoles des XIIIe s. (Gengis Khan) et XIVe s. (Tamerlan). Ahmed Chah Durrani fonde le premier royaume afghan (1747). Au XIXe s., les Afghans luttent contre les Anglais qui reconnaissent leur indépendance en 1921. Un coup d'État (1973) met fin à la monarchie et instaure la république. En avril 1978 s'installe un régime prosoviétique; en septembre 1979 le président Taraki est renversé et tué par son Premier ministre Hafezollah Amin. L'armée soviétique intervient (décembre), place Babrak Karmal au pouvoir, Amin étant exécuté; elle investit le pays, où la résistance de la population rurale, soutenue par le Pakistan où se sont installés quatre millions de réfugiés, s'organise au nom de l'islam. En 1986, B. Karmal, démissionnaire, est remplacé à la tête de l'État par M. Nadjibullah. Après le retrait des Soviétiques (1989), les combattants afghans mettent trois ans avant de s'emparer de Kaboul (1992), mais les factions, hier alliées au sein de la résistance islamique, ne cessent de s'entre-déchirer pour le contrôle de la capitale: en 1993, le leader fondamentaliste Gulbuddin Hekmatyar est devenu Premier ministre. V. DOSS Afghanistan.

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