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Définition: ADORATIF, -IVE, adjectif.

Publié le 06/10/2015

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Définition: ADORATIF, -IVE, adjectif. RELIGION. 1. Vieux " Qui a le caractère de l'adoration ". Culte adoratif (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842); formule adorative (Dictionnaire universel de la langue française ( LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE ) 1845) : Ø 1. Tout de suite (...) la conversation (...) tâtonne l'infini. De l'infini, on est naturellement amené à Dieu (...) Taine et Renan et Berthelot jettent les définitions hégéliennes, le montrent dans une diffusion immense et vague dont les mondes ne seraient que des globules, des morpions. Et se lançant dans l' esquisse adorative d'un Tout vivant, Renan arrive à comparer Dieu, son Dieu à lui, le plus religieusement et le plus sérieusement du monde, à une huître! EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, octobre 1866, page 293. 2. [En parlant d'un état d'âme, d'un sentiment] Qui porte vers l'adoration : Ø 2. Il y a une fibre adorative dans le coeur humain. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 2, 1817, page 12. Ø 3. Nous regardions, tous deux penchés à la fenêtre, le soir, les teintes sur la mer enfin plus délicates et plus mauves. Le crépuscule s'étendait. 15 mars. ... Et mon âme toujours plus adorative devenait de jour en jour plus silencieuse. ANDRÉ GIDE, Journal, 1893, page 33. Ø 4. C'est plutôt une forme de l'amor fati (fait de soumission au destin et d'irrépressible optimisme) où sans doute se réfugie ce qui peut subsister en moi de mysticisme, de religieuse et adorative reconnaissance, et de ce que l'on appelle communément « confiance en Dieu »... ANDRÉ GIDE, Journal, 1931, page 1089. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3.

« HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 2, 1817, page 12. ? 3.

Nous regardions, tous deux pench?s ? la fen?tre, le soir, les teintes sur la mer enfin plus d?licates et plus mauves.

Le cr?puscule s'?tendait.

15 mars. ...

Et mon ?me toujours plus adorative devenait de jour en jour plus silencieuse. ANDR? GIDE, Journal, 1893, page 33. ? 4.

C'est plut?t une forme de l'amor fati (fait de soumission au destin et d'irr?pressible optimisme) o? sans doute se r?fugie ce qui peut subsister en moi de mysticisme, de religieuse et adorative reconnaissance, et de ce que l'on appelle commun?ment ? confiance en Dieu ?... ANDR? GIDE, Journal, 1931, page 1089. STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 3.. »

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