DE, prép.
Publié le 09/03/2014
Extrait du document
«
raisonner… ? », Molière .
♦ De ou que de entre un adjectif, construit avec si et un verbe, et signifiant assez… pour… « Je n'aurais
pas été si hardi que d'entreprendre… », Voltaire .
♦ De construit avec un pronom personnel.
On n'agit pas toujours de soi-même.
♦ De soi, par sa propre vertu, naturellement.
Cela va de soi.
♦ De devant un pronom démonstratif.
De celui-ci allons à celui-là.
♦ De cela même, à cause de cela même.
♦ De entre un pronom conjonctif et un autre mot.
Lequel des deux était le plus éloquent, de César ou de
Cicéron ?
♦ De entre un nom de nombre et un autre mot.
L'un des deux.
♦ De avec ellipse de un. Il vint des derniers, c.-à-d.
un des derniers.
♦ Et de, pris absolument devant un nom de nombre, exprime que comptant quelque chose on signale
particulièrement le nombre indiqué.
Et de trois.
♦ De entre un verbe et un nom exprimant les compléments des verbes.
Traiter de la paix. Différer d'avis.
♦ De entre un verbe et un substantif et composant avec ce substantif une sorte de locution adverbiale.
Il me
parla d'un ton menaçant.
♦ De entre un verbe passif et un substantif et faisant fonction de complément passif.
« Je suis vaincu du
temps », Malherbe .
« Animé d'un regard, je puis tout entreprendre », Racine .
♦ De entre un verbe et un substantif, signifiant pour, à cause de, avec.
« En vain suis-je séparé du monde
d'habit, d'état, si mon esprit et mon cœur y sont attachés », Bourdaloue .
♦ De entre un verbe et un adjectif.
Il s'est laissé traiter de lâche.
♦ Même emploi avec un substantif.
On le traita d'homme sans foi.
♦ De entre un verbe et un autre verbe qui sert de complément au premier.
On l'accusa d'avoir conspiré.
♦ De entre deux verbes, avec un sens équivalent à : de ce que, vu que, puisque, quand, comme si. « Ah !
voilà qui me plaît de parler de la sorte ! », Molière .
♦ De entre un verbe pris impersonnellement et un infinitif.
Il est bon de s'amuser.
♦ De devant un infinitif et pris absolument.
On les appela ; eux de courir (c.-à-d.
commencèrent de
courir).
♦ De entre le verbe être ou tout autre verbe exprimant un état, et un substantif, construction où il indique
que la chose dont il s'agit devient nôtre.
Nous sommes de la maison.
Il est de votre âge.
♦ Il est de… C'est le propre de, le caractère de.
♦ Il est de… comme… impersonnellement, avec un substantif ou un pronom, signifiant qu'une chose se
comporte comme une autre.
Il est de ceci comme de…
♦ Qu'est-ce… avec de ou que de.
Qu'est-ce de ce langage-là ? C'est-à-dire que faut-il penser de ce
langage-là ?
♦ Fam. Ce que c'est que de nous ! C'est-à-dire voyez la misérable condition humaine.
♦ Dans une phrase affirmative.
Nous ne savons ce que c'est que de tromperie, ou de tromper.
♦ De placé entre un adverbe et un nom.
Loin de la patrie.
Près de la maison.
♦ Voici, voilà, avec de. Voilà de quel ton il a parlé.
♦ De placé entre un adverbe et un verbe.
Bien loin de céder.
♦ De construit avec un adverbe, en tant que nom abstrait de lieu, de temps, de quantité, etc.
De là, d'ici.
De
près, de loin.
De trop.
♦ De construit avec plus ou moins, au sens de que. Il ne s'y trouva pas moins de trente personnes.
♦ De construit avec une préposition.
Distinguer l'ami d'avec le flatteur.
♦ De par le roi (c'est l'ancienne forme de part le roi, c'est-à-dire de la part du roi), en vertu de l'autorité du
roi, et familièrement, cela s'est fait de par ma volonté.
♦ De construit avec la conjonction quand. De quand est cette lettre ?
♦ De ce que, conjonction composée qui signifie parce que, à cause que.
De ce que je n'en parle pas, cela
ne veut pas dire que, etc..
»
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