Devoir de Philosophie

Cap?tiens.

Publié le 23/10/2013

Extrait du document

Capétiens. dynastie issue de Hugues Capet et qui régna sur la France en ligne directe de 987 à 1328, puis en ligne collatérale : branche des Valois de 1328 à 1589 ; branche des Bourbons de 1589 à 1792 et de 1814 à 1830 ; branche des Bourbons-d'Orléans de 1830 à 1848. Les ancêtres de Hugues Capet sont appelés Robertiens, du nom de Robert le Fort, comte d'Anjou, dont les deux fils furent élus rois de France (Eudes en 888, Robert Ier en 922). Après une période marquée par la rivalité entre cette lignée et celle des Carolingiens, Hugues Capet, fils d'Hugues le Grand et petit-fils de Robert Ier, accéda au trône. Jusqu'au règne de Philippe Auguste (1180/1223), les rois capétiens prirent soin de faire élire leur fils aîné de leur vivant, puis le principe héréditaire s'imposa. Le surnom de Capet viendrait du latin cappa, « chape «, soit parce qu'il s'agissait d'un vêtement porté par les abbés (Hugues était abbé de Saint-Martin-de-Tours), soit simplement en raison du manteau que portait le duc des Francs, et dont le capuchon se rabattait sur la tête (caput, en latin) : ce surnom était déjà porté par Hugues le Grand. Les rois ne portèrent jamais de nom patronymique, à l'exception de Louis XVI, surnommé « Louis Capet « sous la Révolution. Des membres de la dynastie capétienne régnèrent également sur la Bourgogne (1032-1361, 1363-1477), la Bretagne (1213-1488), l'Artois (1237), l'Anjou et Naples (1266-1435), la Hongrie (1310-1382), la Navarre (1328-1425), et l'Empire latin de Constantinople (1216-1261). La souveraineté monarchique. L'avènement des Capétiens coïncida avec la mise en place du système féodal, et le roi de France ne fut d'abord qu'un seigneur parmi d'autres. En 987, le domaine royal était très restreint ; les rois successifs travaillèrent à l'agrandir par un long et patient « grignotage «. Il fallut cependant plusieurs siècles pour passer de la notion de suzeraineté à celle de souveraineté. Les Capétiens tirèrent leur force non seulement du sacre, qui donnait à leur autorité une légitimité d'ordre surnaturel, mais aussi de leur succession ininterrompue en ligne directe pendant une période suffisamment longue pour permettre aux institutions de se mettre en place. C'est ce que certains historiens ont appelé le « miracle capétien «. En exerçant à fond leurs prérogatives de suzerains, ils surent s'appuyer sur l'Église et tirer profit des structures féodales, qui risquaient pourtant de les asphyxier. Ils établirent et perfectionnèrent de nombreuses institutions administratives fondamentales de la monarchie française, telles que les parlements, les états généraux et les baillis. C'est en 1316 que fut proclamé le principe de la filiation exclusivement masculine, appelé ultérieurement « loi salique «, et c'est également sous les Capétiens qu'apparut le principe de l'inaliénabilité du domaine, selon lequel un roi ne peut céder une terre qui appartient à la couronne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Capet Carolingiens France (duché de) France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Le « beau Moyen Âge « France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Les premiers Capétiens Hugues Ier Capet Hugues le Grand lis Lothaire Melun Normandie Philippe - FRANCE - Philippe VI de Valois Robert - FRANCE - Robert Ier Robert - FRANCE - Robert II Valois Les livres Capétiens, page 858, volume 2

Liens utiles

cap