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armure n.

Publié le 24/04/2014

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armure n. f. 1. Arme défensive constituée de diverses pièces, d'abord de peau, puis, plus tard, d'acier qui, sous sa forme complète, a été en usage au XVe et au XVIe s. V. Encycl. 2. TEXT. Mode d'entrelacement des fils d'un tissu, qui en conditionne la nature. Les principales armures sont celles du satin, de la toile et de la serge, mais il en existe une multitude d'autres (tissus à rayures et carreaux, double face, gaze, velours, éponge, etc.). On utilise, pour définir une armure, une représentation graphique sur papier quadrillé, la carte. 3. ÉLECTR. Enveloppe métallique de protection d'un câble électrique. 4. MUS. Syn. d'armature. Encycl. Armure. Au XIe s., le chevalier rembourre son costume pour se garantir des coups; il revêtira ensuite une cotte de mailles ou haubert, qui recouvre le tronc, mais ne protège guère que des flèches. Progressivement, des pièces métalliques seront ajoutées sur les points les plus vulnérables, jusqu'à ce qu'une véritable enveloppe recouvre le corps et la tête. Les pièces qui forment l'armure complète (une quinzaine pour les principales, une centaine au total) sont agencées avec beaucoup d'habileté, mais l'ensemble reste assez fragile. Le poids est de 25 à 30 kg. Au XIVe s., l'armure perd l'élégance pure qu'elle avait aux époques précédentes: les pièces sont ciselées par de véritables artistes et l'ensemble s'alourdit beaucoup. Il faut voir là l'influence des tournois: les combattants cherchent à éblouir l'assemblée par leur faste et ont besoin d'un grand poids pour résister au choc de la lance de leur adversaire. Au XVIIe s., l'armure, devenue inutile, disparaît: les cavaliers ne conservent que la cuirasse et le casque.

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