Devoir de Philosophie

ANÉANTI, -IE, participe passé et adjectif.

Publié le 21/10/2015

Extrait du document

ANÉANTI, -IE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de anéantir* II.— Adjectif. Qui est dans un état d'anéantissement : Ø 1. Ah! ne plus être ainsi divisé, demeurer impartible, avoir l'âme assez anéantie pour ne plus ressentir que les douleurs, ne plus éprouver que les joies de la liturgie... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, La Cathédrale, 1898, page 150. — Qui traduit l'anéantissement : Ø 2. Je vais ce matin rendre visite à la princesse (...). Elle est assise, dans une pose anéantie, sur le canapé du fond du petit salon précédant sa chambre à coucher. Ses paroles, dites d'une voix éteinte, sont coupées par de longs temps. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1892, page 253. — Emploi comme substantif, rare. Malheureux, abandonné : Ø 3. Chaque époque a son langage, j'allais dire son jargon. Les personnes dont s'occupait le Père Milly étaient parmi les anéantis, les abandonnés, et s'en trouvaient bien. JULIEN GREEN, Journal, Le Bel aujourd'hui, 1955-58, page 254. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 852. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 654, b) 1 198; XXe. siècle : a) 1 300, b) 787.

Liens utiles