Devoir de Philosophie

CAPITONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 08/11/2015

Extrait du document

CAPITONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.  

I.—  Participe passé de capitonner* 

II.—  Adjectif.  TAPISSERIE.  Garni de capitons; rembourré et piqué. Coussin, siège capitonné : 

Ø 1. On apporta la bière, une bière d'ébène capitonnée de satin blanc et faite en un jour et une nuit pour une somme presque folle.

JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême,  1884, page 315. 

—  Figuré.  Enveloppé d'un confort élégant et douillet : 

Ø 2. Et le ministre d'État resté seul, pelotonné devant le feu grésillant et brûlant, abrité dans la chaleur capitonnée de son luxe (...), se remettait à grelotter...

ALPHONSE DAUDET, Le Nabab,  1877, pages 44-45. 

 Fréquence absolue littéraire : 12 

 

Forme dérivée du verbe \"capitonner\"

 capitonner

CAPITONNER, verbe transitif.  

TAPISSERIE.  Mettre de la bourre en piquant de place en place. 

—  Par métaphore ou au figuré.  Garnir; envelopper confortablement, feutrer : 

Ø 1. L'un était chanoine (...). C'était un petit corps tout rond, fait à souhait pour ouater et capitonner une âme canonicale.

ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie littéraire, tome 2, 1890, page 66. 

·    Emploi pronominal. 

a) Se vêtir chaudement. 

b) Remplir son ventre : 

Ø 2. —  Et puis ajoute Vauthier, très vite, ça ne fait pas de mal, une fois en passant de se capitonner un peu l'bide...

MAURICE GENEVOIX, Au seuil des guitounes,  1918, page 238. 

c) Argot.  [En parlant d'une femme]  Se donner des formes avantageuses par rembourrage de ses habits. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8. 

 

Liens utiles