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décapité

Publié le 06/12/2015

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 décapité

DÉCAPITÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.  

I.—  Participe passé de décapiter* 

II.—  Emploi adjectival. 

A.—  Qui a eu la tête coupée. Certaines tribus sauvages honorent les têtes de leurs ennemis décapités (HENRI DE MONTHERLANT, Les Lépreuses,  1939, page 1467 ). 

—  Emploi comme substantif. Arnim (...) fait intervenir un miracle : la tête du décapité est recollée par un bourreau expert en arts de sorcellerie et tout finit bien (ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve,  1939, page 267 ). 

B.—  Par analogie.  Dont on a détruit la partie supérieure. Ces vieilles tours, minées à leur base par le temps (...) décapitées à leurs sommets de la flèche qui les élevait jadis dans le ciel (ALPHONSE DE LAMARTINE, Le Tailleur de pierre de Saint-Point,  1851, page 394 ). Une étroite masure en démolition, déjà décapitée de ses étages (GEORGES BERNANOS, Un Mauvais rêve,  1948, page 946 ). 

C.—  Au figuré.  Qui a perdu la partie importante ou essentielle. Le Concordat supprima l'évêché. La pauvre ville décapitée [Tréguier] n'eut pas même un sous-préfet (ERNEST RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse,  1883, page 6 ). Notre armée décapitée de ses chefs respectés (CHARLES MAURRAS, Kiel et Tanger,  1914, page 121 ). 

 Fréquence absolue littéraire : 188. 

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