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Définition: ASSOMMANT, -ANTE, participe présent, adjectifet substantif.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ASSOMMANT, -ANTE, participe présent, adjectifet substantif. I.— Participe présent de assommer* II.— Adjectif. A.— Vieux. Qui assomme, qui est propre à assommer. Coup assommant (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)), (massue) arme assommante (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré, Dictionnaire de la langue française (Émile Littré)). Remarque : Sens ignoré par Dictionnaire de l'Académie Française 1835. B.— Au figuré. 1. Qui accable, qui abat. a) Dans le domaine de la vie physique. Une chaleur assommante. b) Dans le domaine de la vie morale. Qui consterne, qui afflige. Un événement, un malheur assommant (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). c) Dans le domaine de la vie intellectuelle. Qui déconcerte, qui (s') abat comme une masse : Ø 1. La lettre d'Arnauld est lourde, assommante; il écrase les romans, l'opéra, la comédie, que Perrault ne condamnait pas à son gré;... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 5, 1859, page 340. 2. Familier. Qui accable sous le poids de l'ennui, qui agace, contrarie. Un travail assommant (Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932, Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Petit Larousse illustré 1906, Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert), Dictionnaire encyclopédique Quillet, Dictionnaire du français contemporain (Jean Dubois)), un homme assommant (Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932, Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)) : Ø 2. Mons Satan tient plus qu'il ne promet, dit Luizzi, il avait annoncé qu'il serait ennuyeux, et il me paraît assommant. FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 2, 1837, page 61. Ø 3.... après dîner, une conversation assommante sur l'argent, sur ce qu'on paye une chronique à Coppée au Journal, sur ce que Zola a vendu et vendra Lourdes et Rome, sur ce que l'Éclair a offert à Daudet pour une série d'articles. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1893, page 444. Ø 4. 10 août. — Saint Laurent dont c'est la fête nous restitue le doyen très-en-forme qui fait un discours assommant et inutile. LÉON BLOY, Journal, 1904, page 112. III.— Substantif, rare. Personnage qui assomme, qui ennuie : Ø 5. Supprimer l'ennui de son existence, quelle magnifique économie! Pour cela, dans bien des cas, il faut savoir rester seul. Mais savoir se mettre à l'écart, sans offenser les amours-propres, est un art bien malaisé. Il vaudrait mieux savoir tirer parti des fâcheux, des assommants, des ricaneurs et des sots, si l'on ne réussit pas à les phosphoriser ou à les électriser. HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 549. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 238. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 99, b) 468; XXe. siècle : a) 431, b) 416. Forme dérivée du verbe "assommer" assommer ASSOMMER, verbe transitif. I.— Emploi transitif. A.— Tuer ou laisser comme morte une personne ou un animal, à l'aide d'un objet pesant ou par un coup violent : Ø 1. A-t-on songé qu'avec ces nouvelles troupes, les zouaves, — une machine de guerre que rien n'arrête, — il n'y a plus de stratégie, plus de génie militaire, plus de capitaines? Une bataille devient une immense lutte à main plate. Et la guerre s'en retourne droit à la barbarie, avec ces soldats qui n'abordent plus même à la baïonnette, qui assomment avec la crosse du fusil : c'est le tomahawk. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1859, page 610. Ø 2. Son lourd pistolet tenu à deux mains, elle lâcha le coup à bout touchant dans le flanc de l'homme. L'autre fit un écart, ricana, puis, dégageant le bras, il asséna un si rude coup sur le crâne de Grange qu'il l'assomma comme un boeuf. HENRI POURRAT, Gaspard des montagnes, À la belle bergère, 1925, page 54. SYNTAXE : Assommer un boeuf avec un maillet (Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932, Dictionnaire universel de la langue fran.aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). Assommer à coups de bâton (Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932). Assommer d'un coup de massue. — Par extension. Anéantir, détruire : Ø 3. À Leipsick, une armée de cent cinquante mille hommes fut assommée par une armée de trois cent mille... HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Napoléon, tome 2, 1842, page 307. — Par exagération. Accabler de coups : Ø 4.... le bruit se répandait qu'il se passait d'étranges choses chez les Mouret. On racontait que le mari assommait la femme, toutes les nuits, à coups de trique. ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1112. B.— Au figuré. 1. [Le sujet ou le complément d'agent appartient au domaine physique] Assommer par, assommer de.. Abattre, accabler : Ø 5. Les peintres, assommés de soleil, eussent cédé à une torpeur enfantine, mais leurs femmes, reposées l'après-midi dans une paix de harem, tournaient de grands yeux vers le golfe et fredonnaient tout bas. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Naissance du jour, 1929, page 58. 2. [Dans le domaine de la vie morale] a) Étourdir, accabler : Ø 6.... il se mettait au piano, et il devait jouer pour ces imbéciles : — il les jugeait tels. — À des moments, l'indifférence environnante l'oppressait tellement qu'il était sur le point de s'arrêter au milieu du morceau. L'air manquait autour de lui, il était comme asphyxié. Quand il avait fini, on l'assommait de compliments, on le présentait de l'un à l'autre. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Le Matin, 1904, page 115. SYNTAXE : Assommer quelqu'un de questions, avec ses questions. b) Affliger profondément, frapper de stupeur. La perte de ce procès l'a assommé (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932) : Ø 7.... il tomba devant le lit, sanglotant, assommé et sans force, sous le réveil de cette affreuse pensée qu'il avait tué son ami. ÉMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 618. 3. [Dans un domaine de la vie intellectuelle] Accabler sous le poids des arguments, des connaissances. — Familier. Provoquer l'ennui, l'agacement, la contrariété : Ø 8. Je suis peu curieux des nouvelles; la politique m'assomme; le feuilleton m'empeste; tout cela m'abrutit ou m'irrite. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1846, page 269. II.— Emploi pronominal. A.— 1. Vieux, emploi réfléchi. Se tuer volontairement ou involontairement en heurtant quelque chose de dur, de pesant Il s'est assommé dans sa chute, il s'est assommé contre les murs de sa prison (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). 2. Emploi réciproque. S'assommer (à coups de). S'entretuer : Ø 9.... en deux secondes nos baïonnettes se croisèrent par milliers : on se poussait, on reculait, on se lâchait des coups de fusil à bout portant, on s'assommait à coups de crosse, tous les rangs se confondaient... ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Le Conscrit de 1813, 1864, page 197. — Par extension, familier. Se battre : Ø 10. En Angleterre, la boxe est un passe-temps; on s'y assomme honorablement, sans rancune, ni fureur, ni honte. HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE (Larousse 19e. ). B.— Au figuré, rare. S'ennuyer, s'irriter : Ø 11. Dans un musée je m'assomme dès que la vie se fige. Ce qui me touche le plus ce sont les grandes portes du Palais-Royal, où, vers le bas, les reliefs sont effacés par le frottement du passage des ânes. J'imagine immédiatement la rue et les figures. Le décor joue. JEAN COCTEAU, Maalesh, 1949, page 55. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 636. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 478, b) 1 333; XXe. siècle : a) 1 413, b) 731.

« Dubois)), un homme assommant (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835-1932, Dictionnaire universel de la langue fran?aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse))?: ? 2.

Mons Satan tient plus qu'il ne promet, dit Luizzi, il avait annonc? qu'il serait ennuyeux, et il me para?t assommant. FR?D?RIC SOULI?.

Les M?moires du diable, tome 2, 1837, page 61.

? 3....

apr?s d?ner, une conversation assommante sur l'argent, sur ce qu'on paye une chronique ? Copp?e au Journal, sur ce que Zola a vendu et vendra Lourdes et Rome, sur ce que l'?clair a offert ? Daudet pour une s?rie d'articles. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1893, page 444.

? 4.

10 ao?t.

? Saint Laurent dont c'est la f?te nous restitue le doyen tr?s-en-forme qui fait un discours assommant et inutile. L?ON BLOY, Journal, 1904, page 112.

III.? Substantif, rare.

Personnage qui assomme, qui ennuie?: ? 5.

Supprimer l'ennui de son existence, quelle magnifique ?conomie! Pour cela, dans bien des cas, il faut savoir rester seul.

Mais savoir se mettre ? l'?cart, sans offenser les amours-propres, est un art bien malais?.

Il vaudrait mieux savoir tirer parti des f?cheux, des assommants, des ricaneurs et des sots, si l'on ne r?ussit pas ? les phosphoriser ou ? les ?lectriser. HENRI-FR?D?RIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 549.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 238.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 99, b) 468; XXe.

si?cle?: a) 431, b) 416.

Forme d?riv?e du verbe "assommer" assommer ASSOMMER, verbe transitif.

I.? Emploi transitif.. »

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