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Définition: AFFIRMATIF, -IVE, adjectif et substantif.

Publié le 07/10/2015

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Définition: AFFIRMATIF, -IVE, adjectif et substantif. A.- Emploi adjectival . 1. [En parlant du ton ou de toute autre expression, linguistique ou non] . a) Qui se pose ou s'impose dans l'existence d'une manière ferme et décidée : Ø 1. LE DOCTEUR. - « (...) Ah! Si je pouvais quitter tout, m'installer ici, près de lui, près de vous deux!... » (Tranchant). « Mais je ne peux pas. C'est impossible ». Il soulève son pince-nez, l'essuie, réfléchit quelques instants, puis le replace avec décision. La parole devient brève, affirmative - professionnelle. LE DOCTEUR. - « Il va falloir redoubler de surveillance, nuit et jour, combattre pied à pied le mal... » ROGER MARTIN DU GARD, Jean Barois, 1913, page 212. Ø 2. Or toutes les oeuvres d'art, légères ou fortes, ont ce caractère d'être des objets éminemment, j'entends d'être assises fortement et comme nécessaires, sans aucune ambiguïté dans l'apparence, sans aucun changement concevable, affirmatives d'elles-mêmes, enfin. Cela est assez évident pour les oeuvres qui sont des choses, et pour l'architecture surtout, qui soutient si bien l'ornement, la statuaire, et la peinture. Mais il y a détermination aussi et ordre inflexible dans la poésie et dans la musique, et même dans un simple récit, pourvu que la forme en soit sévèrement respectée, et jusqu'au détail;... ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Système des beaux-arts, 1920, pages 32-33. b) Qui énonce catégoriquement (par oui ou par non). - DROIT. · Déclaration affirmative : Ø 3. Pour que le saisissant puisse se payer sur le droit saisi-arrêté, il faut qu'il sache si et sous quelles modalités le tiers saisi se trouve être débiteur du saisi. La procédure en déclaration affirmative sert à cette fin. Elle ne fait pas double emploi avec les renseignements initiaux à fournir par le tiers saisi dès la signification de l'exploit de saisie-arrêt (article 559;...) : les indications données au départ sont destinées à permettre au saisissant d'apprécier si la procédure mérite d'être poussée plus loin : la déclaration affirmative préparera la substitution du saisissant au saisi comme titulaire des droits appartenant à ce dernier envers le tiers saisi. (...) En dépit de son nom, la déclaration doit être faite même si elle est négative. N'envisageant que le cas où la dette existe ou du moins a existé, la loi (article 573) prescrit que la déclaration énoncera : - les « causes » de la dette, c'est-à-dire son origine et ses modalités; - le montant de la dette (ou son objet si elle porte sur des effets mobiliers; un état détaillé doit être joint dans cette dernière hypothèse, article 578); - les payements à compte... Nouveau répertoire de droit, Paris, Dalloz, tome 4 , 1965, au mot saisie-arrêt, page 230. · Serment affirmatif : Ø 4. On appelle aussi serment promissoire celui qui porte sur des faits futurs par opposition au serment affirmatif ou assertoire, relatifs à des faits passés. Dictionnaire de style et des usages administratifs et privés (MARCEL SPREUTELS) 1967, page 113, au mot décisoire. - Par extension . LOGIQUE. [En parlant d'une opération de la pensée] Forme affirmative du raisonnement. Antonyme : forme interrogative du raisonnement : Ø 5. Il y a deux formes de raisonnement : 1 o. la forme investigative ou interrogative qu'emploie l'homme qui ne sait pas et qui veut s'instruire; 2o. la forme démonstrative, ou affirmative qu'emploie l'homme qui sait ou croit savoir et qui veut instruire les autres. CLAUDE BERNARD, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865, page 71. Remarque  : Ce type de raisonnement est plus communément appelé catégorique : " Le jugement est affirmatif quand il répond à une question par l' affirmation et non par la négation. Il est catégorique quand il répond, soit affirmativement, soit négativement, mais sans conditions, par exemple sans distinguer plusieurs cas. Il est assertorique quand il répond, soit affirmativement, soit négativement, sans faire de réserves relativement à la certitude, sans aucune modification telle que peut- être, il est possible, il est probable que, etc. " (LE VOCABULAIRE PHILOSOPHIQUE (EDMOND GOBLOT) 1920, page 28). c) Qui consiste ou équivaut à répondre à une question par un oui net et vigoureux : Ø 6.... le Prévôt a levé la main avec vivacité en signe d' approbation, s'écriant d'un ton affirmatif  : Oh! Cela est très-vrai. GABRIEL SÉNAC DE MEILHAN, L'Émigré, 1797, page 1818. Ø 7. Il rompit le premier ce silence. - Vous me disiez donc de revenir? Elle fit un signe de tête affirmatif , en disant : - Oui. Il comprit le signe de tête. - Hélas! dit-il comme hésitant à achever, c'est que... je suis sourd. VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 422. Ø 8. Pour moi, je ne sais que douter, et si je dis positivement : Tout est nécessaire, ou bien : Il est une force secrète qui se propose un but que quelquefois nous pouvons pressentir, je n'emploie ces expressions affirmatives que pour éviter de répéter sans cesse : il me semble, je suppose, j'imagine. Cette manière de parler ne saurait annoncer que je m'en prétende certain, et je ne dois pas craindre que l'on s' y trompe; quel homme, s'il n'est en démence, s'avisera d' affirmer ce qu'il est impossible que l'on sache? ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, pages 178-179. d) Qui consiste à répondre par oui ou à donner une réponse positive à une question. - GRAMMAIRE. · Forme affirmative (du verbe). Par opposition à forme négative*, forme verbale qui n'est affectée d'aucune marque niant l'existence effective du procès. · Rare, vieux . Mode affirmatif (ou l'affirmatif). " Nom que quelques grammairiens donnent au mode indicatif, parce qu'il exprime l'existence, l'état ou l'action d'une manière absolue, et qu'il affirme qu'une chose est, a été ou sera. " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Remarque  : Attesté également dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PROSPER POITEVIN) 1860, Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe . siècle en six volumes, Grand Larousse encyclopédique . · Particule affirmative. Adverbe d'affirmation monosyllabique (oui, si...). Confer particule. · Proposition affirmative. Proposition dont le verbe est à la forme affirmative : Ø 9. De toutes les réponses affirmatives, la plus simple est oui. (...) Toute proposition à laquelle rien ne donne le caractère d'une question, et où il n'y a aucune négation, est affirmative : Il fait beau; - cet homme a cinq enfants; - croyez-moi! (...) FERDINAND BRUNOT, La Pensée et la langue , Paris, Masson . 1953, page 493. Ø 10. Relativement à l'attitude de l'esprit dans l' appréhension du fait qu'elle exprime, la proposition est affirmative, ou négative, ou interrogative. 1o. La proposition affirmative (ou positive ) exprime qu'un fait est : Les passions tyrannisent l'homme (LA BRUYÈRE, VI, 50). 2o. La proposition négative exprime qu'un fait n'est pas; elle contient un adverbe de négation : La Mort ne surprend point le sage (LA FONTAINE, Fables, VIII, I). Le Bon Usage (MAURICE GREVISSE) 1964, § 175. - LOGIQUE. Proposition affirmative. Antonyme : proposition négative : Ø 11. On peut faire abstraction de la nature et de l'origine des idées et des jugements qui entrent en combinaison dans le syllogisme et qui en constituent, comme on dit, la matière, pour ne considérer que la forme ou l'espèce des propositions, c'est-à-dire la propriété qu'elles ont d'être générales ou particulières, affirmatives ou négatives; car, selon que ces caractères se combinent diversement dans les trois propositions dont le syllogisme est composé, on pourra distinguer plusieurs modes et figures de syllogisme... AUGUSTIN COURNOT, Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique, 1851, page 376. Ø 12.... qu'on y regarde de près : on verra que la proposition négative « le sol n'est pas humide » et la proposition affirmative « le sol est sec » ont des contenus tout différents. La seconde implique que l'on connaît le sec, qu'on a éprouvé les sensations spécifiques, tactiles ou visuelles par exemple, qui sont à la base de cette représentation. La première n'exige rien de semblable : elle pourrait aussi bien être formulée par un poisson intelligent, qui n'aurait jamais perçu que de l'humide. HENRI BERGSON, L'Évolution créatrice, 1907, page 292. - MATHÉMATIQUES. " v [ieux] t [erme] d'algèbre (quantité affirmative), mieux positive, affectée du signe (+) plus. " (Dictionnaire universel de la langue française (PIERRE-CLAUDE-VICTOIRE BOISTE) 1834). Remarque  : Attesté également dans DICTIONNAIRE GÉNÉRAL ET GRAMMATICAL DES DICTIONNAIRES FRANÇAIS (NAPOLÉON LANDAIS) 1834, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grande Encyclopédie, Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe . siècle en six volumes. - THÉOLOGIE. Termes affirmatifs (par opposition à termes négatifs) : Ø 13.... Termes affirmatifs. - Ils peuvent désigner imparfaitement la substance divine. Ce ne sont point seulement des noms de rôle. Dieu est bon ne veut pas seulement dire : il est source de bonté et agit à notre égard à la façon d'un homme qui possède cette vertu. Ils n'ont point seulement un sens négatif : Dieu n'est point mauvais; ils ont une valeur positive; le sens du mot bon appliqué à Dieu est : ce que nous appelons bonté dans les créatures préexiste en Dieu selon un mode plus élevé. Dieu est, de toute éternité, tel qu'il convient d'être à celui qui est la source de la bonté... Dictionnaire de théologie catholique (A. VACANT, E. MANGENOT) tome 4, 2 1920, au mot éminence (méthode d'). 2. [En parlant d'une personne ou d'un groupe de personnes, d'une faculté ou fonction humaine] . a) Qui ose affirmer sur un ton décidé : Ø 14. Malgré l'anarchie des croyances, jamais on ne fut plus affirmatif, et le caractère du temps présent est le dogmatisme individuel et le scepticisme social. FÉLICITÉ-ROBERT DE LAMENNAIS, De la Religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil, 1re partie, 1825, pages 93-94. Ø 15. Le moins empressé à faire jouer son oeuvre, c'était lui. Elle n'était pas faite pour le théâtre : c'était un non-sens de l'y donner. Mais Roussin fut si insistant, Sylvain Kohn si persuasif, et Goujart si affirmatif, que Christophe se laissa tenter. Il fut lâche. Il avait tellement envie d'entendre sa musique! ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Foire sur la place, 1908, page 777. Ø 16. Vous n'avez enfanté qu'une horde craintive, Et tantôt défaillante et tantôt furieuse. Vous n'avez plus connu qu'une race hâtive. Vous n'avez plus connu qu'un monde qui dit non. Des terres de Judée aux terres d'Épernon Vous n'avez plus connu qu'une race furtive. Vous n'avez plus connu la race affirmative. Vous n'avez plus connu qu'un peuple qui dit non. Et des bourgs de Judée au bourg de Maintenon Vous n'avez plus perçu qu'une voix négative. Vous n'avez plus connu la race positive. Vous n'avez plus connu qu'un peuple qui dit non. CHARLES PÉGUY, Ève, 1913, pages 724-725. Ø 17. Ce qui, d'abord, avait trouvé sa timide expression dans les lettres, les journaux intimes, les images émouvantes et malhabiles des croyances secrètes, avait fini par gagner peu à peu la pensée de quelques grands esprits, qui restaient hésitants, partagés, à demi affirmatifs seulement. Mais la génération suivante, celle des Tieck, des Novalis, des Schlegel, prit au sérieux, au tragique même, les idées nouvelles; en leur prêtant la voix de l'incantation ou la réalité du personnage, elle leur conféra une singulière puissance. ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 62. Ø 18. « Tout ce qui est fixé est mort », dit encore un de leurs maîtres; « toute idée arrêtée est une idée détruite », promulgue un autre; un troisième, Alain, dénonce la pensée en tant qu'elle est un « massacre d'impressions », les impressions, c'est-à-dire des états de conscience essentiellement fuyants, étant les choses valables, qu'il ne faut pas « massacrer ». Ces auteurs sont, d'ailleurs, en fait très fréquemment affirmatifs, voire péremptoires; mais leurs fidèles veulent l'ignorer. Sa phrase, dit un séide d'Alain pour l'en magnifier, « le dérobe lui-même aux regards de votre esprit ». La netteté de l'écrit serait apparemment tenue par ce critique pour une tare littéraire. JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure . 1945, page 18. b) Qui ose affirmer sa personnalité, qui a un comportement décidé : Ø 19. L'Amiel faible et vaincu que nous venons de voir écrasé par le réel, et incapable de se concentrer en une volonté affirmative et créatrice, cet Amiel hésitant, vacillant, morbide, eut son royaume autre part, et cette victime de la vie fut, plus encore que Tourguéniev, un des principes de cet étrange empire où les triomphateurs d'ici-bas ne pénètrent guère : - le rêve. PAUL BOURGET, Nouveaux Essais de psychologie contemporaine, 1885, page 291. Ø 20. Elle était de santé médiocre, maigre, au visage pâle et tiré; très douce, elle s'effaçait sans cesse devant son mari, devant sa soeur, et c'est assurément pourquoi je n'ai conservé d'elle qu'un souvenir indistinct; tandis qu'au contraire, Mme. Bertrand, solide, affirmative et décidée, a su graver ses traits dans ma mémoire. ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 444. Ø 21. Le moi en tension : l' affirmation : Que la conscience affirmative du moi soit susceptible de varier dans des proportions considérables chez l'adulte, on le conçoit si l'on se réfère à ses fragiles commencements. Or, c'est dès l'enfance que sa direction définitive est imprimée à l'axe du moi. Les psychologues contemporains s'accordent généralement à penser que les toutes premières influences subies orientent toute l'existence. Adler va jusqu'à considérer que le travail de personnalisation est fixé dans ses grandes lignes vers quatre ou cinq ans. EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, pages 537-538. B.- Emploi comme substantif . 1. Substantif masculin . a) Celui qui ose affirmer sur un ton décidé. - HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE. [Le plus souvent masculin pluriel] Les affirmatifs. " Nom donné par l'Inquisition aux hérétiques qui affirmaient hautement leurs erreurs et les soutenaient hardiment pendant leur interrogatoire. " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Remarque  : Attesté également dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe . siècle en six volumes. b) GRAMMAIRE. vieux . L'affirmatif. Le mode indicatif (confer supra A 1 d grammaire). 2. Substantif féminin. Réponse affirmative à une question : Ø 22. Me présenterai-je ou non. Sa pensée, comme un pendule, se portait toute de l' affirmative à la négative, par un mouvement incessant et stérile en écrasant tout sur son passage. Et pourtant ce balancement douloureux était son seul plaisir. S'il lui fallait s'en distraire, c'était alors un supplice. Obligé de parler, de plaisanter, l'ambitieux entendait au fond de soi ce continuel débat. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 2, 26 février-1er. r septembre 1898, page 7. Ø 23. - (...) Nous devons simplement répondre à la question. Monsieur le Chef du jury, veuillez la relire. - « Le vol a-t-il été commis la nuit? » - J'pouvons tout de même pas répondre non, disaient les autres. Et bien que quelques non aient été trouvés dans l'urne, l' affirmative l'emporta de beaucoup. ANDRÉ GIDE, Souvenirs de la Cour d'assises, 1913, page 625. - Répondre (etc.) par l'affirmative. Donner une réponse (etc.) affirmative : Ø 24. Or, personne n'a prétendu nier que les faits qui se rapportent à la question de l'influence morale des climats, n'aient été recueillis, et même soigneusement discutés. Les penseurs qui, dans ce débat, se décident pour la négative, comme ceux qui soutiennent l' affirmative, établissent également qu'on a tous les moyens de conclure, et qu'on le peut en toute sûreté. Il faut donc que les termes de la question présentent encore du vague;... PIERRE CABANIS . Rapports du physique et du moral de l'homme , tome 2, 1808, page 138. Ø 25. Devant la porte du cimetière, les ronds-de-cuir tinrent un grave conciliabule sur le point de savoir si, véritablement, il y avait nécessité d'aller achever au bureau une journée à demi entamée déjà. Sainthomme, bien entendu, se prononça pour l' affirmative ; mais il fut le seul de son avis. Le bureau se vit donc conspué à l'unanimité des suffrages moins un. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 6e. tableau, II, page 227. Ø 26. - Monsieur Bergeret, qu'on puisse avoir, sur un même sujet, deux opinions distinctes, l'une théologique et de source divine, l'autre purement rationnelle ou expérimentale, de source humaine, c'est une question que je résous par l' affirmative. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Orme du mail, 1897, page 72. Ø 27. Les seules questions cruciales sont celles-ci : dans les économies d'Occident, telles qu'elles sont, le profit exerce-t-il des fonctions économiques irréductibles? Comment les exerce-t-il? À la première question, je réponds par l' affirmative : oui, le profit exerce dans nos économies des fonctions irréductibles. FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe . siècle . 1964, page 627. - Noter le contexte fréquemment juridique ou judiciaire indiquant l'origine de cet emploi. Remarque : 1. Comme le verbe, affirmatif manifeste une tendance à la valorisation très forte, tantôt péjorative (confer exemple 8, 14, 18, 20), tantôt méliorative (confer exemple 2, 16, 17, 19). 2. Syntagmes fréquents - Avec la forme adjectivale expression, geste, jugement, mot, parole, phrase, proposition, réponse, signe (de tête), terme, ton, volonté; - Avec la forme substantif féminin abandonner l'affirmative (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845), se déclarer pour l'affirmative (ibidem), être pour l'affirmative (Dictionnaire de l'Académie Française 1798, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français (NAPOLÉON LANDAIS) 1834, Dictionnaire de l'Académie Française 1835, Dictionnaire universel de la langue française (Louis-Nicolas Bescherelle) 1845, Dictionnaire de la langue française (Prosper Poitevin) 1860, Dictionnaire de la langue française (Émile Littré)), pencher pour l'affirmative (Dictionnaire du français contemporain (JEAN DUBOIS)), prendre l'affirmative (Dictionnaire de l'Académie Française 1798, Nouveau vocabulaire français où l'on a suivi l'orthographe du Dictionnaire de l'Académie (ALFRED DE WAILLY, NOËL FRANÇOIS DE WAILLY), 1918, Dictionnaire universel de la langue française (Pierre-Claude-Victoire Boiste) 1834, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français (Napoléon Landais) 1834, Dictionnaire de l'Académie Française 1835, Dictionnaire universel de la langue française (Louis-Nicolas Bescherelle) 1845, Dictionnaire des synonymes de la langue française (Pierre-Benjamin Lafaye) 1861, Dictionnaire de l'Académie Française tome 1 1932), prendre l'affirmative pour ou contre (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845), prendre l'affirmative pour quelqu'un (Dictionnaire de l'Académie Française 1798, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français (NAPOLÉON LANDAIS) 1834, Dictionnaire de l'Académie Française 1835), se prononcer pour l'affirmative, répondre par l'affirmative, résoudre par l'affirmative, soutenir l'affirmative. 3. Associations paradigmatiques a) Synonymes : assertorique, assuré, catégorique, certain, convaincu, décidé, décisif, défini, démonstratif, démontré, déterminé, dogmatique, dominateur, efficace, évident, ferme, fixé, fort, fortement, hautain, impérieux, inflexible, insistant, oui, péremptoire, persuasif, plein, positif, puissant, résolu, solide, tranchant, véritablement, vigoureux, violent, vrai; b) Antonymes : défaillant, douteux, doux, dubitatif, faible, fragile, fuyant, hésitant, incapable, indistinct, interrogatif, investigatif, lâche, médiocre, négatif, non, partagé, timide, vaincu. 4. Verbes fréquemment associés : acquiescer, admettre, connaître, convaincre, croire, décider, déclarer, démontrer, désigner, dire, douter, énoncer, exister, expliquer, exprimer, se fonder sur, hésiter, ignorer, imposer, juger, nier, persuader, poser, reconnaître, refuser, répondre, savoir, signifier, traduire, se tromper, vaincre.   STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 307. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 333, b) 547; XXe. siècle : a) 374, b) 502.

« secrète qui se propose un but que quelquefois nous pouvons pressentir, je n'emploie ces expressions affirmatives que pour éviter de répéter sans cesse : il me semble, je suppose, j'imagine.

Cette manière de parler ne saurait annoncer que je m'en prétende certain, et je ne dois pas craindre que l'on s' y trompe; quel homme, s'il n'est en démence, s'avisera d' affirmer ce qu'il est impossible que l'on sache? ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, pages 178-179. d) Qui consiste à répondre par oui ou à donner une réponse positive à une question. — GRAMMAIRE.. »

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