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Carnot Nicolas L?onard Sadi, 1796-1832, n? ? Paris, physicien fran?ais, fils de Lazare Carnot, un des pionniers de la thermodynamique.

Publié le 23/10/2013

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Carnot Nicolas Léonard Sadi, 1796-1832, né à Paris, physicien français, fils de Lazare Carnot, un des pionniers de la thermodynamique. Il fut largement influencé par son père, scientifique lui-même, qui l'encouragea à cultiver son intérêt pour les sciences. Après de brillantes études à l'École polytechnique, il devint cadre de réserve à Paris. Carnot commença alors ses recherches, qui l'amenèrent à publier en 1824 son unique ouvrage : Réflexions sur la puissance motrice du feu et les machines propres à développer cette puissance. L'originalité des Réflexions vient de ce que Carnot, bien que ne connaissant pas ce que nous appelons aujourd'hui le principe de conservation de l'énergie, fut le premier à comprendre que la machine à feu utilisait le transfert de chaleur d'un corps à un autre pour produire un travail mécanique. Il montra également que ce travail ne dépendait que des températures des sources, et qu'il en existait une valeur maximale qu'on ne pouvait dépasser. Ces résultats constituent un des énoncés de ce qu'on appela ensuite le second principe de la thermodynamique. Mais l'originalité profonde de Carnot réside surtout dans l'invention d'un mode de raisonnement abstrait appliqué à des objets concrets, mode de pensée sans lequel la thermodynamique n'existerait pas. Il utilisait volontiers l'analogie avec l'écoulement d'un fluide : la chaleur se propage d'un corps chaud à un corps froid en fournissant un travail mécanique, comme le fait l'eau qui passe d'un niveau élevé à un niveau inférieur pour entraîner la roue d'un moulin à eau. Cette identification chaleur-fluide restait néanmoins trompeuse, car elle conduisait à affirmer trop facilement que le travail fourni par la machine à feu n'avait pas forcément nécessité une dépense de chaleur. La publication des Réflexions fut ignorée en son temps. L'étude de la machine à vapeur était en effet réservée aux ingénieurs qui, contrairement à Carnot, s'intéressaient aux machines courantes, nécessairement imparfaites. Ce n'est qu'en 1834 qu'Émile Clapeyron redécouvrit cette théorie et la réhabilita en la présentant sous une forme plus analytique. À travers cet article, l'Allemand Rudof Clausius et l'Anglais William Thomson, vers 1850, découvrirent les idées de Carnot qui devaient par la suite avoir une influence considérable sur le développement de la thermodynamique. Rectifiant l'erreur de Carnot, issue de l'analogie hydraulique, Clausius et Thomson avancèrent que la quantité de chaleur admise à la chaudière est toujours supérieure à celle qui est cédée au condenseur, d'une quantité exactement équivalente à celle du travail obtenu. Thomson fut amené, en 1848, à découvrir l'échelle absolue des températures et, peu de temps après, il donna avec Clausius un nouvel énoncé du second principe thermodynamique relatif à la notion d'entropie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carnot Lazare centrales - Les centrales thermiques Clapeyron Émile Clausius Rudolf dégradation de l'énergie irréversibilité machine physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - L'apogée de la physique classique : électromagnétisme et thermodynamique pompe à chaleur rendement - 1.PHYSIQUE sciences (histoire des) - La matière - Du calorique au kWh thermodynamique Les livres thermodynamique - cycle de Carnot (diagrammes PV), page 5177, volume 9

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