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Canada Le plus vaste État d'Amérique et le deuxième du monde par sa superficie, s'étendant du N.

Publié le 17/05/2014

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Canada Le plus vaste État d'Amérique et le deuxième du monde par sa superficie, s'étendant du N. au S. de l'océan Arctique aux États-Unis, et de l'O. à l'E. de l'océan Pacifique à l'océan Atlantique. V. ATLAS. Encycl. Géographie physique. Le relief s'ordonne autour du vaste Bouclier canadien (47 % du pays), socle précambrien centré sur la baie d'Hudson et qui domine, à l'E., la vallée du Saint-Laurent. Au S.-E., de vieux massifs érodés sont le prolongement septentrional des Appalaches. À l'O. du Bouclier s'étendent de vastes plaines sédimentaires (20 % du pays), dominées par les puissantes cordillères de l'O. pacifique (6 050 m au mont Logan). L'empreinte des glaciers quaternaires est omniprésente (lacs, dépôts morainiques) et commande le dispositif hydrographique (Mackenzie, Saint-Laurent). La latitude, la continentalité et l'écran montagneux de l'Ouest, qui arrête les influences pacifiques, expliquent la trame climatique, marquée par des hivers longs et intenses: toundra du Grand Nord arctique, forêt boréale de conifères des climats continentaux froids, qui lui fait suite au S., prairies des zones continentales sèches des grandes plaines. Seuls le Sud-Est, aux étés plus chauds (forêt mixte), et le Sud-Ouest pacifique, aux hivers plus doux, offrent des conditions plus clémentes. Le peuplement, qui a progressé d'E. en O. avec la conquête pionnière du pays, est concentré et discontinu (la densité moyenne de 2,6 h./km2 n'ayant que peu de sens): les Provinces Maritimes du Sud-Est, la vallée du Saint-Laurent, le sud de l'Ontario et des prairies, la région de Vancouver concentrent l'essentiel des habitants. Population. La population, citadine à 77 %, compte 61 % d'anglophones, 25 % de francophones (ils constituent 81 % des effectifs au Québec et 32 % au NouveauBrunswick) et de nombreuses minorités: Amérindiens (qui représentent moins de 1,5 % de la population et tentent de faire reconnaître leurs droits), Inuit, Italiens, Allemands, Chinois, Ukrainiens, Grecs... La croissance démographique est modérée du fait de la baisse de la natalité et du ralentissement de l'immigration. Économie. Le secteur agricole, très mécanisé, occupe 4,2 % de la population. La production excède les besoins nationaux. La prairie et les plaines laurentiennes, où l'élevage bovin et porcin se développe, cultivent les céréales: blé (le Canada est le 6e producteur mondial et le 2e exportateur), avoine, orge. La polyculture domine dans les autres régions. L'exploitation forestière reste une des grandes richesses du pays (2e rang mondial pour la production de pâte de bois; 1er rang pour la fourniture du papier journal). L'abondance des ressources minérales et hydroélectriques donne une industrie très diversifiée. Le Canada est un important exportateur de produits minéraux: cuivre, fer, plomb, nickel (à Sudbury, Ontario), uranium, pétrole, zinc, or, potasse, etc.; l'Alberta, l'Ontario, la Colombie Britannique, le Québec et la Saskatchewan en assurent les plus fortes productions. L'industrie emploie 18,6 % de la population active. La sidérurgie, la métallurgie de transformation, la pétrochimie constituent des secteurs en expansion, de même que l'automobile, un des moteurs de la croissance dans les années 80; l'industrie de l'aluminium occupe le 3e rang mondial. L'Ontario et le Québec demeurent les provinces les plus industrialisées, bénéficiant des voies de communication remarquables que sont les Grands Lacs et le Saint-Laurent. Le Canada est une très grande puissance économique, mais son développement reste entravé par l'étroitesse du marché intérieur, ce qui a pour corollaire une grande dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs. En outre, le pays est fortement tributaire des capitaux étrangers, lesquels contrôlent 47 % de l'économie (64 % dans le secteur industriel), les États-Unis étant le principal investisseur et le premier partenaire commercial (70 % des échanges). En août, le Canada a signé, avec les États-Unis et le Mexique, l'«Accord de libre-échange nord-américain» (en angl. NAFTA), destiné à organiser une zone économique capable d'équilibrer la Communauté européenne et de tenir tête à l'expansion japonaise. Histoire. Les Indiens furent les premiers habitants connus du pays. Le Canada fut reconnu par Cabot en 1497, exploré par Verrazano (1524) et par Cartier (1535-1536, remontée du Saint-Laurent), qui en prit possession au nom de la France. L'occupation de la Nouvelle-France, difficile à établir en raison des luttes engagées contre les Iroquois, se développa au XVIIe s.: fondation du Québec par Champlain (1608), création en 1627 de la Compagnie de la Nouvelle-France chargée de coloniser le pays. Celui-ci fut administré comme une province française à partir de 1663, bénéficiant ainsi d'une meilleure organisation, qui permit l'exploration des terres intérieures. Mais le nombre de colons resta très inférieur à celui des Britanniques; à la suite de la guerre de Sept Ans et de la défaite subie par Montcalm dans les plaines d'Abraham, près de Québec (1759), le pays, appelé dès lors Canada, devint possession britannique (traité de Paris, 1763). Dans leur isolement, les colons français restèrent fortement soumis au clergé catholique. En 1791, à la suite de l'arrivée de 40 000 colons américains restés fidèles à la Couronne britannique, le pays fut divisé en Haut- et Bas-Canada. Une nouvelle Constitution (1840) réunit les deux provinces, qui formèrent le Canada-Uni, lequel se transforma par l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (1867) en une confédération, régie par une Constitution, demeurée en vigueur jusqu'en 1982 et à propos de laquelle l'ensemble des provinces ne s'est toujours pas mis d'accord, provoquant une grave crise politique; le statut, jusqu'en 1931, fut celui d'un dominion. Le pays se développa considérablement. Aux quatre provinces originelles: Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario (Haut-Canada), Québec, s'ajoutèrent le Manitoba (1870), la Colombie-Britannique (1871), l'île du Prince-Édouard (1873), l'Alberta et la Saskatchewan (1905), Terre-Neuve (1949). Depuis 1945, dans le sillage des États-Unis, le Canada a développé sa puissance économique et entrepris un aménagement de son immense territoire surtout géré par des anglophones, dont les représentants au Parlement appartiennent en majorité au parti libéral. Mais en 1984, le parti conservateur accède au pouvoir avec Brian Mulroney, réélu en 1988. Le «rapatriement» de la Constitution canadienne, avalisée par la Grande-Bretagne en 1982 et qui consacre l'indépendance totale du Canada, ne reconnaissait pas la spécificité du Québec: l'échec des projets des réformes constitutionnelles (accord du lac Meech en 1987 et référendum de 1992) ouvre une crise politique, aggravée par les revendications d'autonomie des Amérindiens.
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« États-Unis et le Mexique, l'«Accord de libre-échange nord-américain» (en angl.

NAFTA), destiné à organiser une zone économique capable d'équilibrer la Communauté européenne et de tenir tête à l'expansion japonaise.

Histoire. Les Indiens furent les premiers habitants connus du pays.

Le Canada fut reconnu par Cabot en 1497, exploré par Verrazano (1524) et par Cartier (1535-1536, remontée du Saint-Laurent), qui en prit possession au nom de la France.

L'occupation de la Nouvelle-France, difficile à établir en raison des luttes engagées contre les Iroquois, se développa au XVIIe s.: fondation du Québec par Champlain (1608), création en 1627 de la Compagnie de la Nouvelle-France chargée de coloniser le pays.

Celui-ci fut administré comme une province française à partir de 1663, bénéficiant ainsi d'une meilleure organisation, qui permit l'exploration des terres intérieures.

Mais le nombre de colons resta très inférieur à celui des Britanniques; à la suite de la guerre de Sept Ans et de la défaite subie par Montcalm dans les plaines d'Abraham, près de Québec (1759), le pays, appelé dès lors Canada, devint possession britannique (traité de Paris, 1763).

Dans leur isolement, les colons français restèrent fortement soumis au clergé catholique.

En 1791, à la suite de l'arrivée de 40 000 colons américains restés fidèles à la Couronne britannique, le pays fut divisé en Haut- et Bas-Canada.

Une nouvelle Constitution (1840) réunit les deux provinces, qui formèrent le Canada-Uni, lequel se transforma par l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (1867) en une confédération, régie par une Constitution, demeurée en vigueur jusqu'en 1982 et à propos de laquelle l'ensemble des provinces ne s'est toujours pas mis d'accord, provoquant une grave crise politique; le statut, jusqu'en 1931, fut celui d'un dominion.

Le pays se développa considérablement.

Aux quatre provinces originelles: Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario (Haut-Canada), Québec, s'ajoutèrent le Manitoba (1870), la Colombie-Britannique (1871), l'île du Prince-Édouard (1873), l'Alberta et la Saskatchewan (1905), Terre-Neuve (1949).

Depuis 1945, dans le sillage des États-Unis, le Canada a développé sa puissance économique et entrepris un aménagement de son immense territoire surtout géré par des anglophones, dont les représentants au Parlement appartiennent en majorité au parti libéral.

Mais en 1984, le parti conservateur accède au pouvoir avec Brian Mulroney, réélu en 1988.

Le «rapatriement» de la Constitution canadienne, avalisée par la Grande-Bretagne en 1982 et qui consacre l'indépendance totale du Canada, ne reconnaissait pas la spécificité du Québec: l'échec des projets des réformes constitutionnelles (accord du lac Meech en 1987 et référendum de 1992) ouvre une crise politique, aggravée par les revendications d'autonomie des Amérindiens.. »

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