Caucase (en russe Kavkaz).
Publié le 12/07/2014
Extrait du document
«
représentants.
Sous l'influence des Turcs et des Perses, ces peuples ont été islamisés.
La majorité est sunnite, mais
on note quelques chiites.
Le groupe turc.
Les Azéris sont les plus nombreux.
Arrivés entre le Xe et le XVIIe s., ils
occupent les piémonts orientaux du Caucase.
Les Koumyks et les Nogays se sont installés dans les steppes du
Daguestan septentrional.
Les Balkars et les Karatchaïs se sont réfugiés dans les montagnes du Caucase central,
après avoir été chassés du piémont par les Cosaques.
Tous sont musulmans.
Les Indo-Européens.
Deux nationalités
de ce groupe sont devenues «indigènes» du Caucase: les Arméniens, présents dans le Petit Caucase depuis plus de
3 000 ans, et les Ossètes, qui se sont implantés dans le Caucase central au VIIe siècle avant notre ère.
Les premiers
sont chrétiens, les seconds se partagent entre le christianisme pour une majorité et l'islam.
Les Slaves sont des
allogènes.
La conquête progressive du Caucase par l'Empire russe s'est accompagnée d'une politique séculaire de
colonisation agraire.
Les Cosaques et les colons furent essentiellement des Russes.
On compte quelques Ukrainiens
et Biélorusses.
Aujourd'hui, les Russes constituent respectivement 76 % et 86 % de la population des kraïs de
Stavropol et de Krasnodar.
Leur proportion diminue d'ouest en est dans les républiques autonomes de la Russie
(34% en Kabardino-Balkarie, 14 % au Daguestan).
Elle est inférieure à 10 % en Transcaucasie.
C'est une
population citadine.
En raison d'une croissance naturelle faible (natalité inférieure à 15 ‰) et d'une tendance au
retour dans des régions russophones, la population slave voit sa part régresser dans les Républiques depuis la fin des
années 60.
Crise des nationalités.
Les enjeux politiques et les pouvoirs autoritaires ont multiplié les traumatismes
dans l'histoire des peuples caucasiens.
Après l'instauration du pouvoir soviétique fut conduite une politique des
nationalités ambiguë aux conséquences contradictoires.
Chaque nationalité, définie par une langue, obtint des droits.
Certaines avaient existé en tant qu'États (Géorgie, Arménie).
D'autres ne disposaient que d'un dialecte (Avars,
Abkhazes).
Des républiques et des régions autonomes furent créées, dans lesquelles la langue locale entrait en usage
à l'école, dans la presse, à la radio.
Certaines langues uniquement orales furent dotées d'un alphabet (latin puis
cyrillique).
Quoi qu'il en fût, loin de russifier, la politique menée a renforcé – dans certains cas créé – le sentiment
national.
Elle a favorisé l'émergence d'une élite nouvelle.
La démocratisation entamée en 1985, puis les
bouleversements de l'Union soviétique en 1990-1991 ont permis l'éclosion de mouvements nationalistes jusqu'alors
interdits.
Ils revendiquent la souveraineté.
Cela signifie l'élimination de la tutelle de Moscou.
Les courants
nationalistes sont partagés entre ceux qui réclament une indépendance totale et immédiate et d'autres qui souhaitent
maintenir des liens, au moins dans une phase de transition, avec la Russie, voire au sein d'une nouvelle confédération..
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