capitulation n.
Publié le 09/07/2014
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capitulation n. f. Convention réglant la reddition à un ennemi d'une place, d'une armée et, au fig., abandon d'une position, d'une opinion. E n. pl. Conventions réglant autrefois les droits des Européens dans divers pays d'Orient. Le plus ancien traité des capitulations, signé entre François Ier et Soliman le Magnifique en 1536, accordait aux Français la liberté de pratique religieuse, de commerce et de circulation. D'autres traités de même nature furent conclus, notamment avec l'Égypte, la Perse, le Japon, le Siam, la Chine (où ils furent à l'origine du système des concessions*). Les capitulations, expression même du régime de privilèges qui prévalait dans les rapports entre l'Europe et le reste du monde, disparurent au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Liens utiles
- Dupont de l'Étang (Pierre Antoine , comte), 1765-1840, né à Chabanais (Charente), général français qui s'illustra sous la Révolution et l'Empire à Valmy, à Marengo, à Ulm, à Friedland, mais fut destitué pour avoir signé la capitulation de Bailén lors de la guerre d'Espagne (1808).
- 1628 Capitulation de La Rochelle.
- 1805 Capitulation d'Ulm.
- 1789 Capitulation du roi devant le tiers.
- De la capitulation au statut de grande puissance économique : la reconstruction du Japon après la Seconde Guerre mondiale