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carbonif?re.

Publié le 23/10/2013

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carbonifère. n.m., avant-dernière période de l'ère primaire (paléozoïque), précédée par le dévonien et suivie du permien. Son nom rappelle sa richesse en charbon. Le carbonifère débuta il y a près de 360 millions d'années et s'acheva il y a environ 295 millions d'années. En Amérique du Nord et en Europe, il se subdivise aisément en deux parties (inférieure et supérieure), la plus ancienne étant marine (dinantien en Europe, mississippien aux États-Unis) et la plus récente, subcontinentale et continentale (houiller ou silésien en Europe, pennsylvanien aux États-Unis). La concordance entre ces deux ensembles, marin et continental, n'est toutefois pas parfaite, les dépôts à caractères continentaux commençant plus tôt en Europe qu'aux États-Unis. De nombreux endroits du globe connurent des phases d'incursion marine plus ou moins importantes au sein du carbonifère supérieur. Cela résulte en grande partie de l'orogenèse hercynienne commencée au dévonien et qui s'acheva au permien. Cette phase orogénique connut son maximum d'intensité au cours du carbonifère et se traduisit par quatre phases tectoniques importantes. La première, ou phase bretonne, affecta surtout le pays de Galles et les Midlands. Elle marque la limite dévonien-carbonifère. Les deuxième et troisième phases, sudète et erzgebirgienne, principalement sensibles en Europe centrale, encadrent virtuellement la transition entre carbonifère supérieur et carbonifère inférieur. Elles expliquent le décalage temporel entre les séries marines et continentales de l'Europe et celles des États-Unis. Enfin, la phase asturienne intervint à la fin de l'époque carbonifère et fut particulièrement sensible dans les Asturies et dans la région du Massif central, où elle a donné naissance à un ensemble de dépôts (bassin de Saint-Étienne), individualisé sous le nom de stéphanien. Au carbonifère, les continents actuels étaient toujours soudés en une seule entité (Pangée). L'Amérique du Nord, le Groenland et l'Europe occupaient des positions équatoriales à tropicales, ce qui explique que les flores terrestres, composées alors surtout de fougères arborescentes et de ptéridospermales géantes, y connurent un extraordinaire développement, comparable à celui de la grande forêt amazonienne ou de la forêt équatoriale africaine. L'accumulation des débris de ces forêts carbonifères fut à l'origine des grands gisements houillers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dérive des continents dévonien hercynienne (chaîne) insectes - Origine et évolution paléontologie paléozoïque permien reptiles - Origine et évolution végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes vertébrés - Origine et évolution Les livres dérive des continents, page 1433, volume 3