arc n.

arc n. m. ARCH. Élément courbe, constitué par un assemblage de pierres (claveaux ou voussoirs), reposant sur deux supports et enjambant un espace vide. Surmonté d'une clé, l'arc est délimité par une courbe intérieure (intrados) et une courbe extérieure (extrados). V. Encycl. / Arc de décharge: arc disposé au-dessus d'une ouverture pour en soulager le linteau. / Arc de triomphe: monument commémoratif en forme d'arcade, orné de sculptures et d'inscriptions. Créé par les Romains, il comprend un ou plusieurs passages voûtés (arc de Titus, arc de Septime Sévère, Rome). Encycl. Destiné principalement à supporter des charges (couverture, voûte*, etc.), l'arc a joué un rôle très important au cours de l'histoire de l'architecture. Déjà utilisé durant la haute Antiquité (Mésopotamie, Égypte, etc.), il fut vraisemblablement transmis à Rome par les Étrusques (arc de la porte de Volterra*, IVe s. av. J.-C.). Les Romains l'utilisèrent abondamment, et il connut également une grande faveur par la suite (Moyen Âge roman* et gothique*, Renaissance, etc.); au début du XXe s., l'apparition de techniques nouvelles, notamment le béton armé, concoururent à son abandon. La dénomination des arcs dépend de leurs formes (en plein cintre, brisé, outrepassé, rampant), de leur emplacement dans l'édifice (arc*-formeret) ou de leur fonction architecturale (arc*doubleau, arc*-boutant, etc.). Il ne joue parfois qu'un rôle décoratif.