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bonsaï ou bonzaï n.

Publié le 02/05/2014

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bonsaï ou bonzaï n. m. (mot jap., de bon «plateau, coupe», et sai «plante, arbre»). Arbre ou arbuste miniaturisé. Encycl. - HORTICULTURE. La culture des bonsaïs, qui est à la fois une technique horticole et un art, exige une grande attention et un rapport constant avec la plante, au rythme d'un calendrier biologique strict. Les bonsaïs sont obtenus à partir de semis, de sauvageons, de plants de pépinières, de boutures ou par marcottage. Les espèces les plus couramment employées sont: parmi les conifères, l'if, le pin, l'épicéa, le mélèze, le sapin; parmi les feuillus, l'érable, le bouleau, le hêtre, le buisson ardent, le ginkgo, le grenadier, le charme et le zelkowa. La technique consiste à retrouver les formes des arbres telles qu'elles se présentent dans la nature, en harmonie avec le récipient: formes en balai, tronc incliné, en cascade, troncs multiples, groupes d'arbres. Les bonsaïs dépassent rarement 70 cm et les bonsaïs miniatures, qui répondent aux mêmes règles de culture, mesurent de 8 à 15 cm. Certains atteignent parfois un demi-millénaire et constituent de véritables oeuvres d'art. Dans la philosophie orientale, l'art bonsaï, qui représente croissance et devenir, est considéré comme une expression de l'harmonie entre l'homme et la nature, entre le ciel et la terre. La culture du bonsaï est originaire de Chine (il en est fait mention vers 221-206 av. J.-C.), mais le Japon est, depuis le XIIe s., passé maître en la matière. La première exposition nationale de bonsaïs a eu lieu en 1914 à Tokyo, et, depuis 1934, une exposition est organisée chaque année. Ces manifestations ont rendu populaires les saikeis, petits paysages implantés dans des coupes plates, qui ressemblent aux paysages chinois miniatures des parchemins des XIIIe et XIVe s.

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