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calculateur, trice adj.

Publié le 05/05/2014

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calculateur, trice adj. et n. 1. (Personnes). Qui calcule, qui sait calculer (1 et 2 ). 2. n. Machine à calculer. Un calculateur électronique. Une calculatrice de poche. V. Encycl. / Calculateur analogique: machine capable de calculer à partir de données analogiques, c'est-à-dire à partir de grandeurs physiques variant de façon continue. Encycl. Calculateur, calculatrice. Des dispositifs d'aide au calcul existaient déja dans toutes les grandes civilisations de l'Antiquité. Variantes du boulier, ils effectuaient seulement l'addition et la soustraction des nombres. Après les premières règles à calcul, les «bâtons de Napier» (1617), les premières machines à calculer apparurent au XVIIe s. avec Schickard (1623), Pascal (1642) et Leibniz (1671), qui réalise la première machine capable d'effectuer des multiplications. La commercialisation de ces appareils, de fonctionnement mécanique, s'est développée dès le début du XIXe s. (Thomas). Un progrès important dans les performances sera accompli, au XIXe s., avec l'utilisation de la bande de papier perforé. Les premiers calculateurs électriques, mis au point durant la Seconde Guerre mondiale, ont apporté une solution décisive à la relative lenteur de calcul qui caractérisait les machines antérieures. Les calculateurs ont bénéficié, depuis, des progrès de l'électronique, ce qui a permis, ces dernières années, de présenter sur le marché de nombreux types de machines de poche ou de bureau. Les calculateurs, ou calculatrices, doivent être distingués des ordinateurs*, même si certains de leurs composants sont les mêmes. Les ordinateurs sont en effet des machines universelles, capables d'effectuer des opérations sur des données non seulement arithmétiques, mais également logiques, selon des programmes préétablis, et doivent être considérés comme des machines à traiter l'information; néanmoins, on les confond souvent, par analogie, avec le mot anglais computer, qui a les deux sens. Les anciennes machines à calculer et la plupart des machines modernes sont des calculateurs numériques (ou digitaux), appelés ainsi parce qu'ils opèrent sur des nombres ou des formes numériques. En opposition, les machines analogiques n'utilisent pas des nombres, mais des mesures de grandeurs physiques variant de façon continue. Ces calculateurs sont surtout utilisés pour l'étude de phénomènes régis par un système d'équations différentielles. Le calculateur permet de créer, à partir d'éléments modulaires, un modèle dont le comportement sera justement régi par le système d'équations représentatif du système. Après avoir imposé au modèle les conditions initiales, il suffit d'observer comment celui-ci évolue en fonction du temps, pour avoir une représentation des phénomènes que l'on veut étudier. La solution est donc obtenue sans qu'il y ait eu résolution mathématique du système d'équations. Pour cette raison, ce type de machine est appelé «simulateur». Les calculateurs analogiques universels sont toujours électroniques et de conception modulaire. À côté de ces machines, souvent de taille importante, on trouve de nombreux petits calculateurs analogiques spécialisés dans la résolution d'une ou de plusieurs équations seulement. Ces calculateurs sont de type électronique, mais aussi de type mécanique, fluidique ou électromécanique. Leur emploi est très répandu dans l'industrie. Les calculateurs hybrides rassemblent un calculateur analogique et un calculateur numérique reliés par une interface appropriée. On dispose ainsi, sur une même machine, des possibilités propres à chacun des deux calculateurs. Ce type de calculateur se rencontre surtout dans les centres de recherche, où se présentent des problèmes dont la formulation mathématique est particulièrement complexe. Les calculatrices programmables, qui offrent, sous un volume de quelques centimètres cubes, les possibilités de petits ordinateurs, sont capables d'exécuter une suite d'instructions définie dans un programme. Celui-ci est introduit dans la mémoire au moyen du clavier ou enregistré à partir d'un feuillet* magnétique. La technique des microprogrammes a permis de mettre au point des circuits annexes enfichables, les sucres, capables de contenir 5 000 positions réparties en 25 programmes normalisés. Ces programmes, groupés par domaine d'application, sont accessibles au même titre que les fonctions préprogrammées. Ainsi l'utilisateur peut transformer sa calculatrice en autant d'options qu'il le désire, simplement en interchangeant les modules. La notion de calculatrice «financière» ou «scientifique» tend à disparaître avec l'introduction de cette technique. L'utilisation de sous-programmes, capables de répéter une suite d'instructions à plusieurs endroits du programme principal, permet un gain de place en mémoire et une certaine facilité de programmation. Les formules mathématiques sont traitées soit par la logique polonaise inverse, méthode se caractérisant par la suppression des parenthèses, soit par la transcription des expressions mathématiques, rentrée telle quelle de gauche à droite, un module prenant en charge la gestion de toutes les parenthèses. La calculatrice est limitée, dans l'état actuel de la technique, par sa capacité de mémoire; si elle est adaptée aux formules complexes, engendrant d'importants calculs à partir d'un nombre restreint de paramètres, elle ne peut, par contre, traiter certains calculs imposant un grand nombre de données ou l'emploi de matrices volumineuses. Elle peut comporter une imprimante (couplée ou intégrée), à des fins d'enregistrement, de traçage ou de dialogue.

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