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cancer.

Publié le 23/10/2013

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cancer. n.m., prolifération cellulaire maligne. Le cancer se définit histologiquement, par une prolifération anarchique de cellules anormales caractérisées par une tendance à la dédifférenciation et à l'infiltration des tissus voisins. La plupart des cellules de l'organisme sont en constant renouvellement, et il arrive fréquemment qu'une cellule anormale potentiellement cancéreuse soit produite. Habituellement, cette cellule est vite détruite par les défenses immunitaires de l'organisme. Mais si les cellules anormales sont trop nombreuses ou si la réaction immunitaire est mal adaptée ou débordée, une tumeur cancéreuse peut se développer. Les facteurs sont multiples. Des agents oncogènes exogènes (virus, tabac, radiations ionisantes, produit chimique tel le goudron) ou endogènes peuvent induire la transformation cancéreuse de cellules. Une immunodépression peut également favoriser le développement de tumeurs cancéreuses. Les cancers ont des noms différents en fonction du tissu où se forme la tumeur : on parle d'épithélioma pour les tumeurs à point de départ épithélial, d'adénocarcinome pour les tissus glandulaires, de sarcome pour les tissus conjonctifs, de leucose pour le sang. Étapes évolutives. La première phase du cancer est locale : on observe un développement et une multiplication des cellules cancéreuses. Pendant longtemps, la tumeur reste cliniquement muette ; à partir d'un certain volume, elle se manifeste par un saignement ou encore des symptômes liés à des phénomènes de compression, entraînant ainsi des douleurs (compression nerveuse), une dysphagie (compression de l'oesophage), une constipation (compression du côlon). La deuxième phase est loco-régionale : les cellules cancéreuses colonisent les ganglions lymphatiques de voisinage, qui deviennent volumineux. La troisième phase est la dissémination de cellules cancéreuses dans tout l'organisme, avec constitution de métastases. Selon l'organe atteint à l'origine, le diagnostic peut reposer sur la palpation (cancer du sein), l'examen direct (cancer de la peau) ou des examens complémentaires (fibroscopie, scanner, échographie, résonance magnétique nucléaire...). Le diagnostic n'est définitif qu'après une biopsie d'une partie de la tumeur et son examen sous microscope. Une fois le diagnostic affirmé, on évalue le pronostic (c'est-à-dire la probabilité de la guérison) : il varie en fonction du siège, du tissu d'origine et du degré d'extension de la tumeur. Thérapeutique. La chirurgie, quand l'ablation complète des cellules cancéreuses est possible, reste le plus souvent le traitement optimal. L'exérèse peut concerner la tumeur principale, d'éventuelles adénopathies locorégionales, voire une métastase à distance. Mais la chirurgie est insuffisante en cas de tumeur disséminée à plusieurs organes. Les traitements médicamenteux sont principalement la chimiothérapie, l'hormonothérapie et l'immunothérapie. La chimiothérapie empêche la reproduction des cellules. Toutefois, bien qu'elle agisse préférentiellement sur les cellules à développement rapide comme les cellules cancéreuses, elle a pour inconvénient l'éventuelle destruction d'autres cellules non cancéreuses à renouvellement rapide comme les cellules sanguines. L'hormonothérapie agit sur certains cancers hormonodépendants (sein, prostate) en contrant l'action d'une hormone stimulant le développement des cellules cancéreuses. Le principe de l'immunothérapie est de renforcer les moyens de défense immunitaire de l'organisme contre les cellules cancéreuses. Cette méthode assez récente est en cours d'évaluation. Ces traitements médicamenteux sont particulièrement indiqués seuls ou en association avec la chirurgie en cas de tumeur largement évoluée. Enfin, la radiothérapie fait appel à différents types de radiations ionisantes (rayons X, rayons (, accélérateurs linéaires) pour détruire les cellules cancéreuses. Comme la chirurgie, la radiothérapie est un traitement local ou loco-régional. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chirurgie - Les principales interventions chirurgicales - La chirurgie viscérale (dite « molle «) Gosset Antonin maytansine Facteurs de risque. La meilleure façon de prévenir le cancer consiste à réduire les facteurs de risque. Le tabac est l'un des principaux facteurs du cancer bronchopulmonaire ainsi que des cancers de l'oesophage, de la vessie, etc. L'alcool favorise le cancer du foie, de l'oesophage, de l'estomac. L'exposition exagérée au soleil, notamment pour les jeunes enfants, favorise l'apparition de certaines tumeurs cutanées. Enfin, diverses substances (comme l'amiante) sont également cancérigènes. L'autre volet de la prévention est représenté par le dépistage (pratique des frottis vaginaux, surtout chez les femmes ayant des antécédents familiaux). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats poumon - La pathologie pulmonaire - Le cancer du poumon Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats adénocarcinome alimentation humaine - Alimentation et diététique - À l'âge adulte amylose borderline chimiothérapie épithélium immunothérapie involution - 1.MÉDECINE leucémie médecine métastase poumon - La pathologie pulmonaire - Le cancer du poumon radiothérapie rein - Pathologie rénale - Cancer du rein sarcome tabagisme Temin Howard Martin tumeur

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