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COURNOT (Augustin)

Publié le 02/04/2015

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COURNOT (Augustin)

en 1801, il devient successivement professeur de mathématiques aux universités de Lyon, de Grenoble, inspecteur général, recteur de l'académie de Dijon et meurt à Paris en 1877. Son oeuvre débute par un essai d'économie mathématique : les Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses, 1838, formalisent, grâce aux fonctions arbitraires de l'analyse, les lois de l'échange et des prix. Devant son insuccès il se tourne vers d'autres études mais reviendra à ces thèmes : Exposition de la théorie des richesses, 1861, et Revue

sommaire des doctrines économiques, 1877. L'économiste Walras sera le premier à reconnaître son mérite. A partir de son enseignement de mathématiques (Théorie élémentaire des fonctions et du calcul infini­tésimal, 1841 ; Exposition de la théorie des chances et des probabi­lités, 1843 ; De l'origine et des limites de l'algèbre et de la géométrie, 1847), il élabore une « théorie des fonctions « débarrassée des arti­fices du calcul, capable de s'appliquer à tous les phénomènes et de coiffer l'algèbre et la géométrie, ainsi qu'une théorie de la probabilité, expression des rapports entre les choses et d'une application illimitée.

 

Ces réflexions le conduisent à la philosophie : Essai sur le fondement de nos connaissances et les caractères de la critique philosophique, 1851 ; Traité de l'enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire, 1861 ; Considérations sur la marche des idées et des évènements dans les temps modernes, 1872 ; Matéria­lisme, vitalisme, rationalisme, 1875. Privilégiant la raison comme idée d'ordre, sa « syntactique « propose une théorie générale de l'ordre des connaissances sur le modèle mathématique de la combinatoire et des séries (probabilisme, cf. sa conception du hasard comme rencontre de séries causales indépendantes). La critique philosophique doit « saisir les lois de solidarité, de parenté, d'harmonie et d'unité « afin d'assurer le progrès historique des connaissances.

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